Al Pacino
Al Pacino (né Alfredo James Pacino le 25 avril 1940 dans le South Bronx, New York) est un acteur américain.
Al Pacino, de parents siciliens, a trois enfants. Julie Marie, née en 1989 avec Jan Tarrant et des jumeaux, Anton James et Olivia Rose, nés le 25 janvier 2001 avec l'actrice Beverly d'Angelo.
Les débuts
Al Pacino vit avec sa mère chez ses grands-parents Kate et James Gerardi, en Sicile. Ironie du sort, son grand-père James, est né à Corleone. Plus tard, il s'installe à New York, dans le South Bronx.
Il s'intéresse très tôt au théâtre et participe à des petites représentations pour son école. À 14 ans, il entre à la High School of Performing Arts, qu'il doit quitter trois années plus tard, notamment parce que son niveau en anglais est trop faible. Il se lance alors dans une suite de petits métiers, tout en ne perdant pas de vue le théâtre.
L'argent qu'il a économisé lui permet d'intégrer l'Actor's Studio en 1966 sous la direction de Lee Strasberg (Hyman Roth dans Le Parrain II), où il rencontre des acteurs qui deviendront célèbres par la suite, tel Robert de Niro (qui s'appelle à ce moment Robert de Nero). Fort de ce succès personnel, il reçoit son premier Obie (récompense pour le théâtre) en 1968 pour The Indian Wants the Bronx. Dès l'année suivante, il reçoit son premier Tony Award. Il en obtient un deuxième pour la pièce de théâtre intitulée Does the Tiger Wear a Necktie (1977).
Ses débuts au cinéma sont assez remarqués. Après une apparition dans Me, Nathalie de Fred Coe en 1969, il obtient le rôle principal dans Panique à Needle Park (1970) de Jerry Schatzberg, drame qui se déroule dans le milieu toxicomane à Manhattan. Sa carrière cinématographique va alors s'emballer et Al Pacino enchaîne une série de films qui oscillent entre l'excellent et le chef-d'œuvre.
Une décennie en or
En effet, en 1972, alors que les producteurs tentent de lui imposer Robert Redford pour le rôle de Michael Corleone dans Le Parrain, Francis Ford Coppola, après de longues négociations, choisit Al Pacino, qui est quasiment inconnu à l'époque.
Sa première rencontre avec Marlon Brando fut pour lui très stressante, mais reste un des plus importants moments de sa carrière comme il le définit lui-même ; elle se fera lors de la scène de l'hôpital, lorsque Michael Corleone doit surveiller son père. On connaît la suite : le film est un énorme succès et lance définitivement sa carrière. L'année suivante, il renouvelle sa collaboration avec Jerry Schatzberg pour L'Épouvantail. Al Pacino donne la réplique à Gene Hackman pour ce qui sera un des duos les plus remarqués de la décennie. La même année, il signe son premier film avec Sydney Lumet : Serpico. Grâce à son interprétation de flic libéral et incorruptible, dans ce film qui fait de bons résultats au box-office, Pacino asseoit définitivement sa popularité.
En 1974, il reprend le rôle de Michael Corleone pour le second volet du Parrain. Cette fois, c'est Robert De Niro qui interprète Vito Corleone (dans sa jeunesse). Nouvel immense succès. Ce film permet aussi à Pacino de montrer qu'il peut déjà tout jouer. Le personnage de Michael Corleone, taciturne et froid, est à l'opposé de Frank Serpico, ce flic instable et colérique qui doute et se démène au sein d'un New York très violent et d'une police corrompue.
En 1975, Pacino incarne un nouveau personnage un peu instable, un braqueur de banque dilettante qui devient très vite populaire grâce à son inexpérience, dans Un après-midi de chien (Dog Day Afternoon) de Sydney Lumet. Deux ans plus tard, il se lance dans le mélodrame avec Sydney Pollack (grand cinéaste des années 1970) qui est aux commandes de Bobby Deerfield (1977).
Les années 1980 débutent de façon marquée pour Al Pacino, puisqu'il interprète un homosexuel dans un très sombre polar, et probablement le meilleur film de William Friedkin, La Chasse (Cruising, 1980). En 1983, c'est la rencontre tant attendue avec Brian De Palma qui lui offre le rôle de Tony Montana dans Scarface, remake du film de Howard Hawks (Scarface, 1932). Pour toute une génération (principalement les rappeurs), le personnage de Tony Montana est devenu un mythe et un objet de fascination (avec toutes les ambiguïtés que cela comporte), et Al Pacino est exceptionnel dans ce rôle d'immigré cubain qui connaît une phénoménale ascension financière et sociale au sein de la pègre tandis qu'il devient fou, tant il se fait dévorer par la paranoïa et la drogue, inhérentes à ses activités mafieuses.
Les années 1990
Comme bon nombre de grands acteurs américains, Al Pacino aura plusieurs rôles peu importants dans les années 1990. En 1990, il joue Michael Corleone pour la troisième partie du Parrain. Mais si les années 1990 sont moins prolifiques en grands rôles que les années 1970, elles lui permettent de revenir, sinon au premier plan, tout du moins au stade de la reconnaissance indiscutée. Certes, Al Pacino n'enchaîne donc pas que des chefs-d'œuvre. Mais on note quand même que sa nouvelle collaboration avec Brian De Palma aboutit à une nouvelle réussite : L'Impasse (Carlito's Way). Dans ce film magnifiquement sombre et triste, Al Pacino touche une nouvelle fois la perfection avec le personnage de Carlito Brigante.
Première vraie rencontre cinématographique entre Al Pacino et Robert de Niro (les acteurs s'étaient déjà cotôyés sur le tournage du Parrain, 2e partie mais n'avaient joué aucune scène ensemble) en 1995 avec le film policier Heat réalisé par Michael Mann, relatant le jeu de chat et de la souris que se livrent un braqueur de banque d'exception (De Niro) et un inspecteur de police tenace (Pacino) qui a juré de le faire arrêter. Pacino et De Niro sont d'un très haut niveau et nous réservent un face à face mémorable. Les seconds rôles, tenus entre autres par Val Kilmer, Tom Sizemore et Jon Voight, sont également très convaincants . Le long-métrage se verra consacré d'un important succès critique et commercial.
En 1996, Pacino passe derrière la caméra pour témoigner de sa fidélité au théâtre, avec Looking for Richard, mi-adaptation de Richard III de Shakespeare, mi-documentaire sur le tournage de la pièce dans le film. Après L'Associé du diable de Taylor Hackford (1997) et Donnie Brasco (1997) de Mike Newell, Al Pacino nous offre encore deux autres excellentes prestations d'acteur, tout d'abord aux côtés de Russell Crowe, dans Révélations (The Insider) de Michael Mann, puis dans L'Enfer du dimanche (Any Given Sunday) d'Oliver Stone.
Al Pacino (né Alfredo James Pacino le 25 avril 1940 dans le South Bronx, New York) est un acteur américain.
Al Pacino, de parents siciliens, a trois enfants. Julie Marie, née en 1989 avec Jan Tarrant et des jumeaux, Anton James et Olivia Rose, nés le 25 janvier 2001 avec l'actrice Beverly d'Angelo.
Les débuts
Al Pacino vit avec sa mère chez ses grands-parents Kate et James Gerardi, en Sicile. Ironie du sort, son grand-père James, est né à Corleone. Plus tard, il s'installe à New York, dans le South Bronx.
Il s'intéresse très tôt au théâtre et participe à des petites représentations pour son école. À 14 ans, il entre à la High School of Performing Arts, qu'il doit quitter trois années plus tard, notamment parce que son niveau en anglais est trop faible. Il se lance alors dans une suite de petits métiers, tout en ne perdant pas de vue le théâtre.
L'argent qu'il a économisé lui permet d'intégrer l'Actor's Studio en 1966 sous la direction de Lee Strasberg (Hyman Roth dans Le Parrain II), où il rencontre des acteurs qui deviendront célèbres par la suite, tel Robert de Niro (qui s'appelle à ce moment Robert de Nero). Fort de ce succès personnel, il reçoit son premier Obie (récompense pour le théâtre) en 1968 pour The Indian Wants the Bronx. Dès l'année suivante, il reçoit son premier Tony Award. Il en obtient un deuxième pour la pièce de théâtre intitulée Does the Tiger Wear a Necktie (1977).
Ses débuts au cinéma sont assez remarqués. Après une apparition dans Me, Nathalie de Fred Coe en 1969, il obtient le rôle principal dans Panique à Needle Park (1970) de Jerry Schatzberg, drame qui se déroule dans le milieu toxicomane à Manhattan. Sa carrière cinématographique va alors s'emballer et Al Pacino enchaîne une série de films qui oscillent entre l'excellent et le chef-d'œuvre.
Une décennie en or
En effet, en 1972, alors que les producteurs tentent de lui imposer Robert Redford pour le rôle de Michael Corleone dans Le Parrain, Francis Ford Coppola, après de longues négociations, choisit Al Pacino, qui est quasiment inconnu à l'époque.
Sa première rencontre avec Marlon Brando fut pour lui très stressante, mais reste un des plus importants moments de sa carrière comme il le définit lui-même ; elle se fera lors de la scène de l'hôpital, lorsque Michael Corleone doit surveiller son père. On connaît la suite : le film est un énorme succès et lance définitivement sa carrière. L'année suivante, il renouvelle sa collaboration avec Jerry Schatzberg pour L'Épouvantail. Al Pacino donne la réplique à Gene Hackman pour ce qui sera un des duos les plus remarqués de la décennie. La même année, il signe son premier film avec Sydney Lumet : Serpico. Grâce à son interprétation de flic libéral et incorruptible, dans ce film qui fait de bons résultats au box-office, Pacino asseoit définitivement sa popularité.
En 1974, il reprend le rôle de Michael Corleone pour le second volet du Parrain. Cette fois, c'est Robert De Niro qui interprète Vito Corleone (dans sa jeunesse). Nouvel immense succès. Ce film permet aussi à Pacino de montrer qu'il peut déjà tout jouer. Le personnage de Michael Corleone, taciturne et froid, est à l'opposé de Frank Serpico, ce flic instable et colérique qui doute et se démène au sein d'un New York très violent et d'une police corrompue.
En 1975, Pacino incarne un nouveau personnage un peu instable, un braqueur de banque dilettante qui devient très vite populaire grâce à son inexpérience, dans Un après-midi de chien (Dog Day Afternoon) de Sydney Lumet. Deux ans plus tard, il se lance dans le mélodrame avec Sydney Pollack (grand cinéaste des années 1970) qui est aux commandes de Bobby Deerfield (1977).
Les années 1980 débutent de façon marquée pour Al Pacino, puisqu'il interprète un homosexuel dans un très sombre polar, et probablement le meilleur film de William Friedkin, La Chasse (Cruising, 1980). En 1983, c'est la rencontre tant attendue avec Brian De Palma qui lui offre le rôle de Tony Montana dans Scarface, remake du film de Howard Hawks (Scarface, 1932). Pour toute une génération (principalement les rappeurs), le personnage de Tony Montana est devenu un mythe et un objet de fascination (avec toutes les ambiguïtés que cela comporte), et Al Pacino est exceptionnel dans ce rôle d'immigré cubain qui connaît une phénoménale ascension financière et sociale au sein de la pègre tandis qu'il devient fou, tant il se fait dévorer par la paranoïa et la drogue, inhérentes à ses activités mafieuses.
Les années 1990
Comme bon nombre de grands acteurs américains, Al Pacino aura plusieurs rôles peu importants dans les années 1990. En 1990, il joue Michael Corleone pour la troisième partie du Parrain. Mais si les années 1990 sont moins prolifiques en grands rôles que les années 1970, elles lui permettent de revenir, sinon au premier plan, tout du moins au stade de la reconnaissance indiscutée. Certes, Al Pacino n'enchaîne donc pas que des chefs-d'œuvre. Mais on note quand même que sa nouvelle collaboration avec Brian De Palma aboutit à une nouvelle réussite : L'Impasse (Carlito's Way). Dans ce film magnifiquement sombre et triste, Al Pacino touche une nouvelle fois la perfection avec le personnage de Carlito Brigante.
Première vraie rencontre cinématographique entre Al Pacino et Robert de Niro (les acteurs s'étaient déjà cotôyés sur le tournage du Parrain, 2e partie mais n'avaient joué aucune scène ensemble) en 1995 avec le film policier Heat réalisé par Michael Mann, relatant le jeu de chat et de la souris que se livrent un braqueur de banque d'exception (De Niro) et un inspecteur de police tenace (Pacino) qui a juré de le faire arrêter. Pacino et De Niro sont d'un très haut niveau et nous réservent un face à face mémorable. Les seconds rôles, tenus entre autres par Val Kilmer, Tom Sizemore et Jon Voight, sont également très convaincants . Le long-métrage se verra consacré d'un important succès critique et commercial.
En 1996, Pacino passe derrière la caméra pour témoigner de sa fidélité au théâtre, avec Looking for Richard, mi-adaptation de Richard III de Shakespeare, mi-documentaire sur le tournage de la pièce dans le film. Après L'Associé du diable de Taylor Hackford (1997) et Donnie Brasco (1997) de Mike Newell, Al Pacino nous offre encore deux autres excellentes prestations d'acteur, tout d'abord aux côtés de Russell Crowe, dans Révélations (The Insider) de Michael Mann, puis dans L'Enfer du dimanche (Any Given Sunday) d'Oliver Stone.