Le plus vieux textile du monde
Une matière éternelle, le lin
Connu depuis la plus haute antiquité, le lin se targue de posséder une fibre respectueuse de l’environnement, tant au niveau de sa culture que de sa transformation.
Facile à l’entretien, le lin végétal fait partie intégrante des collections des plus grands stylistes et couturiers des cinq continents. Le couturier italien Giorgio Armani estime que c’est un tissu noble avec des possibilités illimitées. Jean-Charles de Castelbajac a une préférence pour cette matière éternelle du fait de son odeur, son vêtir, son élégance, son histoire. « J’aime le lin, c’est une matière éternelle », reconnait Nina Cerruti. Sa préférence pour le lin est dûe au fait que « c’est une matière qui tient le plus grand compte des besoins actuels de la femme, confort, liberté et mouvements ». Pour une autre icône de la mode, à savoir, Valentino Garavani : « C’est quelque chose de terriblement difficile à travailler, mais d’une telle élégance que cela vaut la peine de tenter de le dompter. Alors, il peut devenir souple comme de la soie, doux comme le cashemire, fluide comme la mousseline, en restant toujours chic. » Le lin est une plante cultivée depuis la nuit des temps, permettant, à partir de ses fibres de fabriquer des fils qui seront ensuite tissés sur un métier à tisser. Les premières traces de son utilisation, relevées dans les vestiges des cités lacustres suisses, remontent à l’an 8000 avant Jésus-Christ. Par la suite, son existence est recensé chez les Egyptiens en 6000 avant Jésus-Christ. Ce textile avait alors deux utilisations distinctes : les vêtements et la momification. Ainsi, nombre de pharaons ont été momifiés dans du lin, car ce matériau s’est révélé très solide.
C’est grâce aux Phéniciens, qui étaient de grands navigateurs de l’Antiquité, que la fibre parvint en Grèce et à Rome. Les Phéniciens achetaient le lin en Egypte pour l’introduire par la suite, en Irlande, en Angleterre et en Bretagne. En France, c’est le décret du 7 mai 1840, signé par Napoléon 1er qui ouvrit les portes à l’industrie. Au début du XIXe siècle, deux inventions vont donner au lin sa prééminence : la mécanique Jacquard et la première machine à peigner le lin (1817). Le lin se décline sous la forme d’une plante à fleur blanche ou bleue, donnant une capsule à cinq lobes contenant chacun deux graines. et a une durée de végétation de 100 jours. Il est semé au printemps pour être récolté en juillet. L’objectif de la production étant la fibre qui se situe à la périphérie de la tige, sous l’écorce. Cinq semaines après la floraison, les tiges sont arrachées, une fois que le lin a atteint une maturité déterminée par la couleur des tiges et des capsules. Les bottes sont ensuite plongées dans une eau courante ou stagnante de façon à dissoudre le « ciment » de pectose qui unit les fibres en faisceaux et au bois de la tige.On procède ensuite au séchage puis à différentes opérations ayant pour but de séparer les fibres du bois et des impuretés : broyage, battage et raclage ou teillage. A la fin de ces opérations, on sépare les fibres longues, servant à la fabrication des tissus de qualité, des fibres courtes et d’autres fragments et déchets. La filasse subit ensuite un peignage qui permet de démêler et de paralléliser les fibres. Vient ensuite l’opération de filage qui consiste, sur un fuseau, à unir les fibres entre elles en les tordant ensemble pour obtenir des fils utilisables pour le tissage. Suivront d’autres étapes, telles que le filage, le blanchissement et le tissage.
Par N. C. , Sources bibliographiques
Une matière éternelle, le lin
Connu depuis la plus haute antiquité, le lin se targue de posséder une fibre respectueuse de l’environnement, tant au niveau de sa culture que de sa transformation.
Facile à l’entretien, le lin végétal fait partie intégrante des collections des plus grands stylistes et couturiers des cinq continents. Le couturier italien Giorgio Armani estime que c’est un tissu noble avec des possibilités illimitées. Jean-Charles de Castelbajac a une préférence pour cette matière éternelle du fait de son odeur, son vêtir, son élégance, son histoire. « J’aime le lin, c’est une matière éternelle », reconnait Nina Cerruti. Sa préférence pour le lin est dûe au fait que « c’est une matière qui tient le plus grand compte des besoins actuels de la femme, confort, liberté et mouvements ». Pour une autre icône de la mode, à savoir, Valentino Garavani : « C’est quelque chose de terriblement difficile à travailler, mais d’une telle élégance que cela vaut la peine de tenter de le dompter. Alors, il peut devenir souple comme de la soie, doux comme le cashemire, fluide comme la mousseline, en restant toujours chic. » Le lin est une plante cultivée depuis la nuit des temps, permettant, à partir de ses fibres de fabriquer des fils qui seront ensuite tissés sur un métier à tisser. Les premières traces de son utilisation, relevées dans les vestiges des cités lacustres suisses, remontent à l’an 8000 avant Jésus-Christ. Par la suite, son existence est recensé chez les Egyptiens en 6000 avant Jésus-Christ. Ce textile avait alors deux utilisations distinctes : les vêtements et la momification. Ainsi, nombre de pharaons ont été momifiés dans du lin, car ce matériau s’est révélé très solide.
C’est grâce aux Phéniciens, qui étaient de grands navigateurs de l’Antiquité, que la fibre parvint en Grèce et à Rome. Les Phéniciens achetaient le lin en Egypte pour l’introduire par la suite, en Irlande, en Angleterre et en Bretagne. En France, c’est le décret du 7 mai 1840, signé par Napoléon 1er qui ouvrit les portes à l’industrie. Au début du XIXe siècle, deux inventions vont donner au lin sa prééminence : la mécanique Jacquard et la première machine à peigner le lin (1817). Le lin se décline sous la forme d’une plante à fleur blanche ou bleue, donnant une capsule à cinq lobes contenant chacun deux graines. et a une durée de végétation de 100 jours. Il est semé au printemps pour être récolté en juillet. L’objectif de la production étant la fibre qui se situe à la périphérie de la tige, sous l’écorce. Cinq semaines après la floraison, les tiges sont arrachées, une fois que le lin a atteint une maturité déterminée par la couleur des tiges et des capsules. Les bottes sont ensuite plongées dans une eau courante ou stagnante de façon à dissoudre le « ciment » de pectose qui unit les fibres en faisceaux et au bois de la tige.On procède ensuite au séchage puis à différentes opérations ayant pour but de séparer les fibres du bois et des impuretés : broyage, battage et raclage ou teillage. A la fin de ces opérations, on sépare les fibres longues, servant à la fabrication des tissus de qualité, des fibres courtes et d’autres fragments et déchets. La filasse subit ensuite un peignage qui permet de démêler et de paralléliser les fibres. Vient ensuite l’opération de filage qui consiste, sur un fuseau, à unir les fibres entre elles en les tordant ensemble pour obtenir des fils utilisables pour le tissage. Suivront d’autres étapes, telles que le filage, le blanchissement et le tissage.
Par N. C. , Sources bibliographiques