Histoire
Le cinéma turc débute en 1911, dans ce qui est encore l'empire ottoman, avec le documentaire intitulé La Visite du sultan Mehmet V Reşat à Monastir des frères Yanaki et de Milton Manaki[1]. Le premier réalisateur à se faire connaître dans les années 1920 jusqu'au années 1950, est Muhsin Ertugrul. Mais il faudra attendre Lufti Akad pour voir un réalisateur se faire connaitre à l'international. D'autres réalisateurs suivront sa voie tels que Metin Erksan ou Atif Yilmaz.
Le cinéma turc commence avec une période embryonnaire, de 1900 à 1923, où se succèdent petits documentaires et essais divers.
Il prend ensuite son essor durant la période qui va de 1923 à 1951 lors de la période dite « des gens de théâtre », où ce sont essentiellement ceux-ci qui assureront la production, une production souvent conventionnelle mais où apparaissent des films de bonne facture. Vedat Örfi Bengü, chantre du cinéma Egyptien en Turquie, est originaire du théâtre, comme Muhsin Ertuğrul Kadri Ögelman, Cahit Irgat, Avni Dilligil, Mümtaz Ener, et plus tard Sami Ayanoğlu (1951) Kâni Kıpçak (1951) Talat Artamel (1952) Süavi Tedü (1953) Cette liaison entre théâtre et cinéma reste cependant une des caractéristiques de la production turque, Zeki Kten ou Cenan Cetin en sont des exemples contemporains.
En 1951 commence la période dite des « cinéastes ». Kanun Namına avec « Au Nom de la Loi », Metin Erksan avec « Le Monde Obscur » Muharrem Gürses avec “Zeyneb’in Gözyaşları”, (Les Larmes de Zeynep) Yılmaz Batıbeki avec « Hıçkırık » (Le Hoquet) et « Aşk Istıraptır » (L’Amour est Douloureux), mélodrames populaires, témoignent d’un nouveau style. Le film "Les Trois Copains" parle d’amour, l’amitié, la solidarité, en utilisant une forme d’expression cinématographique sensible. Le coup d’état militaire de 1960 mettra en avant ce qu’il sera convenu d’appeler « réalisme social » « Gecelerin Ötesi » (Au delà des Nuits) de Metin Erksan. « Namus Uğruna » (Pour la Vertu) de Osman F. Seden, « Kanlı Firar » (La Fuite Sanglante) de Orhan Elmas, « Dolandırıcılar Şahı » (le Shah des Trompeurs) de Atıf Yılmaz, « Kırık Çanaklar » (Les Pots Cassés) et « teşten Damla » (La Goutte de Feu) de Memduh Ün. L’essai d’Atilla Tokatlı « Denize İnen Sokak » (La Rue qui Descend à la Mer), échec commercial, gagne le prix d’honneur au festival de Locarno.
Vaste public, moyens accrus, se développent alors des studios, dont les plus célèbres sont ceux de Yesilsam. Situés dans la rue du même nom, ils concentreront les sociétés de production, et deviendront le symbole du cinéma commercial turc. Ils connaîtront leur âge d’or ente 1963 et 1975. Si Henri Langlois, natif d’une Smyrne à l’époque ottomane, fonde la cinémathèque turque en 1965, si le festival d’Istambul sort des limbes, la production des studios se cantonne à des productions fort médiocres. Un public venu de l’exode rural se presse en masse pour voir les films centrés autour de Kemal Sunal, le « Jerry Lewis turc », ou les kitchissimes westerns de l’incroyable Cüneyt Atkin (entre la cavalerie ottomane et les « indiens » byzantins, les mélodrames « arabesk », donnant dans le mauresque sirupeux. Mais saturés d’histoires répétitives, lassés des quatre ou cinq inamovibles vedettes, attirés par la télévision, aspirés par les films des majors américaines qui seront massivement distribués à partir de 1980, les spectateurs ne suivent plus.
La désaffection du public, le coup d’état militaire de 1980 et la censure qui l’accompagne font des ravages dans l’économie du système de production turc. De plus de trois-cents films par an, la production se réduit à une vingtaine de titres. Un nom surgit alors qui symbolisera la renaissance du cinéma turc. Yilmaz Güney. De sa prison, il avait fourni en 1978 à Zeki Ökten le scénario de l’excellent « le troupeau » , un film sur le conflit des générations et la fin de l’ordre patriarcal, sur l’exode rural . Un film universel sur l’ancien et le nouveau, en même temps qu’un film enraciné dans la réalité turque, un mélodrame poétique et politique (Léopard d’or à Locarno en 1979). Et puis, en deux années, Yilmaz Güney dresse la renommée du cinéma turc en signant consécutivement l’admirable Yol (palme d’or en 1982, ex-aequo avec Missing de Costa Gavras), et Mur en 1983, également primé à Cannes.
Cette reconnaissance du cinéma turc permettra sa renaissance. Aujourd’hui partagée entre un cinéma d’auteur reconnu à l’étranger mais qui n’a encore trouvé dans son pays d’origine qu’une faible reconnaissance, et un cinéma commercial à succès qui cherche à ne pas renouveler ses erreurs anciennes, la production turque connait un véritable renouveau.
Du côté du commercial, les grosses productions s’autorisent des problématiques brûlantes comme la question des frontières, la modernité, les atteintes aux droits de l’homme, la vendetta. Premier aux box-office de 1993, « Le Bandit » de Yavuz Turgul évoque le retour au pays d’un bandit d’honneur retrouvant son village sous les eaux. En 2000, « Byzance la décadente », une bouffonnerie décadente très orientée sur l’esprit des Monty Python, se base sur le rapport des turcs à l’héritage byzantin. « Abuser Baklava » de Metin Apkinar retrace en 2001 l’histoire d’un chanteur de variété aux liens avérés avec la mafia, dénonce la surmédiatisation des chanteurs du style arabesk. La même année, « Visiontélé » de Yilmaz Erdogan et Ö faruk Sorak, plus gros budget de l’histoire du cinéma turc avec deux millions de dollars, pulvérise à son tour tous les records commerciaux en relatant toutes les transformations liées à la modernité dans un village anatolien. Un film intelligent qui évoque le problème de Chypre et montre bien quelle est aujourd’hui l’état de la société civile sur le problème de l’ouverture de la Turquie vers l’extérieur. Inspirées sont également des productions comme celles du vétéran Atif Yilmaz (Egreti gelin). La modernité de ce cinéma vient de ce qu’il n’hésite pas à questionner son Histoire passée et parfois douloureuse (Hiçbiryrerde, Bulutlari beklerken, Waiting for the clouds), de sa capacité à témoigner de ses blessures (Fratricide, Fotograph, Oyun).
Mais à côté de ces grosses productions existe un cinéma d’auteur . Qui s’ auto-produit pour rester indépendant. Qui rencontre parfois le succès comme « Commissaire Shakespeare », pièce déjantée montée dans un commissariat, connaîtra en 2000 le succès en présentant une juste critique de la réalité sociale à travers la prostitution, les passages à tabac, la représentation de la fracture sociale. Ou « les éléphants et la pelouse » de Dervis Zaïm,qui, à travers le scandale de Susurluk (accident de voiture qui révéla en 1996 l’implication d’hommes de pouvoir dans le trafic de drogue, entre autres) , dénonce les maux de la société turque contemporaine, corruption, terrorisme kurde, répression militaire. Ali Özgentürk, lui, dénonce en 2000 la traite des femmes dans Balalayka, un road-movie sur le long voyage en bus d’ un groupe de jeunes russes vouées à la prostitution dans Istambul.
Il faut citer dans ce « nouveau cinéma » Zeki Demirkubuz (Masumiyet / Innocence en 1998) mais aussi ceux de Nuri Bilge Ceylan, récompensé à Angers pour « Kasaba « (1998) et « Mayis Sikintisi / Nuages de mai (2001) », un film magnifique tout de langueur et de subtilité. Nuri Bilge Ceylan connaîtra la consécration à Cannes avec Uzak, grand prix du jury et d’interprétation masculine en 2003, puis avec Climats (voir notre critique dans la rubrique du même nom). S’il est aujourd’hui le cinéaste turc le plus couramment présenté dans les festivals internationaux, il fait partie d’une génération de réalisateurs nés autour de 1960, dont les noms restent encore confidentiels en dehors de leur pays et dont les films sont encore trop peu distribués : Zeki Demirkubuz, Yeþim Ustaoðlu, Kazim Öz, Semih Kaplanoðlu, Tayfun Pirsemiloðlu, Ahmet Uluçay, Pelin Esmer. Se côtoient aujoud’hui des oeuvres personnelles, exigeantes, souvent auto-produites comme celles notamment de Zeki Demirkubuz,
Le jeune cinéma d’auteur survit en grande partie grâce au fond Eurimages du conseil de l’Europe, et nombre de jeunes réalisateurs turcs tournent de ce fait des coproductions ou produisent directement à l’étranger. « Tableau de famille »-2001- et « la fenêtre d’en face »-2003- de Ferzan Özpetek ont été produits en Italie, « Head on »-2004- et « Crossing the bridge, sounds of Istambul »-2005- de Fatih Akin, « Dealer »-1999- de Thomas Fezen en Allemagne. Ce dernier film, primé au festival de Berlin, est certainement une des meilleures descriptions du milieu de la petite délinquance allemande.
La sortie en Turquie de Yol après plus de quinze ans d’interdiction, l’avènement d’une nouvelle génération de réalisateurs marquent une maturité du cinéma turc d’aujourd’hui.. Ce cinéma-là plonge dans l’identité nationale et dans son évolution. A nous de savoir le regarder pour notre plus grand plaisir, d’abord, mais aussi pour mieux comprendre les enjeux de l’histoire contemporaine.
Le cinéma turc débute en 1911, dans ce qui est encore l'empire ottoman, avec le documentaire intitulé La Visite du sultan Mehmet V Reşat à Monastir des frères Yanaki et de Milton Manaki[1]. Le premier réalisateur à se faire connaître dans les années 1920 jusqu'au années 1950, est Muhsin Ertugrul. Mais il faudra attendre Lufti Akad pour voir un réalisateur se faire connaitre à l'international. D'autres réalisateurs suivront sa voie tels que Metin Erksan ou Atif Yilmaz.
Le cinéma turc commence avec une période embryonnaire, de 1900 à 1923, où se succèdent petits documentaires et essais divers.
Il prend ensuite son essor durant la période qui va de 1923 à 1951 lors de la période dite « des gens de théâtre », où ce sont essentiellement ceux-ci qui assureront la production, une production souvent conventionnelle mais où apparaissent des films de bonne facture. Vedat Örfi Bengü, chantre du cinéma Egyptien en Turquie, est originaire du théâtre, comme Muhsin Ertuğrul Kadri Ögelman, Cahit Irgat, Avni Dilligil, Mümtaz Ener, et plus tard Sami Ayanoğlu (1951) Kâni Kıpçak (1951) Talat Artamel (1952) Süavi Tedü (1953) Cette liaison entre théâtre et cinéma reste cependant une des caractéristiques de la production turque, Zeki Kten ou Cenan Cetin en sont des exemples contemporains.
En 1951 commence la période dite des « cinéastes ». Kanun Namına avec « Au Nom de la Loi », Metin Erksan avec « Le Monde Obscur » Muharrem Gürses avec “Zeyneb’in Gözyaşları”, (Les Larmes de Zeynep) Yılmaz Batıbeki avec « Hıçkırık » (Le Hoquet) et « Aşk Istıraptır » (L’Amour est Douloureux), mélodrames populaires, témoignent d’un nouveau style. Le film "Les Trois Copains" parle d’amour, l’amitié, la solidarité, en utilisant une forme d’expression cinématographique sensible. Le coup d’état militaire de 1960 mettra en avant ce qu’il sera convenu d’appeler « réalisme social » « Gecelerin Ötesi » (Au delà des Nuits) de Metin Erksan. « Namus Uğruna » (Pour la Vertu) de Osman F. Seden, « Kanlı Firar » (La Fuite Sanglante) de Orhan Elmas, « Dolandırıcılar Şahı » (le Shah des Trompeurs) de Atıf Yılmaz, « Kırık Çanaklar » (Les Pots Cassés) et « teşten Damla » (La Goutte de Feu) de Memduh Ün. L’essai d’Atilla Tokatlı « Denize İnen Sokak » (La Rue qui Descend à la Mer), échec commercial, gagne le prix d’honneur au festival de Locarno.
Vaste public, moyens accrus, se développent alors des studios, dont les plus célèbres sont ceux de Yesilsam. Situés dans la rue du même nom, ils concentreront les sociétés de production, et deviendront le symbole du cinéma commercial turc. Ils connaîtront leur âge d’or ente 1963 et 1975. Si Henri Langlois, natif d’une Smyrne à l’époque ottomane, fonde la cinémathèque turque en 1965, si le festival d’Istambul sort des limbes, la production des studios se cantonne à des productions fort médiocres. Un public venu de l’exode rural se presse en masse pour voir les films centrés autour de Kemal Sunal, le « Jerry Lewis turc », ou les kitchissimes westerns de l’incroyable Cüneyt Atkin (entre la cavalerie ottomane et les « indiens » byzantins, les mélodrames « arabesk », donnant dans le mauresque sirupeux. Mais saturés d’histoires répétitives, lassés des quatre ou cinq inamovibles vedettes, attirés par la télévision, aspirés par les films des majors américaines qui seront massivement distribués à partir de 1980, les spectateurs ne suivent plus.
La désaffection du public, le coup d’état militaire de 1980 et la censure qui l’accompagne font des ravages dans l’économie du système de production turc. De plus de trois-cents films par an, la production se réduit à une vingtaine de titres. Un nom surgit alors qui symbolisera la renaissance du cinéma turc. Yilmaz Güney. De sa prison, il avait fourni en 1978 à Zeki Ökten le scénario de l’excellent « le troupeau » , un film sur le conflit des générations et la fin de l’ordre patriarcal, sur l’exode rural . Un film universel sur l’ancien et le nouveau, en même temps qu’un film enraciné dans la réalité turque, un mélodrame poétique et politique (Léopard d’or à Locarno en 1979). Et puis, en deux années, Yilmaz Güney dresse la renommée du cinéma turc en signant consécutivement l’admirable Yol (palme d’or en 1982, ex-aequo avec Missing de Costa Gavras), et Mur en 1983, également primé à Cannes.
Cette reconnaissance du cinéma turc permettra sa renaissance. Aujourd’hui partagée entre un cinéma d’auteur reconnu à l’étranger mais qui n’a encore trouvé dans son pays d’origine qu’une faible reconnaissance, et un cinéma commercial à succès qui cherche à ne pas renouveler ses erreurs anciennes, la production turque connait un véritable renouveau.
Du côté du commercial, les grosses productions s’autorisent des problématiques brûlantes comme la question des frontières, la modernité, les atteintes aux droits de l’homme, la vendetta. Premier aux box-office de 1993, « Le Bandit » de Yavuz Turgul évoque le retour au pays d’un bandit d’honneur retrouvant son village sous les eaux. En 2000, « Byzance la décadente », une bouffonnerie décadente très orientée sur l’esprit des Monty Python, se base sur le rapport des turcs à l’héritage byzantin. « Abuser Baklava » de Metin Apkinar retrace en 2001 l’histoire d’un chanteur de variété aux liens avérés avec la mafia, dénonce la surmédiatisation des chanteurs du style arabesk. La même année, « Visiontélé » de Yilmaz Erdogan et Ö faruk Sorak, plus gros budget de l’histoire du cinéma turc avec deux millions de dollars, pulvérise à son tour tous les records commerciaux en relatant toutes les transformations liées à la modernité dans un village anatolien. Un film intelligent qui évoque le problème de Chypre et montre bien quelle est aujourd’hui l’état de la société civile sur le problème de l’ouverture de la Turquie vers l’extérieur. Inspirées sont également des productions comme celles du vétéran Atif Yilmaz (Egreti gelin). La modernité de ce cinéma vient de ce qu’il n’hésite pas à questionner son Histoire passée et parfois douloureuse (Hiçbiryrerde, Bulutlari beklerken, Waiting for the clouds), de sa capacité à témoigner de ses blessures (Fratricide, Fotograph, Oyun).
Mais à côté de ces grosses productions existe un cinéma d’auteur . Qui s’ auto-produit pour rester indépendant. Qui rencontre parfois le succès comme « Commissaire Shakespeare », pièce déjantée montée dans un commissariat, connaîtra en 2000 le succès en présentant une juste critique de la réalité sociale à travers la prostitution, les passages à tabac, la représentation de la fracture sociale. Ou « les éléphants et la pelouse » de Dervis Zaïm,qui, à travers le scandale de Susurluk (accident de voiture qui révéla en 1996 l’implication d’hommes de pouvoir dans le trafic de drogue, entre autres) , dénonce les maux de la société turque contemporaine, corruption, terrorisme kurde, répression militaire. Ali Özgentürk, lui, dénonce en 2000 la traite des femmes dans Balalayka, un road-movie sur le long voyage en bus d’ un groupe de jeunes russes vouées à la prostitution dans Istambul.
Il faut citer dans ce « nouveau cinéma » Zeki Demirkubuz (Masumiyet / Innocence en 1998) mais aussi ceux de Nuri Bilge Ceylan, récompensé à Angers pour « Kasaba « (1998) et « Mayis Sikintisi / Nuages de mai (2001) », un film magnifique tout de langueur et de subtilité. Nuri Bilge Ceylan connaîtra la consécration à Cannes avec Uzak, grand prix du jury et d’interprétation masculine en 2003, puis avec Climats (voir notre critique dans la rubrique du même nom). S’il est aujourd’hui le cinéaste turc le plus couramment présenté dans les festivals internationaux, il fait partie d’une génération de réalisateurs nés autour de 1960, dont les noms restent encore confidentiels en dehors de leur pays et dont les films sont encore trop peu distribués : Zeki Demirkubuz, Yeþim Ustaoðlu, Kazim Öz, Semih Kaplanoðlu, Tayfun Pirsemiloðlu, Ahmet Uluçay, Pelin Esmer. Se côtoient aujoud’hui des oeuvres personnelles, exigeantes, souvent auto-produites comme celles notamment de Zeki Demirkubuz,
Le jeune cinéma d’auteur survit en grande partie grâce au fond Eurimages du conseil de l’Europe, et nombre de jeunes réalisateurs turcs tournent de ce fait des coproductions ou produisent directement à l’étranger. « Tableau de famille »-2001- et « la fenêtre d’en face »-2003- de Ferzan Özpetek ont été produits en Italie, « Head on »-2004- et « Crossing the bridge, sounds of Istambul »-2005- de Fatih Akin, « Dealer »-1999- de Thomas Fezen en Allemagne. Ce dernier film, primé au festival de Berlin, est certainement une des meilleures descriptions du milieu de la petite délinquance allemande.
La sortie en Turquie de Yol après plus de quinze ans d’interdiction, l’avènement d’une nouvelle génération de réalisateurs marquent une maturité du cinéma turc d’aujourd’hui.. Ce cinéma-là plonge dans l’identité nationale et dans son évolution. A nous de savoir le regarder pour notre plus grand plaisir, d’abord, mais aussi pour mieux comprendre les enjeux de l’histoire contemporaine.