Les autorités saoudiennes ont dispersé des centaines de pèlerins syriens qui manifestaient pendant le pèlerinage annuel des musulmans à La Mecque, le Hadj, pour réclamer le départ du président syrien Bachar al Assad, a rapporté un journaliste de Reuters.
Les manifestants ont brandi des drapeaux de la rébellion syrienne et défilé en direction du pont des Djamarat, à Mina, une ville située à l'est de La Mecque où plus de trois millions de fidèles ont afflué.
"La Syrie vivra à jamais malgré toi Assad", ont clamé les manifestants en s'approchant des stèles symboles de Satan érigées sur le pont et que les pèlerins lapident, comme le veut le rituel.
"Nous ne voulons pas de Bachar, que tous les Syriens lèvent les bras!", ont-ils également crié.
"Nous voulons nous faire entendre parce que personne ne semble nous écouter", a déclaré Sabri, un Syrien de 27 ans qui vit en Arabie saoudite, brandissant le drapeau noir, blanc et vert de la rébellion. "Ce n'est pas une demande politique. C'est plutôt une manifestation humanitaire parce que la question syrienne est devenue un problème humanitaire", a-t-il ajouté.
Deux véhicules de police ont dispersé lentement les manifestants, les invitant à quitter les lieux à l'aide de haut-parleurs, a rapporté un témoin.
Les autorités saoudiennes ont clairement fait savoir qu'elles ne souhaitaient pas voir le pèlerinage de La Mecque se transformer en revendication politique, appelant les fidèles à se concentrer sur les rituels.
Le Hadj, qui a débuté mercredi et se termine mardi, fait partie des cinq piliers de l'islam et est considéré comme un devoir que chaque croyant valide doit accomplir au moins une fois dans sa vie.
Les manifestants ont brandi des drapeaux de la rébellion syrienne et défilé en direction du pont des Djamarat, à Mina, une ville située à l'est de La Mecque où plus de trois millions de fidèles ont afflué.
"La Syrie vivra à jamais malgré toi Assad", ont clamé les manifestants en s'approchant des stèles symboles de Satan érigées sur le pont et que les pèlerins lapident, comme le veut le rituel.
"Nous ne voulons pas de Bachar, que tous les Syriens lèvent les bras!", ont-ils également crié.
"Nous voulons nous faire entendre parce que personne ne semble nous écouter", a déclaré Sabri, un Syrien de 27 ans qui vit en Arabie saoudite, brandissant le drapeau noir, blanc et vert de la rébellion. "Ce n'est pas une demande politique. C'est plutôt une manifestation humanitaire parce que la question syrienne est devenue un problème humanitaire", a-t-il ajouté.
Deux véhicules de police ont dispersé lentement les manifestants, les invitant à quitter les lieux à l'aide de haut-parleurs, a rapporté un témoin.
Les autorités saoudiennes ont clairement fait savoir qu'elles ne souhaitaient pas voir le pèlerinage de La Mecque se transformer en revendication politique, appelant les fidèles à se concentrer sur les rituels.
Le Hadj, qui a débuté mercredi et se termine mardi, fait partie des cinq piliers de l'islam et est considéré comme un devoir que chaque croyant valide doit accomplir au moins une fois dans sa vie.