Henin ne siègera pas
au CIO
L’EX-Nº1 MONDIALE de tennis a loupé le coche de toute justesse. Elle est recalée pour 69 voix.
Il n’y a pas que sur les stades que les athlètes belges échouent au pied du podium à Pékin. En terminant 5e du vote pour un poste à la commission des athlètes du Comité international olympique, Justine Henin est, en effet, passée à une place de la montre en or, en l’occurrence un poste de membre du CIO pour les huit années à venir.
Depuis les réformes qui ont suivi le scandale de l’élection de Salt Lake City pour les Jeux d’hiver 2002, où plusieurs membres du CIO s’étaient laissés acheter par la candidature américaine, les athlètes élisent directement leurs représentants (4 lors des Jeux d’été, 2 lors des Jeux d’hiver) au cours d’un vote qui se tient au village olympique pendant la durée des JO. Les candidats doivent disputer les Jeux en cours ou avoir participé aux Jeux précédents pour être éligibles. A Pékin, pas moins de 31 sportifs avaient posé leur candidature dont quelques grands noms comme le nageur Grant Hackett (Australie), les athlètes Wilson Kipketer (Danemark), Liu Xiang (Chine) et Paul Tergat (Kenya) ou les joueuses de tennis Amélie Mauresmo (France) et Arantxa Sanchez-Vicario (tennis).
Pour avoir une chance d’être élu dans ce scrutin, mieux vaut avoir derrière soi une grosse délégation d’athlètes, qu’elle soit nationale ou continentale, être le représentant d’un grand sport olympique ou avoir une grosse notoriété. Henin remplissait ce dernier critère, mais cela n’a visiblement pas suffi.
A Pékin, les quatre (ex-)athlètes qui ont émergé du scrutin auquel pouvaient prendre part les 10.500 sportifs présents au village (mais aussi à Qingdao et à Hong-Kong) sont le taekwondoka coréen Moon Dae-sung (3.220 votes), le nageur russe Alex Popov (1.903), l’escrimeuse allemande Claudia Bokel (1.836) et la volleyeuse cubaine Yumilka Ruiz Luaces (1.571). Justine Henin a fini 5e avec 1.502 voix, 69 trop peu, donc, pour passer…
La non-venue de l’ex-nº1 mondiale de tennis à Pékin, où elle était pourtant invitée par le COIB en tant qu’ancienne championne olympique, a sans doute joué un grand rôle dans sa non-élection. Dans ce type de vote, le lobbying est essentiel, sait-on de source bien informée. Justine Henin se serait montrée dans les tribunes ou au village, ne fût-ce qu’un jour ou deux, et elle serait passée. Mais elle a préféré ne pas venir en Chine. Elle va peut-être désormais le regretter.
au CIO
L’EX-Nº1 MONDIALE de tennis a loupé le coche de toute justesse. Elle est recalée pour 69 voix.
Il n’y a pas que sur les stades que les athlètes belges échouent au pied du podium à Pékin. En terminant 5e du vote pour un poste à la commission des athlètes du Comité international olympique, Justine Henin est, en effet, passée à une place de la montre en or, en l’occurrence un poste de membre du CIO pour les huit années à venir.
Depuis les réformes qui ont suivi le scandale de l’élection de Salt Lake City pour les Jeux d’hiver 2002, où plusieurs membres du CIO s’étaient laissés acheter par la candidature américaine, les athlètes élisent directement leurs représentants (4 lors des Jeux d’été, 2 lors des Jeux d’hiver) au cours d’un vote qui se tient au village olympique pendant la durée des JO. Les candidats doivent disputer les Jeux en cours ou avoir participé aux Jeux précédents pour être éligibles. A Pékin, pas moins de 31 sportifs avaient posé leur candidature dont quelques grands noms comme le nageur Grant Hackett (Australie), les athlètes Wilson Kipketer (Danemark), Liu Xiang (Chine) et Paul Tergat (Kenya) ou les joueuses de tennis Amélie Mauresmo (France) et Arantxa Sanchez-Vicario (tennis).
Pour avoir une chance d’être élu dans ce scrutin, mieux vaut avoir derrière soi une grosse délégation d’athlètes, qu’elle soit nationale ou continentale, être le représentant d’un grand sport olympique ou avoir une grosse notoriété. Henin remplissait ce dernier critère, mais cela n’a visiblement pas suffi.
A Pékin, les quatre (ex-)athlètes qui ont émergé du scrutin auquel pouvaient prendre part les 10.500 sportifs présents au village (mais aussi à Qingdao et à Hong-Kong) sont le taekwondoka coréen Moon Dae-sung (3.220 votes), le nageur russe Alex Popov (1.903), l’escrimeuse allemande Claudia Bokel (1.836) et la volleyeuse cubaine Yumilka Ruiz Luaces (1.571). Justine Henin a fini 5e avec 1.502 voix, 69 trop peu, donc, pour passer…
La non-venue de l’ex-nº1 mondiale de tennis à Pékin, où elle était pourtant invitée par le COIB en tant qu’ancienne championne olympique, a sans doute joué un grand rôle dans sa non-élection. Dans ce type de vote, le lobbying est essentiel, sait-on de source bien informée. Justine Henin se serait montrée dans les tribunes ou au village, ne fût-ce qu’un jour ou deux, et elle serait passée. Mais elle a préféré ne pas venir en Chine. Elle va peut-être désormais le regretter.