Projection exclusive à l’espace Plasti
“Automne, Octobre à Alger”
Par : Imène Amokrane
Vendredi dernier, l'espace Plasti du quotidien Algérie News a proposé la projection du film “Automne, Octobre à Alger” de Malik Lakhdar- Hamina. Ce long métrage a donc été projeté pour la première fois en Algérie. “Automne, Octobre à Alger” nous plonge dans l’année 1988, et les événements qui ont secoué le 5 octobre de la même année. Nous sommes à Alger, dans un quartier populaire, dans un petit appartement où vivent Djihad, sa femme et les autres membres de sa famille. à la suite des problèmes qui caractérisaient son époque, Djihad trouve en la musique du rock son refuge. Il passe son quotidien dans les escaliers du monument des Martyrs et trimbale sa guitare, en errant dans les rues d’Alger. Ses journées se ressemblent, entre le monument des Martyrs, le téléphérique, le studio de répétition et les rues d’Alger. Ses nuits, il les passe avec un clochard, qui balance des phrases sages malgré son ivresse. “On vous a volé votre enfance et maintenant on veut voler vos rêves”, dit ce vieil homme plein de sagesse, ce qui semblait être comme le déclic qui a changé la vie de Djihad.
Un beau jour, il tente de monter un concert en faveur des enfants du Sahel, en essayant de convaincre les autorités. C’est là qu’il se heurte au refus. Et c’est la déception. Il comprend alors que la jeunesse est méprisée et rien ne va plus. Djihad se rebelle et occupe la rue le 5 octobre 1988. Il représente dans ce film la jeunesse algérienne. Il n’était pas seul à manifester, des milliers d’Algériens sont sortis crier leur colère. Ils avaient détruit plusieurs infrastructures de l'État et des biens civils.
Et au cours de cette crise profonde, l’intégrisme tissait ses toiles.
Ce long métrage est réalisé par Malik Lakhdar-Hamina, fils du grand Mohamed Lakhdar Hamina, le seul Algérien et Arabe détenteur de la palme d’Or au Festival de Cannes (1975). Né en 1962 à Tunis, Malik a écrit plusieurs scénarios avant de réaliser en 1988 un moyen métrage intitulé “Un jour invraisemblable” et un long métrage en 1992 intitulé “Automne-Octobre à Alger”.
Le scénario a été écrit par Malik Lakhdar-Hamina et Arezki Bouaziz. Quant aux interprétations des rôles, ils ont tous bien été distribués, avec la participation des défunts Larbi Zekal, Rachid Farès, Azzedine Medjoubi, ainsi qu’Arezki Nabti, Sid Ahmed Agoumi, Malik Lakhdar-Hamina, Nina Koriz, Merwan LH, Mustapha El-Anka, François Bourcier.
“Automne, Octobre à Alger”
Par : Imène Amokrane
Vendredi dernier, l'espace Plasti du quotidien Algérie News a proposé la projection du film “Automne, Octobre à Alger” de Malik Lakhdar- Hamina. Ce long métrage a donc été projeté pour la première fois en Algérie. “Automne, Octobre à Alger” nous plonge dans l’année 1988, et les événements qui ont secoué le 5 octobre de la même année. Nous sommes à Alger, dans un quartier populaire, dans un petit appartement où vivent Djihad, sa femme et les autres membres de sa famille. à la suite des problèmes qui caractérisaient son époque, Djihad trouve en la musique du rock son refuge. Il passe son quotidien dans les escaliers du monument des Martyrs et trimbale sa guitare, en errant dans les rues d’Alger. Ses journées se ressemblent, entre le monument des Martyrs, le téléphérique, le studio de répétition et les rues d’Alger. Ses nuits, il les passe avec un clochard, qui balance des phrases sages malgré son ivresse. “On vous a volé votre enfance et maintenant on veut voler vos rêves”, dit ce vieil homme plein de sagesse, ce qui semblait être comme le déclic qui a changé la vie de Djihad.
Un beau jour, il tente de monter un concert en faveur des enfants du Sahel, en essayant de convaincre les autorités. C’est là qu’il se heurte au refus. Et c’est la déception. Il comprend alors que la jeunesse est méprisée et rien ne va plus. Djihad se rebelle et occupe la rue le 5 octobre 1988. Il représente dans ce film la jeunesse algérienne. Il n’était pas seul à manifester, des milliers d’Algériens sont sortis crier leur colère. Ils avaient détruit plusieurs infrastructures de l'État et des biens civils.
Et au cours de cette crise profonde, l’intégrisme tissait ses toiles.
Ce long métrage est réalisé par Malik Lakhdar-Hamina, fils du grand Mohamed Lakhdar Hamina, le seul Algérien et Arabe détenteur de la palme d’Or au Festival de Cannes (1975). Né en 1962 à Tunis, Malik a écrit plusieurs scénarios avant de réaliser en 1988 un moyen métrage intitulé “Un jour invraisemblable” et un long métrage en 1992 intitulé “Automne-Octobre à Alger”.
Le scénario a été écrit par Malik Lakhdar-Hamina et Arezki Bouaziz. Quant aux interprétations des rôles, ils ont tous bien été distribués, avec la participation des défunts Larbi Zekal, Rachid Farès, Azzedine Medjoubi, ainsi qu’Arezki Nabti, Sid Ahmed Agoumi, Malik Lakhdar-Hamina, Nina Koriz, Merwan LH, Mustapha El-Anka, François Bourcier.
