Après avoir gagné la première bataille du Nil
La JSK à l’heure nigériane
En Kabylie comme aux quatre coins de l’Algérie profonde, la victoire de la JSK obtenue de haute lutte à Ismaïlia aura été accueillie avec un gros sentiment de satisfaction et de fierté. Il est vrai que ce beau succès kabyle en terre égyptienne est venu apporter du baume au cœur de millions d’Algériens qui gardent encore à l’esprit cette victoire mémorable de nos vaillants Fennecs face aux Pharaons d’Égypte et toute l’euphorie qui s’en est suivie.
Certes, les hautes autorités des deux pays tenaient à profiter de ce hasard du calendrier africain qui a mis dans le même chapeau la JSK et les deux grands clubs égyptiens, Al Ahly du Caire et Nadi El-Ismaïly, pour sceller une sorte de réconciliation très souhaitée, surtout du côté égyptien, après les graves dérapages qui ont suivi la qualification algérienne (ou plutôt l’élimination égyptienne). Mais il faut bien admettre que ce premier match de poules de la Ligue des champions entre le Nadi El-Ismaïly et la JS Kabylie était jalousement attendu par les supporters des deux pays.
Et pour cause, les Égyptiens caressaient le rêve fou de voir un de leur meilleur club laver l’affront de la Coupe du monde et atténuer quelque peu la grande déception engendrée par cette triste élimination, alors que du côté algérien, l’on espérait vivement, au fond de nous-mêmes, une belle performance des Canaris sur les bords du canal de Suez.
En fait, il faut bien admettre que les supporters algériens espéraient, tout au moins, un match nul en terre égyptienne mais ne s’attendaient guère à une victoire de la JSK dans le fief des Darawich. Et pourtant, les Kabyles l’ont fait comme pour relever un gros défi et confirmer, par là même, l’ascendant algérien sur le football égyptien.
Bien que les clameurs du stade d’Ismaïlia ne se sont pas encore tues et que la saveur de la victoire kabyle en Égypte est encore sur le bout des lèvres, les poulains de Geiger ont visiblement décidé de tout effacer et de descendre ainsi de leur nuage afin de se concentrer au plus vite sur cette seconde confrontation africaine contre la formation nigériane de Heartland qui n’est autre que l’ancien club d’Iwanwanyu que les Kabyles connaissent parfaitement pour les avoir rencontrés et déjà surclassés par le passé. Avec l’expérience internationale qu’on leur connaît habituellement, les Canaris ont ainsi tenu à remettre leur compteur à zéro pour éviter tout excès d’autosatisfaction et se remettre aussitôt à l’ouvrage.
Pour preuve, à peine rentrés d’Égypte, ils n’ont eu droit qu’à une journée de repos et de décompression la semaine dernière pour reprendre aussitôt le chemin des entraînements et se remobiliser davantage surtout que le parcours est encore long et parsemé d’embûches de toutes sortes. Il est vrai qu’en ce début de saison et de rodage, la machine kabyle n’est pas encore au point et que les grands automatismes mettent du temps pour s’installer surtout que le club kabyle a encore recruté six nouveaux joueurs cette année, et ce, dans différents compartiments
de jeu.
Pour ce faire, les dirigeants kabyles, à leur tête le président Mohand Chérif Hannachi et l’entraîneur suisse Alain Geiger, ont décidé d’un second stage de préparation pour huiler davantage les mécanismes et faire carburer un peu plus leur grosse cylindrée en prévision des cinq autres matches de poules de la Ligue des champions qui attendent la JSK.
Après le premier stage de Casablanca où les Kabyles ont réussi à mettre admirablement la locomotive sur les rails et enclencher admirablement cette première victoire africaine en déplacement, les camarades de Idrissa Coulibaly ont mis le cap cette fois-ci sur la douce côte provençale pour affûter davantage leurs armes et préparer en conséquence cette seconde épreuve continentale contre les Nigérians de Heartland et la perspective de décrocher une seconde victoire en Ligue des champions qui les placeraient en pole position dans leur poule surtout qu’ils auront l’avantage d’évoluer cette fois devant leur fidèle public du stade du 1er- Novembre.
Pour renforcer leur cohésion, les Canaris ont prévu de disputer trois matches test dans le Midi de la France dont l’un contre Istres et l’autre contre la formation d’Arles-Avignon qui vient d’accéder, comme on le sait, en première Ligue française. Aux dernières nouvelles, la préparation en terre provençale bat son plein et les Canaris, qui s’apprêtent à rentrer ce mercredi de France, ont apparemment le moral au beau fixe pour aborder avec panache cette seconde rencontre du groupe face aux gars de Heartland.
Le temps de rentrer de l’Hexagone, les coéquipiers d’Amine Aoudia s’efforceront de se concentrer au maximum sur cette toute première apparition de la saison devant leur fidèle public. N’est-ce pas que les Vert et Jaune semblent en tout cas bien armés pour enfiler une seconde victoire consécutive en Champions League et continuer ainsi sur leur belle lancée et ce, avant de recevoir encore le 15 août prochain la redoutable formation d’Al Ahly du Caire, toujours à Tizi Ouzou. En fait, si les Canaris pouvaient profiter pleinement de cet avantage de disputer deux rencontres successives à domicile avec l’heureuse perspective de viser la bagatelle de trois victoires consécutives, il est à peu près sûr qu’une qualification pour les fameuses demi-finales de l’épreuve serait tout simplement envisageable surtout qu’ils auront tout le loisir de recevoir encore une fois le Nadi El-Ismaïly déjà battu sur ses propres terres. N’est-ce pas qu’il faille croiser les doigts pour la JSK qui semble bien partie pour réussir une fois de plus une belle campagne africaine.
La JSK à l’heure nigériane
En Kabylie comme aux quatre coins de l’Algérie profonde, la victoire de la JSK obtenue de haute lutte à Ismaïlia aura été accueillie avec un gros sentiment de satisfaction et de fierté. Il est vrai que ce beau succès kabyle en terre égyptienne est venu apporter du baume au cœur de millions d’Algériens qui gardent encore à l’esprit cette victoire mémorable de nos vaillants Fennecs face aux Pharaons d’Égypte et toute l’euphorie qui s’en est suivie.
Certes, les hautes autorités des deux pays tenaient à profiter de ce hasard du calendrier africain qui a mis dans le même chapeau la JSK et les deux grands clubs égyptiens, Al Ahly du Caire et Nadi El-Ismaïly, pour sceller une sorte de réconciliation très souhaitée, surtout du côté égyptien, après les graves dérapages qui ont suivi la qualification algérienne (ou plutôt l’élimination égyptienne). Mais il faut bien admettre que ce premier match de poules de la Ligue des champions entre le Nadi El-Ismaïly et la JS Kabylie était jalousement attendu par les supporters des deux pays.
Et pour cause, les Égyptiens caressaient le rêve fou de voir un de leur meilleur club laver l’affront de la Coupe du monde et atténuer quelque peu la grande déception engendrée par cette triste élimination, alors que du côté algérien, l’on espérait vivement, au fond de nous-mêmes, une belle performance des Canaris sur les bords du canal de Suez.
En fait, il faut bien admettre que les supporters algériens espéraient, tout au moins, un match nul en terre égyptienne mais ne s’attendaient guère à une victoire de la JSK dans le fief des Darawich. Et pourtant, les Kabyles l’ont fait comme pour relever un gros défi et confirmer, par là même, l’ascendant algérien sur le football égyptien.
Bien que les clameurs du stade d’Ismaïlia ne se sont pas encore tues et que la saveur de la victoire kabyle en Égypte est encore sur le bout des lèvres, les poulains de Geiger ont visiblement décidé de tout effacer et de descendre ainsi de leur nuage afin de se concentrer au plus vite sur cette seconde confrontation africaine contre la formation nigériane de Heartland qui n’est autre que l’ancien club d’Iwanwanyu que les Kabyles connaissent parfaitement pour les avoir rencontrés et déjà surclassés par le passé. Avec l’expérience internationale qu’on leur connaît habituellement, les Canaris ont ainsi tenu à remettre leur compteur à zéro pour éviter tout excès d’autosatisfaction et se remettre aussitôt à l’ouvrage.
Pour preuve, à peine rentrés d’Égypte, ils n’ont eu droit qu’à une journée de repos et de décompression la semaine dernière pour reprendre aussitôt le chemin des entraînements et se remobiliser davantage surtout que le parcours est encore long et parsemé d’embûches de toutes sortes. Il est vrai qu’en ce début de saison et de rodage, la machine kabyle n’est pas encore au point et que les grands automatismes mettent du temps pour s’installer surtout que le club kabyle a encore recruté six nouveaux joueurs cette année, et ce, dans différents compartiments
de jeu.
Pour ce faire, les dirigeants kabyles, à leur tête le président Mohand Chérif Hannachi et l’entraîneur suisse Alain Geiger, ont décidé d’un second stage de préparation pour huiler davantage les mécanismes et faire carburer un peu plus leur grosse cylindrée en prévision des cinq autres matches de poules de la Ligue des champions qui attendent la JSK.
Après le premier stage de Casablanca où les Kabyles ont réussi à mettre admirablement la locomotive sur les rails et enclencher admirablement cette première victoire africaine en déplacement, les camarades de Idrissa Coulibaly ont mis le cap cette fois-ci sur la douce côte provençale pour affûter davantage leurs armes et préparer en conséquence cette seconde épreuve continentale contre les Nigérians de Heartland et la perspective de décrocher une seconde victoire en Ligue des champions qui les placeraient en pole position dans leur poule surtout qu’ils auront l’avantage d’évoluer cette fois devant leur fidèle public du stade du 1er- Novembre.
Pour renforcer leur cohésion, les Canaris ont prévu de disputer trois matches test dans le Midi de la France dont l’un contre Istres et l’autre contre la formation d’Arles-Avignon qui vient d’accéder, comme on le sait, en première Ligue française. Aux dernières nouvelles, la préparation en terre provençale bat son plein et les Canaris, qui s’apprêtent à rentrer ce mercredi de France, ont apparemment le moral au beau fixe pour aborder avec panache cette seconde rencontre du groupe face aux gars de Heartland.
Le temps de rentrer de l’Hexagone, les coéquipiers d’Amine Aoudia s’efforceront de se concentrer au maximum sur cette toute première apparition de la saison devant leur fidèle public. N’est-ce pas que les Vert et Jaune semblent en tout cas bien armés pour enfiler une seconde victoire consécutive en Champions League et continuer ainsi sur leur belle lancée et ce, avant de recevoir encore le 15 août prochain la redoutable formation d’Al Ahly du Caire, toujours à Tizi Ouzou. En fait, si les Canaris pouvaient profiter pleinement de cet avantage de disputer deux rencontres successives à domicile avec l’heureuse perspective de viser la bagatelle de trois victoires consécutives, il est à peu près sûr qu’une qualification pour les fameuses demi-finales de l’épreuve serait tout simplement envisageable surtout qu’ils auront tout le loisir de recevoir encore une fois le Nadi El-Ismaïly déjà battu sur ses propres terres. N’est-ce pas qu’il faille croiser les doigts pour la JSK qui semble bien partie pour réussir une fois de plus une belle campagne africaine.
