Après la belle victoire face à Al-Merrikh de Khartoum
(3 à 1)
La JSK a retrouvé sa verve africaine
“A“Anewa wigui ! Dhimazighen !” Le merveilleux public du stade du 1er-Novembre de Tizi Ouzou aura vécu une folle soirée africaine pour vivre fébrilement et fêter bruyamment cette victoire éclatante de la JSK telle qu’on l’aime, c'est-à-dire combattive et surtout conquérante comme à ses plus belles heures de gloire africaine. Et ce fidèle public kabyle ne s’était guère trompé, lui qui était venu en masse pour vivre pleinement cette belle affiche JSK/Al-Merrikh, et surtout encourager et patienter pendant une bonne heure pour voir ses vaillants Canaris réussir à décadenasser la forteresse soudanaise faite de béton armé et de ruses de guerre à vous couper les jambes.
En déclarant à la veille du match qu’ils avaient trois joueurs-clés absents pour blessures, les Soudanais n’avaient fait qu’enclencher la bataille psychologique car à la lecture de la composition des deux équipes, il s’est finalement révélé qu’Al-Merrikh allait aligner exactement les onze joueurs titulaires qui avaient gagné la bataille du match aller à Khartoum (3 à 1) et étaient venus à Tizi Ouzou avec la ferme intention de ramener coûte que coûte au moins le précieux point du nul qui leur aurait ouvert toutes grandes les portes de la finale de cette coupe de la CAF à la saveur de plus en plus enivrante. Mais c’était compter sans le métier et la hargne de la JSK qui avait aligné trois joueurs de talent, qui étaient justement absents à Khartoum, en l’occurrence Ouznadji et les deux Maliens Demba et Coulibaly, qui finiront par constituer l’arme fatale et les atouts majeurs de la JSK dans cette chaude empoignade entre deux grosses cylindrées continentales.
Après une première mi-temps très disputée où la JSK aurait pu aisément scorer face à cette formation soudanaise très combative, mais usant de beaucoup d’anti-jeu pour se tirer d’affaire, le tableau d’affichage marquait bien 0 à 0 à la pause, mais les supporters locaux avaient bien senti le coup pour porter aux nues cette brillante formation kabyle qui avait retrouvé sa verve africaine et surtout sa rage de vaincre. Le public kabyle ne s’était guère trompé, lui qui fut finalement récompensé après une heure de jeu où la JSK réussira finalement à faire plier incroyablement les Soudanais en inscrivant deux jolis buts en l’espace d’une seule minute. Le sauveur de la soirée fut le sympathique et athlétique défenseur malien Demba, qui ne se contenta guère de son travail colossal en défense, mais se permit le luxe de s’aventurer en attaque sur un énième corner de son équipe pour catapulter le cuir d’une belle reprise de la tête en pleine lucarne (60’). La joie du Malien était indescriptible ; le volcan du 1er-Novembre était encore en ébullition lorsque ce diable de Ouznadji allait profiter de la stupeur des Soudanais pour planter aussitôt un second but assassin (61’). L’ex-Husseindéen, qui n’avait pas connu de réussite depuis qu’il est venu à Tizi Ouzou, ne put retenir ses larmes et son émotion jusqu’à ôter malencontreusement son tricot, ce qui lui aura valu malheureusement un carton jaune stupide synonyme d’une suspension regrettable au prochain match important à Sousse. Qu’à cela ne tienne puisque la JSK finira par obtenir le K.-O. parfait à la 74’ de jeu lorsque l’autre “perle noire” kabyle Coulibaly réussira à imiter admirablement son compatriote Demba pour inscrire sur corner. Un troisième but qui constituera en fait une véritable cerise sur la gâteau comme pour parachever ce beau festival offensif et sceller de fort belle manière une sacrée revanche après l’amère défaite du match aller où l’arbitrage-maison du referee tanzanien avait quelque peu faussé les débats. Certes, dans l’euphorie générale, la défense kabyle avait baissé quelque peu la garde et les Soudanais en avaient profité pour sauver l’honneur en fin de partie par le virevoltant attaquant irakien Alaa Abdezahar (85’), mais cela ne pouvait guère changer le cours des évènements dans la mesure où les Canaris fêtaient déjà leur belle victoire et devraient retrousser d’ores et déjà les manches pour tenter de ramener, le 19 octobre prochain à Sousse, le précieux point du nul qui leur permettrait de se propulser en finale de la CAF, soit un pari fou qui relevait de l’utopie il y a quelques semaines à peine lorsque les poulains de Ifticène se faisaient étriller à Khartoum, puis à Kumasi sur le score identique de 3 à 1. Comme quoi le parfum de la Coupe d’Afrique est un éternel recommencement pour cette étonnante JSK qui brille dans le concert international, mais éprouve bien des difficultés à décoller sérieusement en championnat.
ہ CHAUD…
Roger Krugger (entraîneur d’Al-Merrikh)“Mon équipe est complètement passée à côté. Pourtant, nous avons réussi une bonne première mi-temps où nous avons pu contenir la JSK, notamment sur le plan défensif, mais nous avons malheureusement craqué après la pause où nous avons pris deux buts assassins en l’espace d’une petite minute, et ce, par manque de vigilance. En football, cela se paye cher et félicitations à la JSK qui a réussi à prendre sa revanche après la défaite du match aller.”
Younès Ifticène (entraîneur de la JSK)“Toutes mes félicitations à mes joueurs qui ont sacrifié la fête de l’Aïd pour bien préparer ce match et remporter haut la main cette belle victoire, mais aussi félicitations à notre merveilleux public qui a cru en nos chances et nous a supportés sans relâche durant toute la partie. Même si la mi-temps a été sifflée sur le score vierge de 0 à 0, nos supporters ne se sont pas découragés et ont continué à soutenir inlassablement leur équipe pour constituer comme d’habitude le 12e homme de la JSK. Avec un peu plus de réussite et de sang-foid, nous aurions pu scorer davantage, mais cette éclatante victoire suffit à notre bonheur et nous allons préparer tel qu’il se doit ce dernier match à Sousse si nous voulons passer en finale.”
(3 à 1)
La JSK a retrouvé sa verve africaine
“A“Anewa wigui ! Dhimazighen !” Le merveilleux public du stade du 1er-Novembre de Tizi Ouzou aura vécu une folle soirée africaine pour vivre fébrilement et fêter bruyamment cette victoire éclatante de la JSK telle qu’on l’aime, c'est-à-dire combattive et surtout conquérante comme à ses plus belles heures de gloire africaine. Et ce fidèle public kabyle ne s’était guère trompé, lui qui était venu en masse pour vivre pleinement cette belle affiche JSK/Al-Merrikh, et surtout encourager et patienter pendant une bonne heure pour voir ses vaillants Canaris réussir à décadenasser la forteresse soudanaise faite de béton armé et de ruses de guerre à vous couper les jambes.
En déclarant à la veille du match qu’ils avaient trois joueurs-clés absents pour blessures, les Soudanais n’avaient fait qu’enclencher la bataille psychologique car à la lecture de la composition des deux équipes, il s’est finalement révélé qu’Al-Merrikh allait aligner exactement les onze joueurs titulaires qui avaient gagné la bataille du match aller à Khartoum (3 à 1) et étaient venus à Tizi Ouzou avec la ferme intention de ramener coûte que coûte au moins le précieux point du nul qui leur aurait ouvert toutes grandes les portes de la finale de cette coupe de la CAF à la saveur de plus en plus enivrante. Mais c’était compter sans le métier et la hargne de la JSK qui avait aligné trois joueurs de talent, qui étaient justement absents à Khartoum, en l’occurrence Ouznadji et les deux Maliens Demba et Coulibaly, qui finiront par constituer l’arme fatale et les atouts majeurs de la JSK dans cette chaude empoignade entre deux grosses cylindrées continentales.
Après une première mi-temps très disputée où la JSK aurait pu aisément scorer face à cette formation soudanaise très combative, mais usant de beaucoup d’anti-jeu pour se tirer d’affaire, le tableau d’affichage marquait bien 0 à 0 à la pause, mais les supporters locaux avaient bien senti le coup pour porter aux nues cette brillante formation kabyle qui avait retrouvé sa verve africaine et surtout sa rage de vaincre. Le public kabyle ne s’était guère trompé, lui qui fut finalement récompensé après une heure de jeu où la JSK réussira finalement à faire plier incroyablement les Soudanais en inscrivant deux jolis buts en l’espace d’une seule minute. Le sauveur de la soirée fut le sympathique et athlétique défenseur malien Demba, qui ne se contenta guère de son travail colossal en défense, mais se permit le luxe de s’aventurer en attaque sur un énième corner de son équipe pour catapulter le cuir d’une belle reprise de la tête en pleine lucarne (60’). La joie du Malien était indescriptible ; le volcan du 1er-Novembre était encore en ébullition lorsque ce diable de Ouznadji allait profiter de la stupeur des Soudanais pour planter aussitôt un second but assassin (61’). L’ex-Husseindéen, qui n’avait pas connu de réussite depuis qu’il est venu à Tizi Ouzou, ne put retenir ses larmes et son émotion jusqu’à ôter malencontreusement son tricot, ce qui lui aura valu malheureusement un carton jaune stupide synonyme d’une suspension regrettable au prochain match important à Sousse. Qu’à cela ne tienne puisque la JSK finira par obtenir le K.-O. parfait à la 74’ de jeu lorsque l’autre “perle noire” kabyle Coulibaly réussira à imiter admirablement son compatriote Demba pour inscrire sur corner. Un troisième but qui constituera en fait une véritable cerise sur la gâteau comme pour parachever ce beau festival offensif et sceller de fort belle manière une sacrée revanche après l’amère défaite du match aller où l’arbitrage-maison du referee tanzanien avait quelque peu faussé les débats. Certes, dans l’euphorie générale, la défense kabyle avait baissé quelque peu la garde et les Soudanais en avaient profité pour sauver l’honneur en fin de partie par le virevoltant attaquant irakien Alaa Abdezahar (85’), mais cela ne pouvait guère changer le cours des évènements dans la mesure où les Canaris fêtaient déjà leur belle victoire et devraient retrousser d’ores et déjà les manches pour tenter de ramener, le 19 octobre prochain à Sousse, le précieux point du nul qui leur permettrait de se propulser en finale de la CAF, soit un pari fou qui relevait de l’utopie il y a quelques semaines à peine lorsque les poulains de Ifticène se faisaient étriller à Khartoum, puis à Kumasi sur le score identique de 3 à 1. Comme quoi le parfum de la Coupe d’Afrique est un éternel recommencement pour cette étonnante JSK qui brille dans le concert international, mais éprouve bien des difficultés à décoller sérieusement en championnat.
ہ CHAUD…
Roger Krugger (entraîneur d’Al-Merrikh)“Mon équipe est complètement passée à côté. Pourtant, nous avons réussi une bonne première mi-temps où nous avons pu contenir la JSK, notamment sur le plan défensif, mais nous avons malheureusement craqué après la pause où nous avons pris deux buts assassins en l’espace d’une petite minute, et ce, par manque de vigilance. En football, cela se paye cher et félicitations à la JSK qui a réussi à prendre sa revanche après la défaite du match aller.”
Younès Ifticène (entraîneur de la JSK)“Toutes mes félicitations à mes joueurs qui ont sacrifié la fête de l’Aïd pour bien préparer ce match et remporter haut la main cette belle victoire, mais aussi félicitations à notre merveilleux public qui a cru en nos chances et nous a supportés sans relâche durant toute la partie. Même si la mi-temps a été sifflée sur le score vierge de 0 à 0, nos supporters ne se sont pas découragés et ont continué à soutenir inlassablement leur équipe pour constituer comme d’habitude le 12e homme de la JSK. Avec un peu plus de réussite et de sang-foid, nous aurions pu scorer davantage, mais cette éclatante victoire suffit à notre bonheur et nous allons préparer tel qu’il se doit ce dernier match à Sousse si nous voulons passer en finale.”