Après l’élimination de la JSK en Coupe nord-africaine
Que de regrets chez les Canaris !
À la fin du match FAR-JSK qui a donc vu la formation kabyle éliminée de cette Coupe nord-africaine des clubs champions, une grosse déception avait envahi les vestiaires algériens car, comme de coutume, un passage à la trappe est très dur à avaler surtout lorsque l’adversaire du jour est prenable. C’est certainement le fait de rater une marche qui mène vers le podium qui aura engendré une grosse frustration chez les camarades de Chaouchi.
Certes, les Canaris avaient mal négocié leur match aller à Tizi-Ouzou (1-1) et partaient avec un handicap de taille, mais force est de constater que l’exploit était possible, vendredi dernier au complexe sportif Moulay-Abdellah, pour une équipe kabyle qui avait longuement bousculé les FAR dans leur propre fief “rabati”. Elle aurait pu renverser aisément la situation si elle avait fait preuve de beaucoup plus d’audace et surtout de réalisme dans un match tout juste moyen. Visiblement crispés par l’enjeu et sérieusement handicapés par de nombreuses absences, celles du virevoltant Kadioui ou encore du capitaine Bendriss blessé au match aller à Tizi-Ouzou, alors que leur meneur de jeu habituel Ouaddouche était en convalescence et occupait le banc de touche, les poulains de l’ex-entraîneur national marocain M’Hamed Fakhir auront opté pour la prudence. Ils ont préféré jouer quelque peu la prudence pour laisser l’initiative à la JSK durant presque toute la partie. “Sincèrement, j’avoue que nous redoutions la réaction brutale de la JSK qui avait opté pour l’offensive à outrance et nous a posé bien des problèmes. De plus, nous craignions le scénario de Fès où l’équipe locale s’est fait éliminer la veille dans son propre fief sur un but assassin de dernière minute par l’Espérance de Tunis (1-0) alors que les deux équipes avaient fait match nul au match aller à Tunis (4-4)”, nous confiait le coach des FAR dans les vestiaires marocains qui respiraient d’ailleurs l’euphorie des grands jours. Bien évidemment, dans le camp algérien la déception était de mise quoique le nouveau coach français Jean-Christian Lang était visiblement partagé entre l’amertume de la défaite et la satisfaction d’avoir livré une sacrée bataille à l’équipe des FAR qu’il connaissait bien du temps où il avait entraîné deux clubs marocains, soit El Djadida et le Maghreb de Fès.
Très tard dans la soirée, le coach kabyle n’arrivait pas à avaler la pilule tant il est vrai que la JSK était passée à côté d’un exploit qui était réellement à la portée de ses poulains. “C’est vrai que je suis déçu par le résultat mais, par contre, je suis satisfait que mes joueurs aient donné le maximum d’eux-mêmes. Ils étaient quasiment à cent pour cent de leur potentiel et auraient pu être récompensés pour toute leur débauche d’énergie. Je regrette qu’on ait pris ce but stupide sur une grave faute de marquage alors qu’on savait que les Marocains affectionnent les balles longues et le jeu aérien.
Mais, encore une fois, j’insiste sur le fait que l’équipe a montré un état d’esprit et une solidarité exemplaires”, dira Lang.
Et au-delà de cette grosse déception, qui prouve que la JSK est toujours à la recherche d’un avant-centre de première ligne, capable de mettre des balles au fond et de concrétiser toute la domination canalisée au fur et à mesure des rencontres de la présente saison, le coach kabyle était aussi ravi des premières prestations de Hocine Achiou qui a joué soixante-dix minutes pleines et du Nigérian qui a affiché de belles dispositions même s’il n’a joué qu’une vingtaine de minutes, en remplacement de Derrag qui alterna le bon et le moins bon. “Certes, nous sommes déçus par cette défaite alors que nous étions venus au Maroc avec la ferme intention de retourner la situation et de repartir en Algérie avec la qualification. Nous étions bien organisés en première mi-temps mais le jeu long des Marocains nous a perturbés en seconde période, ce qui nous a obligés à fournir beaucoup d’efforts pour endiguer tous leurs centres aériens mais ils ont fini par marquer ce but assassin qui a fini par nous déstabiliser. C’est quand même dommage car nous sommes restés dans le match même après le but. Nous avons joué notre va-tout sans pour autant être récompensés de tous nos efforts”, dira de son côté Achiou, qui aura prouvé qu’il n’avait rien d’un homme fini et que la suite du parcours ne peut être que prometteuse et pour Achiou et pour son nouveau club, la JSK.
Mohamed HAOUCHINE
Que de regrets chez les Canaris !
À la fin du match FAR-JSK qui a donc vu la formation kabyle éliminée de cette Coupe nord-africaine des clubs champions, une grosse déception avait envahi les vestiaires algériens car, comme de coutume, un passage à la trappe est très dur à avaler surtout lorsque l’adversaire du jour est prenable. C’est certainement le fait de rater une marche qui mène vers le podium qui aura engendré une grosse frustration chez les camarades de Chaouchi.
Certes, les Canaris avaient mal négocié leur match aller à Tizi-Ouzou (1-1) et partaient avec un handicap de taille, mais force est de constater que l’exploit était possible, vendredi dernier au complexe sportif Moulay-Abdellah, pour une équipe kabyle qui avait longuement bousculé les FAR dans leur propre fief “rabati”. Elle aurait pu renverser aisément la situation si elle avait fait preuve de beaucoup plus d’audace et surtout de réalisme dans un match tout juste moyen. Visiblement crispés par l’enjeu et sérieusement handicapés par de nombreuses absences, celles du virevoltant Kadioui ou encore du capitaine Bendriss blessé au match aller à Tizi-Ouzou, alors que leur meneur de jeu habituel Ouaddouche était en convalescence et occupait le banc de touche, les poulains de l’ex-entraîneur national marocain M’Hamed Fakhir auront opté pour la prudence. Ils ont préféré jouer quelque peu la prudence pour laisser l’initiative à la JSK durant presque toute la partie. “Sincèrement, j’avoue que nous redoutions la réaction brutale de la JSK qui avait opté pour l’offensive à outrance et nous a posé bien des problèmes. De plus, nous craignions le scénario de Fès où l’équipe locale s’est fait éliminer la veille dans son propre fief sur un but assassin de dernière minute par l’Espérance de Tunis (1-0) alors que les deux équipes avaient fait match nul au match aller à Tunis (4-4)”, nous confiait le coach des FAR dans les vestiaires marocains qui respiraient d’ailleurs l’euphorie des grands jours. Bien évidemment, dans le camp algérien la déception était de mise quoique le nouveau coach français Jean-Christian Lang était visiblement partagé entre l’amertume de la défaite et la satisfaction d’avoir livré une sacrée bataille à l’équipe des FAR qu’il connaissait bien du temps où il avait entraîné deux clubs marocains, soit El Djadida et le Maghreb de Fès.
Très tard dans la soirée, le coach kabyle n’arrivait pas à avaler la pilule tant il est vrai que la JSK était passée à côté d’un exploit qui était réellement à la portée de ses poulains. “C’est vrai que je suis déçu par le résultat mais, par contre, je suis satisfait que mes joueurs aient donné le maximum d’eux-mêmes. Ils étaient quasiment à cent pour cent de leur potentiel et auraient pu être récompensés pour toute leur débauche d’énergie. Je regrette qu’on ait pris ce but stupide sur une grave faute de marquage alors qu’on savait que les Marocains affectionnent les balles longues et le jeu aérien.
Mais, encore une fois, j’insiste sur le fait que l’équipe a montré un état d’esprit et une solidarité exemplaires”, dira Lang.
Et au-delà de cette grosse déception, qui prouve que la JSK est toujours à la recherche d’un avant-centre de première ligne, capable de mettre des balles au fond et de concrétiser toute la domination canalisée au fur et à mesure des rencontres de la présente saison, le coach kabyle était aussi ravi des premières prestations de Hocine Achiou qui a joué soixante-dix minutes pleines et du Nigérian qui a affiché de belles dispositions même s’il n’a joué qu’une vingtaine de minutes, en remplacement de Derrag qui alterna le bon et le moins bon. “Certes, nous sommes déçus par cette défaite alors que nous étions venus au Maroc avec la ferme intention de retourner la situation et de repartir en Algérie avec la qualification. Nous étions bien organisés en première mi-temps mais le jeu long des Marocains nous a perturbés en seconde période, ce qui nous a obligés à fournir beaucoup d’efforts pour endiguer tous leurs centres aériens mais ils ont fini par marquer ce but assassin qui a fini par nous déstabiliser. C’est quand même dommage car nous sommes restés dans le match même après le but. Nous avons joué notre va-tout sans pour autant être récompensés de tous nos efforts”, dira de son côté Achiou, qui aura prouvé qu’il n’avait rien d’un homme fini et que la suite du parcours ne peut être que prometteuse et pour Achiou et pour son nouveau club, la JSK.
Mohamed HAOUCHINE