Exposition de bijoux et de tenues traditionnelles à l'hôtel El Djazaïr d'Alger
Une passion au féminin
Comme le bijou contemporain est un élément de parure corporelle qui est porté sur le vêtement, les artistes Nabila et Fafa Birem ont décidé d’exposer ensemble pour dévoiler jusqu’au 24 juin, à l’hôtel El Djazaïr à Alger, leurs dernières collections.
Ces deux femmes, qu’on prendrait a priori pour des sœurs, sont en fait mère et fille. Elles partagent la même passion pour l’univers de la création. Ce virus pour la création remonte, pour la mère, à une trentaine d’années, et pour la fille, à deux ans seulement. Le petit espace de la galerie de l’hôtel El Djazaïr sort de l’ordinaire. En effet, si habituellement des tableaux sont accrochés aux cimaises, cette fois-ci, les encadrements de tableaux, tapissés de soie, servent de support pour accrocher des bijoux. De même que des supports servent à accrocher une collection de tenues de soirée et de ville. Une explosion de couleurs se dégage de cet endroit, assimilé, à bien des égards, à une grotte d’Ali Baba.
Connue sur la scène artistique algérienne et étrangères depuis une trentaine d’années, Nabila Birem Mellouli, cette artiste aux doigts de fée, s’est familiarisée au tout début de sa carrière avec les bijoux et les tableaux picturaux ; aujourd’hui, l’heure est à la maturité et au perfectionnement. En effet, elle s’est lancée depuis deux ans déjà dans la réalisation d’étole en soie et de tenues de cooking ou encore de soirée. Pour cette exposition, elle présente un dressing d’une vingtaine de modèles oscillant entre le prêt-à-porter et la haute couture. Son maître mot est de travailler uniquement sur un tissu blanc, en l’occurrence sur de la soie, du satin, de la mousseline ainsi que du pongé. Une fois le tissu choisi coupé par un styliste et cousu par une couturière, Nabila peint à la main la pièce finale au pinceau.
Parmi cette panoplie de vêtements proposés, on retrouve des liquettes, des étoles, des serouals, des caftans, des bedrounes, des robes, des châles, le tout se déclinant sous des couleurs audacieuses et joyeuses à la fois. Cette palette de couleurs suavement choisies, explique Nabila, répond à une demande et au goût. «Il faut suivre la tendance», dit-elle.
Fafa est la digne hèritière de sa mère. Bien qu’âgée de 22 ans, cette brillante étudiante en 4e année de commerce a un rapport particulier avec les bijoux. Petite fille, Fafa aimait collectionner les khamsas et autres objets en argent. A l’adolescence, elle se rend compte que cela devient une passion dévorante puisqu’elle s’applique à faire des montages de colliers à l’aide de pierres diverses et de cordons. Avec une ou plusieurs pierres, elle arrivait à réaliser des parures et des éléments rivalisant de créativité et de finesse. Voulant affermir davantage ce don, elle décide d’aller à la rencontre d’artisans à la Basse Casbah, où elle réalisera d’ailleurs plusieurs stages pratiques. Fafa expose depuis deux ans assez régulièrement à Alger et à l’intérieur du pays.
Le regard de tout visiteur est en admiration devant cette panoplie de bijoux traditionnels revisités au parfum du jour. Les modèles exposés regorgent d’imagination et de créativité. La khamsa est un des éléments de prédilection. Cette dernière est rehaussée d’argent, de cordon, d’améthyiste, de vermeil, de quartz, de louis d’or, de pierres précieuses et de citrine. La passion des bijoux est telle pour Fafa Birem qu’elle a décidé de consacrer son mémoire de fin d’année aux bijoux. Il est à noter que les œuvres de ce duo d’artistes seront à l’honneur jusqu’au 24 juin à l’hôtel El Djazaïr d’Alger. Le déplacement vaut la chandelle.
Nacima Chabani
Une passion au féminin
Comme le bijou contemporain est un élément de parure corporelle qui est porté sur le vêtement, les artistes Nabila et Fafa Birem ont décidé d’exposer ensemble pour dévoiler jusqu’au 24 juin, à l’hôtel El Djazaïr à Alger, leurs dernières collections.
Ces deux femmes, qu’on prendrait a priori pour des sœurs, sont en fait mère et fille. Elles partagent la même passion pour l’univers de la création. Ce virus pour la création remonte, pour la mère, à une trentaine d’années, et pour la fille, à deux ans seulement. Le petit espace de la galerie de l’hôtel El Djazaïr sort de l’ordinaire. En effet, si habituellement des tableaux sont accrochés aux cimaises, cette fois-ci, les encadrements de tableaux, tapissés de soie, servent de support pour accrocher des bijoux. De même que des supports servent à accrocher une collection de tenues de soirée et de ville. Une explosion de couleurs se dégage de cet endroit, assimilé, à bien des égards, à une grotte d’Ali Baba.
Connue sur la scène artistique algérienne et étrangères depuis une trentaine d’années, Nabila Birem Mellouli, cette artiste aux doigts de fée, s’est familiarisée au tout début de sa carrière avec les bijoux et les tableaux picturaux ; aujourd’hui, l’heure est à la maturité et au perfectionnement. En effet, elle s’est lancée depuis deux ans déjà dans la réalisation d’étole en soie et de tenues de cooking ou encore de soirée. Pour cette exposition, elle présente un dressing d’une vingtaine de modèles oscillant entre le prêt-à-porter et la haute couture. Son maître mot est de travailler uniquement sur un tissu blanc, en l’occurrence sur de la soie, du satin, de la mousseline ainsi que du pongé. Une fois le tissu choisi coupé par un styliste et cousu par une couturière, Nabila peint à la main la pièce finale au pinceau.
Parmi cette panoplie de vêtements proposés, on retrouve des liquettes, des étoles, des serouals, des caftans, des bedrounes, des robes, des châles, le tout se déclinant sous des couleurs audacieuses et joyeuses à la fois. Cette palette de couleurs suavement choisies, explique Nabila, répond à une demande et au goût. «Il faut suivre la tendance», dit-elle.
Fafa est la digne hèritière de sa mère. Bien qu’âgée de 22 ans, cette brillante étudiante en 4e année de commerce a un rapport particulier avec les bijoux. Petite fille, Fafa aimait collectionner les khamsas et autres objets en argent. A l’adolescence, elle se rend compte que cela devient une passion dévorante puisqu’elle s’applique à faire des montages de colliers à l’aide de pierres diverses et de cordons. Avec une ou plusieurs pierres, elle arrivait à réaliser des parures et des éléments rivalisant de créativité et de finesse. Voulant affermir davantage ce don, elle décide d’aller à la rencontre d’artisans à la Basse Casbah, où elle réalisera d’ailleurs plusieurs stages pratiques. Fafa expose depuis deux ans assez régulièrement à Alger et à l’intérieur du pays.
Le regard de tout visiteur est en admiration devant cette panoplie de bijoux traditionnels revisités au parfum du jour. Les modèles exposés regorgent d’imagination et de créativité. La khamsa est un des éléments de prédilection. Cette dernière est rehaussée d’argent, de cordon, d’améthyiste, de vermeil, de quartz, de louis d’or, de pierres précieuses et de citrine. La passion des bijoux est telle pour Fafa Birem qu’elle a décidé de consacrer son mémoire de fin d’année aux bijoux. Il est à noter que les œuvres de ce duo d’artistes seront à l’honneur jusqu’au 24 juin à l’hôtel El Djazaïr d’Alger. Le déplacement vaut la chandelle.
Nacima Chabani