La FAF l’a décidé hier à l’issue de la réunion du bureau fédéral
L’EN aura un entraîneur étranger de haut niveau Réuni hier, le bureau fédéral de la FAF a confirmé l’information rapportée dans notre édition de lundi dernier faisant état de la décision de la Fédération algérienne de football d’opter officiellement pour un entraîneur étranger.
“Le bureau fédéral privilégie le recrutement d’un staff technique de haut niveau international”, lit-on dans le communiqué qui a sanctionné les travaux du BF. “Un appel à candidature va être lancé afin que soient choisis un sélectionneur et des techniciens parmi les plus compétents”, précise le communiqué de la FAF. Selon une source digne de foi, Raouraoua a annoncé aux membres du BF que le futur coach national sera connu avant la fin juin.
Comme il fallait bien s’y attendre, le BF est revenu sur la déconfiture de l’équipe nationale à Marrakech contre le Maroc (4-0) et reconnaît que “la défaite subie par notre équipe nationale, en terre marocaine, a profondément déçu, au même titre que les supporters, le président de la FAF et les membres du bureau fédéral, d’autant qu’elle hypothèque les chances de qualification de l’équipe nationale à la Coupe d’Afrique des nations 2012 (Gabon-Guinée équatoriale)”. Il y a lieu de rappeler que ces qualifications ont très mal débuté depuis le match nul concédé à domicile face à la Tanzanie, faisant perdre à l’équipe nationale deux précieux points. “Ceci étant, poursuit la FAF, en sport, la défaite, comme la victoire, constitue l’essence même de la confrontation sportive. Des cycles négatifs peuvent intervenir dans la vie des équipes nationales, les exemples sont foison. L’égypte, triple champion d’Afrique, le Cameroun et le Nigeria, pourtant dotés d’un palmarès prestigieux, subissent, à l’instar de notre équipe nationale, des revers inattendus lors de ces mêmes qualifications pour la CAN-2012.” Pour la FAF, la “fédération avait, à ce jour, privilégié les techniciens algériens (Saâdane puis Benchikha, ndlr) en leur donnant leur chance pour exercer au plus haut niveau, comme elle a mobilisé l’ensemble des moyens nécessaires à une gestion optimale de notre équipe nationale. Le bureau fédéral a pris acte de l’échec de cette option, et au vu des importantes échéances qui attendent l’équipe nationale, privilégie désormais le recrutement d’un staff technique de haut niveau international. Un appel à candidature va être lancé afin que soient choisis un sélectionneur et des techniciens parmi les plus compétents”. Et de préciser que “si, par le passé, les ressources financières ne permettaient pas cette option, il n’en n’est pas de même aujourd’hui. La fédération étant en mesure de payer les salaires adéquats, grâce à sa politique marketing”. Le bureau fédéral va plus loin que le simple constat de défaillance de l’équipe nationale et de ses deux derniers staffs locaux et suggère, en termes à peine voilés, un changement même dans l’effectif des Verts.
La FAF suggère un renouvellement de l’effectif des Verts
“Quant aux joueurs, même si la sélection dispose d’un potentiel important qui sera renforcé en permanence, il incombera au seul futur staff technique de procéder à une réévaluation technique de l’ensemble de sa composante, et ce, dans le but d’entamer un nouveau cycle dans les meilleures conditions possibles.” Le mot est lâché, nouveau cycle, ce qui laisse entendre qu’aux yeux de la FAF, des joueurs, pour ne pas dire une ossature, les mondialistes surtout, sont arrivés en fin de cycle. Et pour confirmer davantage ce changement de cap, la FAF “remercie” tout de même les acteurs du Mondial et de la CAN-2010. “Les joueurs évoluant à l’étranger se sont sacrifiés pour l’équipe nationale en se rendant disponibles, malgré les réticences, les sanctions sournoises que leur infligent leurs clubs respectifs, sans oublier les risques liés à leur emploi. Malgré cela, lors de ces deux dernières années, ils ont réussi l’exploit d’accéder à la demi-finale de la Coupe d’Afrique des nations (Angola 2010) et à se qualifier brillamment et vaillamment à la phase finale de la Coupe du monde (Afrique du Sud 2010), après une longue absence de vingt-quatre années. La joie, la liesse et le plaisir que cela a procuré à toute l’Algérie ne doivent pas être ternis, encore moins effacés des mémoires.” Ce qui laisse supposer que les héros font partie désormais de la mémoire des Algériens et, donc, du passé qu’il convient, certes, de ne pas salir, malgré la débâcle de Marrakech. Le BF n’épargne pas également dans son analyse acerbe les locaux. Jugez en : “L’analyse du football national démontre que la gestion obsolète des clubs et le niveau technique médiocre des compétitions nationales ne produisent plus des joueurs de haute qualité technique. Ceci est avéré, puisque les sélectionneurs ont, à chaque fois, injecté dans le groupe Algérie quelques joueurs issus du championnat national qui, malheureusement, à quelques exceptions près, ont été un échec. Pour y remédier, la FAF, dans le cadre d’une politique nouvelle, malgré les entraves et les difficultés de toutes sortes, a lancé, vaille que vaille, le professionnalisme dans l’espoir d’asseoir un système de formation performant avec la création obligatoire de centres de formation par les clubs professionnels, d’une part, et contribuer à l’élévation du niveau des joueurs, qui seront mis dans les conditions optimales de préparation dès lors qu’ils disposeront de tous les moyens nécessaires à leur épanouissement (conditions d’entraînement et de récupération optimales, moyens matériels, stabilité salariale, protection sociale…), d’autre part.
à ce titre, la création des sociétés sportives par actions (SSPA) s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre sur le terrain de cette politique de développement mais aussi dans l’optique d’assurer une meilleure gestion administrative et financière dans la transparence au seul bénéfice du développement de l’élite nationale.” La conclusion de la FAF annonce, en outre, que “l’équipe nationale va entamer un nouveau cycle avec la programmation de deux matchs amicaux en août et en novembre 2011 qui viendront s’ajouter aux deux matchs officiels programmés dans le cadre des éliminatoires de la CAN-2012 (Tanzanie et République centrafricaine). Ces matchs serviront de socle aux futures et importantes échéances de l’équipe nationale que sont les qualifications à la CAN-2013 et à la Coupe du monde, (Brésil 2014), qui débuteront à l’aube de l’année 2012. Ces deux objectifs, notamment celui de la qualification à la Coupe du monde de 2014, ne pourront être atteints qu’à la faveur d’une mobilisation générale, d’une parfaite organisation, d’un staff de haut niveau, des joueurs performants et à la solidarité de tous les acteurs et structures concernés, médias y compris”. Et de conclure que “la fédération demeure mobilisée et déploiera tous les efforts et tous les moyens nécessaires pour rebâtir une équipe nationale algérienne au niveau des espérances de tous”.
L’EN aura un entraîneur étranger de haut niveau Réuni hier, le bureau fédéral de la FAF a confirmé l’information rapportée dans notre édition de lundi dernier faisant état de la décision de la Fédération algérienne de football d’opter officiellement pour un entraîneur étranger.
“Le bureau fédéral privilégie le recrutement d’un staff technique de haut niveau international”, lit-on dans le communiqué qui a sanctionné les travaux du BF. “Un appel à candidature va être lancé afin que soient choisis un sélectionneur et des techniciens parmi les plus compétents”, précise le communiqué de la FAF. Selon une source digne de foi, Raouraoua a annoncé aux membres du BF que le futur coach national sera connu avant la fin juin.
Comme il fallait bien s’y attendre, le BF est revenu sur la déconfiture de l’équipe nationale à Marrakech contre le Maroc (4-0) et reconnaît que “la défaite subie par notre équipe nationale, en terre marocaine, a profondément déçu, au même titre que les supporters, le président de la FAF et les membres du bureau fédéral, d’autant qu’elle hypothèque les chances de qualification de l’équipe nationale à la Coupe d’Afrique des nations 2012 (Gabon-Guinée équatoriale)”. Il y a lieu de rappeler que ces qualifications ont très mal débuté depuis le match nul concédé à domicile face à la Tanzanie, faisant perdre à l’équipe nationale deux précieux points. “Ceci étant, poursuit la FAF, en sport, la défaite, comme la victoire, constitue l’essence même de la confrontation sportive. Des cycles négatifs peuvent intervenir dans la vie des équipes nationales, les exemples sont foison. L’égypte, triple champion d’Afrique, le Cameroun et le Nigeria, pourtant dotés d’un palmarès prestigieux, subissent, à l’instar de notre équipe nationale, des revers inattendus lors de ces mêmes qualifications pour la CAN-2012.” Pour la FAF, la “fédération avait, à ce jour, privilégié les techniciens algériens (Saâdane puis Benchikha, ndlr) en leur donnant leur chance pour exercer au plus haut niveau, comme elle a mobilisé l’ensemble des moyens nécessaires à une gestion optimale de notre équipe nationale. Le bureau fédéral a pris acte de l’échec de cette option, et au vu des importantes échéances qui attendent l’équipe nationale, privilégie désormais le recrutement d’un staff technique de haut niveau international. Un appel à candidature va être lancé afin que soient choisis un sélectionneur et des techniciens parmi les plus compétents”. Et de préciser que “si, par le passé, les ressources financières ne permettaient pas cette option, il n’en n’est pas de même aujourd’hui. La fédération étant en mesure de payer les salaires adéquats, grâce à sa politique marketing”. Le bureau fédéral va plus loin que le simple constat de défaillance de l’équipe nationale et de ses deux derniers staffs locaux et suggère, en termes à peine voilés, un changement même dans l’effectif des Verts.
La FAF suggère un renouvellement de l’effectif des Verts
“Quant aux joueurs, même si la sélection dispose d’un potentiel important qui sera renforcé en permanence, il incombera au seul futur staff technique de procéder à une réévaluation technique de l’ensemble de sa composante, et ce, dans le but d’entamer un nouveau cycle dans les meilleures conditions possibles.” Le mot est lâché, nouveau cycle, ce qui laisse entendre qu’aux yeux de la FAF, des joueurs, pour ne pas dire une ossature, les mondialistes surtout, sont arrivés en fin de cycle. Et pour confirmer davantage ce changement de cap, la FAF “remercie” tout de même les acteurs du Mondial et de la CAN-2010. “Les joueurs évoluant à l’étranger se sont sacrifiés pour l’équipe nationale en se rendant disponibles, malgré les réticences, les sanctions sournoises que leur infligent leurs clubs respectifs, sans oublier les risques liés à leur emploi. Malgré cela, lors de ces deux dernières années, ils ont réussi l’exploit d’accéder à la demi-finale de la Coupe d’Afrique des nations (Angola 2010) et à se qualifier brillamment et vaillamment à la phase finale de la Coupe du monde (Afrique du Sud 2010), après une longue absence de vingt-quatre années. La joie, la liesse et le plaisir que cela a procuré à toute l’Algérie ne doivent pas être ternis, encore moins effacés des mémoires.” Ce qui laisse supposer que les héros font partie désormais de la mémoire des Algériens et, donc, du passé qu’il convient, certes, de ne pas salir, malgré la débâcle de Marrakech. Le BF n’épargne pas également dans son analyse acerbe les locaux. Jugez en : “L’analyse du football national démontre que la gestion obsolète des clubs et le niveau technique médiocre des compétitions nationales ne produisent plus des joueurs de haute qualité technique. Ceci est avéré, puisque les sélectionneurs ont, à chaque fois, injecté dans le groupe Algérie quelques joueurs issus du championnat national qui, malheureusement, à quelques exceptions près, ont été un échec. Pour y remédier, la FAF, dans le cadre d’une politique nouvelle, malgré les entraves et les difficultés de toutes sortes, a lancé, vaille que vaille, le professionnalisme dans l’espoir d’asseoir un système de formation performant avec la création obligatoire de centres de formation par les clubs professionnels, d’une part, et contribuer à l’élévation du niveau des joueurs, qui seront mis dans les conditions optimales de préparation dès lors qu’ils disposeront de tous les moyens nécessaires à leur épanouissement (conditions d’entraînement et de récupération optimales, moyens matériels, stabilité salariale, protection sociale…), d’autre part.
à ce titre, la création des sociétés sportives par actions (SSPA) s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre sur le terrain de cette politique de développement mais aussi dans l’optique d’assurer une meilleure gestion administrative et financière dans la transparence au seul bénéfice du développement de l’élite nationale.” La conclusion de la FAF annonce, en outre, que “l’équipe nationale va entamer un nouveau cycle avec la programmation de deux matchs amicaux en août et en novembre 2011 qui viendront s’ajouter aux deux matchs officiels programmés dans le cadre des éliminatoires de la CAN-2012 (Tanzanie et République centrafricaine). Ces matchs serviront de socle aux futures et importantes échéances de l’équipe nationale que sont les qualifications à la CAN-2013 et à la Coupe du monde, (Brésil 2014), qui débuteront à l’aube de l’année 2012. Ces deux objectifs, notamment celui de la qualification à la Coupe du monde de 2014, ne pourront être atteints qu’à la faveur d’une mobilisation générale, d’une parfaite organisation, d’un staff de haut niveau, des joueurs performants et à la solidarité de tous les acteurs et structures concernés, médias y compris”. Et de conclure que “la fédération demeure mobilisée et déploiera tous les efforts et tous les moyens nécessaires pour rebâtir une équipe nationale algérienne au niveau des espérances de tous”.