Istanbul, Turquie
Capitale déchue restée cœur historique et culturel de la Turquie, Istanbul, véritable porte de l’Orient, est le joyau du pays et regorge de richesses. Vous y découvrirez le palais des souverains ottomans, la splendide église islamisée Sainte Sophie, le Bosphore et la fascinante mosquée Bleue.
Fine frontière entre les continents asiatique et européen, le Bosphore est l’un des plus beaux détroits. Reliant la mer de Marmara à la mer Noire, le Bosphore devrait son nom de la mythologie grecque : Io, fille d’Inachos, fut transformée en vache par Zeus, qui tentait de la protéger de la jalousie de sa femme Hera. Io plongea dans les eaux du détroit afin d’échapper à un taon envoyé par la déesse.
Les rives du Bosphore sont bordées de maisons de pêcheurs, de palais appartenant au sultan et de yali, luxueuses demeures en bois datant du 19e siècle.
Par ailleurs, le Bosphore offre une vue inoubliable sur Istanbul et ses minarets.
L’histoire tumultueuse de la basilique Sainte Sophie retrace dans ses grandes lignes l’histoire religieuse d’Istanbul. Erigée au 4e siècle sur les ruines d’un ancien temple dédié à Apollon, la première basilique fut le symbole de la conversion au christianisme de l’empereur Constantin Ier. Cette première basilique fut incendiée puis reconstruite afin d’abriter les cendres de l’empereur Justinien Ier.
La basilique Sainte Sophie mêle influences orientales et art primitif chrétien. Sa construction définitive fut achevée en 537 (elle s’étala sur cinq ans).
Lorsque les Ottomans s’emparèrent de Constantinople en 1453, le sultan Mehmed II décida de transformer la magnifique basilique en mosquée. Les nombreuses mosaïques décorant l’intérieur de la basilique furent recouvertes de plâtre, afin de masquer la représentation de l’homme (considérée comme blasphématoire), et quatre minarets furent ajoutés.
Mustafa Kemal Atatürk transforma la mosquée Sainte Sophie en musée, en 1934, afin de la protéger et d’en poursuivre la restauration.
© Terry Flick
Sultanahmet Camii, la mosquée Bleue, fut construite au début du 17e siècle, en face de la mosquée Sainte Sophie. Elle fut édifiée sur l’emplacement de l’ancien palais, à la demande du sultan Ahmet Ier qui désirait prouver que les architectes ottomans pouvaient largement égaler les architectes byzantins.
La coupole est soutenue par quatre piliers (les « pattes d’éléphant ») et l’intérieur de la mosquée est décoré de faïences dont les tons bleus s’irisent à la lumière.
Six minarets finissent de parer cette somptueuse mosquée, qui n’a effectivement rien à envier à sa rivale byzantine. Seule La Mecque possède plus de minarets (le septième dû être ajouté suite à la construction de la mosquée Bleue).
© John Morris
© Tim Brighton
Le palais de Topkapi dessine sa silhouette sur l’emplacement de l’acropole de Byzance, depuis 1470. Protégé par des remparts, le palais domine le détroit du Bosphore et fut la résidence des sultans jusqu’au 19e siècle. Un harem, dont les murs sont recouverts de faïence bleue, lui fut ajouté au 16e siècle.
© Madeeha Al-Maas
Suite à son remplacement, en 1853, par un palais plus moderne, à la demande du sultan Abdlülmecid Ier, le palais de Topkapi fut transformé en musée retraçant l’histoire ottomane.
Son immense terrasse surplombe Istanbul et en offre un magnifique panorama.
© Sergio José Martínez Primiani
Capitale déchue restée cœur historique et culturel de la Turquie, Istanbul, véritable porte de l’Orient, est le joyau du pays et regorge de richesses. Vous y découvrirez le palais des souverains ottomans, la splendide église islamisée Sainte Sophie, le Bosphore et la fascinante mosquée Bleue.
Fine frontière entre les continents asiatique et européen, le Bosphore est l’un des plus beaux détroits. Reliant la mer de Marmara à la mer Noire, le Bosphore devrait son nom de la mythologie grecque : Io, fille d’Inachos, fut transformée en vache par Zeus, qui tentait de la protéger de la jalousie de sa femme Hera. Io plongea dans les eaux du détroit afin d’échapper à un taon envoyé par la déesse.
Les rives du Bosphore sont bordées de maisons de pêcheurs, de palais appartenant au sultan et de yali, luxueuses demeures en bois datant du 19e siècle.
Par ailleurs, le Bosphore offre une vue inoubliable sur Istanbul et ses minarets.
L’histoire tumultueuse de la basilique Sainte Sophie retrace dans ses grandes lignes l’histoire religieuse d’Istanbul. Erigée au 4e siècle sur les ruines d’un ancien temple dédié à Apollon, la première basilique fut le symbole de la conversion au christianisme de l’empereur Constantin Ier. Cette première basilique fut incendiée puis reconstruite afin d’abriter les cendres de l’empereur Justinien Ier.
La basilique Sainte Sophie mêle influences orientales et art primitif chrétien. Sa construction définitive fut achevée en 537 (elle s’étala sur cinq ans).
Lorsque les Ottomans s’emparèrent de Constantinople en 1453, le sultan Mehmed II décida de transformer la magnifique basilique en mosquée. Les nombreuses mosaïques décorant l’intérieur de la basilique furent recouvertes de plâtre, afin de masquer la représentation de l’homme (considérée comme blasphématoire), et quatre minarets furent ajoutés.
Mustafa Kemal Atatürk transforma la mosquée Sainte Sophie en musée, en 1934, afin de la protéger et d’en poursuivre la restauration.
© Terry Flick
Sultanahmet Camii, la mosquée Bleue, fut construite au début du 17e siècle, en face de la mosquée Sainte Sophie. Elle fut édifiée sur l’emplacement de l’ancien palais, à la demande du sultan Ahmet Ier qui désirait prouver que les architectes ottomans pouvaient largement égaler les architectes byzantins.
La coupole est soutenue par quatre piliers (les « pattes d’éléphant ») et l’intérieur de la mosquée est décoré de faïences dont les tons bleus s’irisent à la lumière.
Six minarets finissent de parer cette somptueuse mosquée, qui n’a effectivement rien à envier à sa rivale byzantine. Seule La Mecque possède plus de minarets (le septième dû être ajouté suite à la construction de la mosquée Bleue).
© John Morris
© Tim Brighton
Le palais de Topkapi dessine sa silhouette sur l’emplacement de l’acropole de Byzance, depuis 1470. Protégé par des remparts, le palais domine le détroit du Bosphore et fut la résidence des sultans jusqu’au 19e siècle. Un harem, dont les murs sont recouverts de faïence bleue, lui fut ajouté au 16e siècle.
© Madeeha Al-Maas
Suite à son remplacement, en 1853, par un palais plus moderne, à la demande du sultan Abdlülmecid Ier, le palais de Topkapi fut transformé en musée retraçant l’histoire ottomane.
Son immense terrasse surplombe Istanbul et en offre un magnifique panorama.
© Sergio José Martínez Primiani