Vienne, en Autriche
Vienne nourrit l’imaginaire grâce à son excentrique et éternelle impératrice Sissi : palais impériaux y côtoient petites ruelles, maisons dessinées par d’extravagants architectes, ou encore Biergärten… Vienne est une ville imprégnée d’un incroyable charme, légèrement désuet.
C’est également une destination pour laquelle il ne faut pas oublier de glisser smoking et robe de bal dans votre valise, si vous vous y rendez en janvier, saison des bals par excellence : vous pourrez alors, le temps d’une soirée, effleurer le magnifique plancher du palais de Hofburg*.
© Oliver Regelmann
Au cœur du centre historique, la Stephansplatz, que domine la cathédrale (Stephansdom), vous laissera à l’entrée du majestueux quartier du Graben. De style gothique, le Stephansdom est surmonté d’une toiture multicolore, composée de tuiles vernissées reprenant plusieurs motifs : sa partie Est expose l’emblème de l’empire austro-hongrois (l’aigle à deux têtes) ; le reste de la toiture se divise en lignes diagonales et en quadrillages.
© Celeste Hutchins
Le Graben vous conduira sous la coupole verte de l’un des passages du palais impérial de Hofburg : vous découvrirez alors la paisible Josephsplatz, qui abrite dans ses murs l’école d’équitation espagnole (et son célèbre ballet de lipizzans, dont vous pourrez peut-être assister aux répétitions). Désormais, le palais impérial accueille le musée de Sissi, les bureaux du président de la république, ainsi que la Bibliothèque nationale.
Vingt pièces des Kaiserappartements, où vécurent François-Joseph et Sissi à la fin du 19e siècle, sont accessibles au public.
© Donna Haub
En traversant le Ring, vous découvrirez alors la place des musées, sur laquelle les imposants musées d’histoire de l’art (Kunsthistorisches Museum) et d’histoire naturelle (Nasturhistorisches Museum) se font face. Vient ensuite le Museumsquartier, complexe créé dans les années 1990 et regroupant, entre autres, la fondation Ludwig et le Leopold Museum (qui abrite principalement des œuvres de la Sécession**).
© Zach Everson
Après un moment de shopping dans la bouillonnante Mariahilfer Strasse, poursuivez votre balade culturelle au Belvédère, résidence du prince Eugène de Savoie, où vous vous trouverez face au célèbre baiser de Klimt. L’Oberes Belvedere, que l’on atteint en traversant un agréable jardin, abrite également quelques œuvres de Kokoschka.
Le Jugendstil -dont le chef de file était Klimt-, symbolisé par le pavillon de la Sécession et sa boule de feuilles d’or, a allègrement sévi à Vienne, dont les murs des immeubles longeant le marché aux puces portent l’empreinte des feuilles et du fer forgé chers à Otto Wagner.
© Lina Mori
Profitez de l’incroyable opéra (Staatsoper) de Vienne : un bâtiment magnifique et dont le programme propose tous les soirs des représentations différentes, avec de somptueux décors. Pour les bourses limitées, sachez que l’opéra vend des Stehplätze (places debout) pour 2 euros.
© Peter Siroki
Enfin, partez à la découverte du farfelu architecte Hundertwasser : immeubles au sol qui ondule, courbes se jouant de la lumière, couleurs pimpantes, terrasses à la végétation débordante, refus de la ligne droite… L’univers de Friedensreich Hundertwasser illumine les quelques rues où ses œuvres détournent notre regard d’une architecture très classique.
La Hundertwasserhaus, au 34-38 Kegelstrasse, a été construite entre 1983 et 1986 et héberge 52 logements, (dont certains bénéficient de terrasses privées), de trois terrasses communes sur le toit et quatre cafés-restaurants.
© Michael Addyman
* Bal organisé par la Wirtschaftsuniversität.
** La Sécession est un mouvement artistique dont Gustav Klimt, Otto Wagner et Josef Hoffmann furent les fers de lance : il se caractérise essentiellement par la présence de végétation et le manque de perspective.
Vienne nourrit l’imaginaire grâce à son excentrique et éternelle impératrice Sissi : palais impériaux y côtoient petites ruelles, maisons dessinées par d’extravagants architectes, ou encore Biergärten… Vienne est une ville imprégnée d’un incroyable charme, légèrement désuet.
C’est également une destination pour laquelle il ne faut pas oublier de glisser smoking et robe de bal dans votre valise, si vous vous y rendez en janvier, saison des bals par excellence : vous pourrez alors, le temps d’une soirée, effleurer le magnifique plancher du palais de Hofburg*.
© Oliver Regelmann
Au cœur du centre historique, la Stephansplatz, que domine la cathédrale (Stephansdom), vous laissera à l’entrée du majestueux quartier du Graben. De style gothique, le Stephansdom est surmonté d’une toiture multicolore, composée de tuiles vernissées reprenant plusieurs motifs : sa partie Est expose l’emblème de l’empire austro-hongrois (l’aigle à deux têtes) ; le reste de la toiture se divise en lignes diagonales et en quadrillages.
© Celeste Hutchins
Le Graben vous conduira sous la coupole verte de l’un des passages du palais impérial de Hofburg : vous découvrirez alors la paisible Josephsplatz, qui abrite dans ses murs l’école d’équitation espagnole (et son célèbre ballet de lipizzans, dont vous pourrez peut-être assister aux répétitions). Désormais, le palais impérial accueille le musée de Sissi, les bureaux du président de la république, ainsi que la Bibliothèque nationale.
Vingt pièces des Kaiserappartements, où vécurent François-Joseph et Sissi à la fin du 19e siècle, sont accessibles au public.
© Donna Haub
En traversant le Ring, vous découvrirez alors la place des musées, sur laquelle les imposants musées d’histoire de l’art (Kunsthistorisches Museum) et d’histoire naturelle (Nasturhistorisches Museum) se font face. Vient ensuite le Museumsquartier, complexe créé dans les années 1990 et regroupant, entre autres, la fondation Ludwig et le Leopold Museum (qui abrite principalement des œuvres de la Sécession**).
© Zach Everson
Après un moment de shopping dans la bouillonnante Mariahilfer Strasse, poursuivez votre balade culturelle au Belvédère, résidence du prince Eugène de Savoie, où vous vous trouverez face au célèbre baiser de Klimt. L’Oberes Belvedere, que l’on atteint en traversant un agréable jardin, abrite également quelques œuvres de Kokoschka.
Le Jugendstil -dont le chef de file était Klimt-, symbolisé par le pavillon de la Sécession et sa boule de feuilles d’or, a allègrement sévi à Vienne, dont les murs des immeubles longeant le marché aux puces portent l’empreinte des feuilles et du fer forgé chers à Otto Wagner.
© Lina Mori
Profitez de l’incroyable opéra (Staatsoper) de Vienne : un bâtiment magnifique et dont le programme propose tous les soirs des représentations différentes, avec de somptueux décors. Pour les bourses limitées, sachez que l’opéra vend des Stehplätze (places debout) pour 2 euros.
© Peter Siroki
Enfin, partez à la découverte du farfelu architecte Hundertwasser : immeubles au sol qui ondule, courbes se jouant de la lumière, couleurs pimpantes, terrasses à la végétation débordante, refus de la ligne droite… L’univers de Friedensreich Hundertwasser illumine les quelques rues où ses œuvres détournent notre regard d’une architecture très classique.
La Hundertwasserhaus, au 34-38 Kegelstrasse, a été construite entre 1983 et 1986 et héberge 52 logements, (dont certains bénéficient de terrasses privées), de trois terrasses communes sur le toit et quatre cafés-restaurants.
© Michael Addyman
* Bal organisé par la Wirtschaftsuniversität.
** La Sécession est un mouvement artistique dont Gustav Klimt, Otto Wagner et Josef Hoffmann furent les fers de lance : il se caractérise essentiellement par la présence de végétation et le manque de perspective.