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les secrets de la combinaison Speedo

2 participants

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olib

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Admin
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Les secrets
de la combinaison Speedo

Par Gérard Nicaud

les secrets de la combinaison Speedo E5e273560bec11dd99867e9su8
Selon une étude universitaire, le LZR Racer permet de diminuer de 5 % la trainée du nageur et sa consommation en oxygène. Ces effets conjugués pourraient faire gagner aux nageurs plus d'une seconde par minute de course.
En deux mois, 39 exploits chronométriques ont été réalisés grâce à elle. Speedo provoque un tsunami dans les piscines.
Depuis la mi-février, 39 records du monde de natation, dont 19 en grand bassin, ont été établis. Trente-six d'entre eux l'ont été avec un maillot, plus exactement une combinaison, la LZR Racer de Speedo. Trop net pour être honnête ? Le Néerlandais Pieter Van den Hoogenband, médaille d'or du 100 m nage libre aux Jeux olympiques de Sydney en 2000 et d'Athènes quatre ans plus tard, met le premier les pieds dans le bassin : cette combinaison, «elle flotte, c'est clair, je l'ai vue. C'est tellement plus facile d'être haut sur l'eau !», affirme-t-il à notre confrère L'Équipe.

Le Français Alain Bernard, qui, aux championnats d'Europe à Eindhoven (Pays-Bas), venait tout juste de battre les records du monde du 100 m et 50 m nage libre vêtu de la fameuse LZR Racer, se vexe : «Ces records, je les aurais battus même en pyjama !». Peut-être. Mais la combinaison sentait déjà le soufre. Ce depuis la mi-février, lorsqu'un nageur australien, Eamon Sulliver, le premier «LZR-man», a battu une première fois le record du monde du 100 m, alors vieux de huit ans !

On connaît la suite. Chez les concurrents, on fait grise mine. En particulier chez Arena, qui fournit la combinaison de Laure Manaudou. On le comprend d'autant plus aisément que Lionel Horter, l'entraîneur de Laure, menace : «Si une combinaison est meilleure qu'une autre, alors on nagera avec.»

Aux championnats du monde en petit bassin, qui se sont déroulés la semaine dernière à Manchester, Nicolas Préault, directeur général d'Arena France, fait le forcing auprès de la Fina (Fédération internationale de natation) pour faire interdire le LZR Racer. Sous le prétexte que la combinaison améliore la flottabilité, ce qui est rigoureusement interdit. En vain. La Fina valide la nouvelle combinaison. D'aucuns font alors remarquer que Speedo est partenaire de la Fina et que cela n'a certainement pas nui.


Une seconde au cent mètres ?

Pour en avoir le cœur net, Le Figaro a interrogé David Pease, un chercheur de l'université néo-zélandaise d'Otago. C'est lui qui a évalué scientifiquement la LZR Racer. «Nous avons effectué trois sortes de test, explique le scientifique. D'abord, nous avons calculé la traînée exercée par le corps du nageur sous l'eau, ce à différentes vitesses, en modifiant le flux de l'eau. Nous avons ensuite analysé l'aspect physiologique en analysant l'air expiré par différents nageurs, là encore à différentes allures. Enfin, nous nous sommes intéressés à la poussée d'Archimède en pesant le nageur dans l'eau avec ce maillot et ceux de la concurrence, pour voir s'il n'améliorait pas la flottabilité.»

Et David Pease est catégorique : la Speedo n'allège pas le nageur. En revanche, explique l'universitaire, «nous avons pu mesurer une diminution de 5 % de la traînée, comparée au meilleur maillot précédemment testé, le Speedo FS Pro. Nous avons également noté que les nageurs sont 5 % plus efficaces physiologiquement, c'est-à-dire qu'ils utilisent 5 % d'oxygène en moins à vitesse comparable par rapport aux maillots concurrents». Au vu des résultats, David Pease avoue avoir été «quelque peu surpris par l'amélioration en matière de traînée. Nous nous attendions à un avantage de 1 à 2 %». Mais il ajoute : «quand on voit le maillot et la façon très particulière dont il est confectionné, cela est plus compréhensible».

Eh bien, précisément, comment est-il fait ce maillot ? Il s'agit d'un vêtement en polyuréthane (un élastomère synthétique) recouvert d'un tissu sans couture. Les règlements de la Fina précisent que la superposition de tissus est tolérée «à la condition de rester d'une épaisseur normale». C'est apparemment le cas, ce qui n'empêche pas le tissu de contenir efficacement les vibrations parasites de la peau. Aux dires de certains observateurs présents aux championnats du monde en petit bassin de Manchester, l'avantage procuré en termes de temps pourrait être de l'ordre de 2 %. Soit, sur 50 secondes, une seconde pleine !


Avec le concours de la Nasa


Un tel résultat n'est pas le fait du hasard. Il aura fallu pas moins de trois ans aux ingénieurs de Speedo pour y parvenir, avec la collaboration active du champion américain Michael Phelps, huit médailles aux Jeux d'Athènes, dont six d'or ainsi que de la Nasa, l'agence spatiale américaine. Ce qui, bien sûr, a fait dire au médaillé olympique qu'il se sentait «comme une fusée» lorsqu'il enfilait sa Speedo.

Certaines fédérations nationales de natation, lors des éliminatoires pour les Jeux de Pékin n'ont pas hésité à interdire le port de la combinaison miracle. Mais c'était avant la décision de la Fina. Et le motif était plus technique que moral : il n'y avait pas assez de maillots ! Rien de tel pour les championnats de France qui débutent ce week-end à Dunkerque, avec un enjeu de taille : la sélection pour Pékin. Chez Speedo, on affirme que «tous les nageurs sous contrat» pourront bénéficier de la LZR Racer.

Quant à Claude Fauquet, le directeur technique national (DTN), il explique qu'il est «juridiquement impossible» à la Fédération française de natation d'interdire le port de telle ou telle combinaison aux championnats de France. À son grand dam, puisque son partenaire est Tyr, l'autre grand concurrent de Speedo. Claude Fauquet enfonce le clou : «cette incapacité qu'ont certains partenaires à livrer les équipements aux athlètes crée des situations d'iniquité par rapport à la performance et cela me gêne beaucoup». Pour ces championnats de France s'entend, car aux Jeux, les athlètes seront libres : «Après les Jeux de 2000, le comité directeur de la fédération a décidé que le maillot devenait un équipement technique pour les athlètes, c'est-à-dire qu'on n'imposait plus le matériel de l'équipementier fédéral.» D'ici là, Arena affirme qu'elle aura équipé ses nageurs de nouveaux prototypes. Manaudou pourra juger sur pièce.


Bientôt en vente libre


Ce n'est pas la première fois que Speedo éclabousse la concurrence. Et créée la polémique. Déjà, aux Jeux olympiques de Los Angeles de 1932, l'Australienne Claire Dennis, qui décrocha la médaille d'or du 200 mètres brasse, s'attira la critique parce que son maillot Speedo «montrait trop les épaules». C'était il y a 76 ans…

Concernant la polémique actuelle, certains font remarquer que plusieurs maillots utilisés lors des dernières Olympiades étaient sans doute moins conforme à la règle que le LZR Racer car ils contenaient des billes de silicone et autres fils de maintien, ce qui est rigoureusement interdit. Selon la définition de la Fédération internationale de natation, le matériau dans lequel est réalisé le maillot, ou plus exactement la combinaison, des nageurs «doit être régulier sans structures ou formes particulières, comme des châssis ( “cales” ) et rien ne peut être ajouté au tissu pour former une structure».

«Une nouvelle ère s'ouvre à la natation avec des résultats chronométriques qui n'ont vraiment plus rien de comparable avec ce qu'on a connu jusqu'à maintenant», regrette le patron d'Arena France, après la décision de la Fina de valider la LZR. Faut-il le déplorer ou y voir la rançon du progrès technologique, que l'on constate d'ailleurs dans tous les sports ? Quoi qu'il en soit, et c'est une bonne nouvelle, ce produit hi-tech reste accessible : 450 €, pour la combinaison homme. Il sera disponible en France d'ici à une quinzaine de jours «dans les magasins spécialisés et dans les clubs de natation dans un premier temps».

metallica

metallica
Chef modérateur
Chef modérateur

ahhhhh oui la fameuse combinaison qui fait scandale

des records et des nageurs connus grace a cette combinaison

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