Nadal éliminé en 3 sets, Murray qualifié
Open d’Australie : quarts Le N.1 mondial Rafael Nadal ne réalisera pas son Grand Chelem personnel, après avoir traversé comme une ombre son quarts de finale, laissant à son compatriote espagnol David Ferrer, vainqueur 6-4, 6-2, 6-3 mercredi, le billet pour la demie face à Andy Murray.
Le Majorquin ne réussira pas le Grand Chelem à cheval sur deux saisons. Après avoir remporté Roland-Garros, Wimbledon et l’US Open l’an dernier, il avait la possibilité de s’adjuger le quatrième tournoi majeur du circuit à la suite, ce que seul Rod Laver a accompli depuis le début de l’ère Open, sur la seule année 1969.
Nadal échoue pour la deuxième fois d’affilée en quarts de finale à Melbourne, après son abandon l’an dernier face à Andy Murray pour une lésion au genou droit.
Ferrer, 7e mondial, a su parfaitement exploiter le manque de rythme et d’allant de Nadal, qui a dû s’absenter pour subir des soins au début du premier set et portait au retour un bandage en haut de la cuisse gauche.
Le Valencian se hisse pour la deuxième fois de sa carrière à ce stade la compétition dans un tournoi du Grand Chelem, après une expérience à l’US Open 2007. Il s’était mis en confiance avant d’arriver en Australie, remportant avec classe le tournoi d’Auckland.
Contre Murray, N.5 mondial, le bilan comptable des confrontations est favorable à l’Espagnol: 3 à 2. Mais les trois victoires de Ferrer ont été acquises sur terre battue, les deux de l’Ecossais sur dur, comme en Australie...
Mine des mauvais jours
Mercredi, les premiers jeux avaient donné le ton d’une partie qui s’annonçait cauchemardesque pour Nadal. Ferrer remportait sa mise en jeu initiale et Nadal bataillait ensuite pour sauver la sienne, finalement préservée après un bon quart d’heure de lutte.
Affichant la mine des mauvais jours, il partait ensuite aux soins. A son retour, Ferrer, très agressif, mettait constamment la pression sur le service de son compatriote et creusait l’écart.
Si Nadal comblait son retard, il finissait par céder la manche sur son service, après 1h10 de combat.
Transpirant énormément - il a dû changer de T-shirt plusieurs fois - le Majorquin semblait se traîner sur le court, peut-être encore insuffisamment remis du virus grippal contracté à Doha.
Il parvenait toutefois à prendre le service de Ferrer en début de deuxième manche, mais son adversaire revenait dans la foulée. Efficace à la volée (7/7), Ferrer se détachait de nouveau à 4-2 et empochait la manche.
Le N.7 mondial conservait la même intensité lors du 3e set et Nadal ne parvenait plus à suivre, malgré quelques sursauts d’orgueil, non concrétisés au tableau d’affichage. Le Majorquin s’inclinait finalement après 2h32 de jeu et s’éclipsait quelques secondes après du court.
Murray perd un set puis passe
Andy Murray, nº 5 mondial, s’est qualifié pour les demi-finales de l’Open d’Australie, en évitant tant bien que mal le piège tendu par le surprenant ukrainien Alexandr Dolgopolov, 46 mondial, battu 7-5, 6-3, 6-7 (3), 6-3.
L’Ecossais atteint ainsi sa cinquième demi-fnale en Grand Chelem, la deuxième de suite à Melbourne où il avait été finaliste malheureux l’an dernier.
Jusqu’à mercredi, Murray n’avait pas perdu un set du tournoi, et n’avait jamais encaissé plus de 7 jeux par match. Mais, contre le fantasque ukrainien, il n’a pu s’astreindre à cette discipline.
Le 46e mondial, réputé pour ses traits de génie comme ses passages à vide, a entamé son match contre Murray de la même manière que les précédents, face à Jo-Wilfried Tsonga ou Robin Soderling : en perdant la première manche.
Les deux joueurs concédaient tour à tour deux fois leur mise en jeu dans le premier set. Murray, aussi handicapé par une première balle en berne (44 %), devait s’y reprendre à quatre fois pour enlever la manche, sur un magnifique retour sur la ligne.
Dolgopolov, qui avait réussi deux fois plus de coups gagnants que Murray lors du premier set, était moins en verve au second, tout en commettant encore de nombreuses fautes directes.
Murray, avec plus d’allant au service, en profitait pour se détacher.
Au troisième set, Dolgopolov retrouvait sa patte pour titiller Murray, et avec 23 coups gagnants contre seulement 7, poussait l’Ecossais au tie-break, qu’il remportait avec audace.
Cependant, le nº 5 mondial, agacé, répliquait en enfilant 4 jeux de suite dans la quatrième manche et concluait après 3 h 06 de jeu.
(D’après AFP.)
Open d’Australie : quarts Le N.1 mondial Rafael Nadal ne réalisera pas son Grand Chelem personnel, après avoir traversé comme une ombre son quarts de finale, laissant à son compatriote espagnol David Ferrer, vainqueur 6-4, 6-2, 6-3 mercredi, le billet pour la demie face à Andy Murray.
Le Majorquin ne réussira pas le Grand Chelem à cheval sur deux saisons. Après avoir remporté Roland-Garros, Wimbledon et l’US Open l’an dernier, il avait la possibilité de s’adjuger le quatrième tournoi majeur du circuit à la suite, ce que seul Rod Laver a accompli depuis le début de l’ère Open, sur la seule année 1969.
Nadal échoue pour la deuxième fois d’affilée en quarts de finale à Melbourne, après son abandon l’an dernier face à Andy Murray pour une lésion au genou droit.
Ferrer, 7e mondial, a su parfaitement exploiter le manque de rythme et d’allant de Nadal, qui a dû s’absenter pour subir des soins au début du premier set et portait au retour un bandage en haut de la cuisse gauche.
Le Valencian se hisse pour la deuxième fois de sa carrière à ce stade la compétition dans un tournoi du Grand Chelem, après une expérience à l’US Open 2007. Il s’était mis en confiance avant d’arriver en Australie, remportant avec classe le tournoi d’Auckland.
Contre Murray, N.5 mondial, le bilan comptable des confrontations est favorable à l’Espagnol: 3 à 2. Mais les trois victoires de Ferrer ont été acquises sur terre battue, les deux de l’Ecossais sur dur, comme en Australie...
Mine des mauvais jours
Mercredi, les premiers jeux avaient donné le ton d’une partie qui s’annonçait cauchemardesque pour Nadal. Ferrer remportait sa mise en jeu initiale et Nadal bataillait ensuite pour sauver la sienne, finalement préservée après un bon quart d’heure de lutte.
Affichant la mine des mauvais jours, il partait ensuite aux soins. A son retour, Ferrer, très agressif, mettait constamment la pression sur le service de son compatriote et creusait l’écart.
Si Nadal comblait son retard, il finissait par céder la manche sur son service, après 1h10 de combat.
Transpirant énormément - il a dû changer de T-shirt plusieurs fois - le Majorquin semblait se traîner sur le court, peut-être encore insuffisamment remis du virus grippal contracté à Doha.
Il parvenait toutefois à prendre le service de Ferrer en début de deuxième manche, mais son adversaire revenait dans la foulée. Efficace à la volée (7/7), Ferrer se détachait de nouveau à 4-2 et empochait la manche.
Le N.7 mondial conservait la même intensité lors du 3e set et Nadal ne parvenait plus à suivre, malgré quelques sursauts d’orgueil, non concrétisés au tableau d’affichage. Le Majorquin s’inclinait finalement après 2h32 de jeu et s’éclipsait quelques secondes après du court.
Murray perd un set puis passe
Andy Murray, nº 5 mondial, s’est qualifié pour les demi-finales de l’Open d’Australie, en évitant tant bien que mal le piège tendu par le surprenant ukrainien Alexandr Dolgopolov, 46 mondial, battu 7-5, 6-3, 6-7 (3), 6-3.
L’Ecossais atteint ainsi sa cinquième demi-fnale en Grand Chelem, la deuxième de suite à Melbourne où il avait été finaliste malheureux l’an dernier.
Jusqu’à mercredi, Murray n’avait pas perdu un set du tournoi, et n’avait jamais encaissé plus de 7 jeux par match. Mais, contre le fantasque ukrainien, il n’a pu s’astreindre à cette discipline.
Le 46e mondial, réputé pour ses traits de génie comme ses passages à vide, a entamé son match contre Murray de la même manière que les précédents, face à Jo-Wilfried Tsonga ou Robin Soderling : en perdant la première manche.
Les deux joueurs concédaient tour à tour deux fois leur mise en jeu dans le premier set. Murray, aussi handicapé par une première balle en berne (44 %), devait s’y reprendre à quatre fois pour enlever la manche, sur un magnifique retour sur la ligne.
Dolgopolov, qui avait réussi deux fois plus de coups gagnants que Murray lors du premier set, était moins en verve au second, tout en commettant encore de nombreuses fautes directes.
Murray, avec plus d’allant au service, en profitait pour se détacher.
Au troisième set, Dolgopolov retrouvait sa patte pour titiller Murray, et avec 23 coups gagnants contre seulement 7, poussait l’Ecossais au tie-break, qu’il remportait avec audace.
Cependant, le nº 5 mondial, agacé, répliquait en enfilant 4 jeux de suite dans la quatrième manche et concluait après 3 h 06 de jeu.
(D’après AFP.)