Doha rafle l’organisation de la coupe du monde
Qatar 2022 : une première pour le monde arabe
Le Qatar, désigné pays hôte de la Coupe du monde 2022 par la Fifa, jeudi à Zurich, est le premier pays arabe à avoir eu l’honneur d’organiser cet événement majeur. Le Qatar entend placer le football du Moyen-Orient et arabe sur “la carte du monde” et démontrer au monde entier ses grandes capacités d’organisation sportive. “Nous avons remporté le pari d’être entrés en compétition avec de grands pays (états-Unis, Japon, Corée du Sud, Australie). Avec cette victoire, le Qatar place le (football du) Moyen-Orient sur la carte du monde”, a déclaré le secrétaire général de son comité olympique, cheikh Saoud Ben Abderrahmane, sur la chaîne Al-Jazeera du Qatar. Le choix du Qatar s'est effectué au 4e et dernier tour. Ce pays arabe a devancé le grand favori américain par 14 voix contre 8, après les sorties du Japon, de la Corée du Sud et de l'Australie. Une explosion de joie à Doha avait accompagné l'annonce du choix du Qatar comme organisateur de la phase finale du Mondial 2022. Des milliers de Qataris rassemblés sur la corniche et les grandes places à Doha pour célébrer cette victoire assimilée à “un triomphe” dans beaucoup de pays arabes. En Algérie, cette consécration a été perçue, par les techniciens, comme un “moment historique” pour les pays arabes et musulmans, voire un tournant pour le football mondial. “C'est une fierté pour les pays arabes et musulmans que le Qatar organise la Coupe du monde 2022. Je suis certain que ce pays pourra accueillir cet événement planétaire dans les meilleures conditions eu égard aux capacités qu'il recèle”, a indiqué à l'APS, le sélectionneur de l'équipe d'Algérie, Abdelhak Benchikha. “Le Qatar a déjà démontré ses capacités d'organisation, pour avoir accueilli plusieurs compétitions internationales de haut niveau”, a-t-il ajouté. Pour le président de la Ligue nationale de football, M. Mohamed Mecherara, l'attribution au Qatar de l'organisation de la Coupe du monde 2022 marque “un tournant dans le football mondial (...) C'est merveilleux, c'est un rêve pour tous les pays arabes qui se réalise aujourd'hui”. “Le Qatar est un petit pays en termes de superficie, mais un grand pays en termes de moyens et d'hommes. J'étais impressionné par les grandes capacités de réalisation de ce pays, contenues dans le dossier de candidature présenté à la Fifa”, a ajouté le responsable de la Ligue nationale de football. Au Koweït, le président de la Fédération nationale de football, cheikh Talal al-Fahd, y voit “un succès pour toute la région du Golfe, et au-delà pour tous les Arabes”, alors que son homologue des émirats arabes unis, Mohamed Khalfane al-Rimithi, est convaincu que “le Qatar, qui avait réussi auparavant à organiser de grandes manifestations sportives, va réussir avec excellence en accueillant le Mondial 2022”. à Zurich, le président de la Fifa, Joseph Blatter, partisan de la mondialisation du ballon rond, s'est dit “heureux, car il est question de développement du football”. Pour sa part, le sélectionneur espagnol, Vicente Del Bosque, a exprimé ses félicitations au Qatar pour sa désignation comme pays organisateur du Mondial 2022. L'ex-star du football anglais, David Beckham, ambassadeur de la candidature de l'Angleterre, malgré sa déception après l'échec de la candidature de son pays, a lui aussi rendu hommage aux Qataris pour leur victoire. “C'est un pays important. Je suis sûr que la Fifa en sera fière.” Au Qatar, dès l'annonce des résultats, des embouteillages monstres se sont formés sur la route longeant la corniche, particulièrement illuminée en début soirée. “En organisant une Coupe du monde, le Qatar aura fait honneur à tous les Arabes.”
La qualité comme choix
La désignation du Qatar, petit pays arabe du Golfe, pour organiser le Mondial 2022 de football est une victoire de la “qualité” sur la “quantité”, a dit, jeudi à l'AFP, le ministre d'état qatari des Affaires étrangères. “C'est la première fois qu'un pays arabe, qu'un pays du Moyen-Orient sera hôte d'un Mondial. Cela montre que nous faisons partie du monde et pouvons contribuer de façon positive”, a déclaré Ahmed Ben Abdallah Al-Mahmoud, en marge d'une réunion à Khartoum, au Soudan. Cette victoire “n'est pas une question de taille ou de quantité, mais de qualité. Si vous comparez, vous allez vous rendre compte qu'il y a plusieurs petits pays qui ont fait de grandes choses pour la communauté internationale. Et c'est ce que nous voulons au Qatar”, a-t-il ajouté. “Du monde musulman aux citoyens du Qatar, tout le monde est heureux” de cette désignation, a encore dit le ministre, tout sourire. En choisissant ce minuscule pays du Moyen-Orient (11 427 km2, 1,7 million d'habitants), devenu en quelques années un acteur majeur de la région dans le domaine du sport et de la culture, la Fifa a opté pour l'audace et continué à défricher de nouveaux territoires, après avoir ouvert la porte à l'Asie en 2002 (Japon-Corée du Sud) et à l'Afrique en 2010 (Afrique du Sud). Le ministre d'état des Affaires étrangères du Qatar, pays hôte du processus de paix pour le Darfour (ouest du Soudan), effectue actuellement une tournée au Soudan avec le médiateur en chef Djibril Bassolé afin de prendre le pouls de la population sur les pourparlers de paix. “Pareil”, note Robert Khoury, un Libanais de 25 ans.
Qatar 2022 : une première pour le monde arabe
Le Qatar, désigné pays hôte de la Coupe du monde 2022 par la Fifa, jeudi à Zurich, est le premier pays arabe à avoir eu l’honneur d’organiser cet événement majeur. Le Qatar entend placer le football du Moyen-Orient et arabe sur “la carte du monde” et démontrer au monde entier ses grandes capacités d’organisation sportive. “Nous avons remporté le pari d’être entrés en compétition avec de grands pays (états-Unis, Japon, Corée du Sud, Australie). Avec cette victoire, le Qatar place le (football du) Moyen-Orient sur la carte du monde”, a déclaré le secrétaire général de son comité olympique, cheikh Saoud Ben Abderrahmane, sur la chaîne Al-Jazeera du Qatar. Le choix du Qatar s'est effectué au 4e et dernier tour. Ce pays arabe a devancé le grand favori américain par 14 voix contre 8, après les sorties du Japon, de la Corée du Sud et de l'Australie. Une explosion de joie à Doha avait accompagné l'annonce du choix du Qatar comme organisateur de la phase finale du Mondial 2022. Des milliers de Qataris rassemblés sur la corniche et les grandes places à Doha pour célébrer cette victoire assimilée à “un triomphe” dans beaucoup de pays arabes. En Algérie, cette consécration a été perçue, par les techniciens, comme un “moment historique” pour les pays arabes et musulmans, voire un tournant pour le football mondial. “C'est une fierté pour les pays arabes et musulmans que le Qatar organise la Coupe du monde 2022. Je suis certain que ce pays pourra accueillir cet événement planétaire dans les meilleures conditions eu égard aux capacités qu'il recèle”, a indiqué à l'APS, le sélectionneur de l'équipe d'Algérie, Abdelhak Benchikha. “Le Qatar a déjà démontré ses capacités d'organisation, pour avoir accueilli plusieurs compétitions internationales de haut niveau”, a-t-il ajouté. Pour le président de la Ligue nationale de football, M. Mohamed Mecherara, l'attribution au Qatar de l'organisation de la Coupe du monde 2022 marque “un tournant dans le football mondial (...) C'est merveilleux, c'est un rêve pour tous les pays arabes qui se réalise aujourd'hui”. “Le Qatar est un petit pays en termes de superficie, mais un grand pays en termes de moyens et d'hommes. J'étais impressionné par les grandes capacités de réalisation de ce pays, contenues dans le dossier de candidature présenté à la Fifa”, a ajouté le responsable de la Ligue nationale de football. Au Koweït, le président de la Fédération nationale de football, cheikh Talal al-Fahd, y voit “un succès pour toute la région du Golfe, et au-delà pour tous les Arabes”, alors que son homologue des émirats arabes unis, Mohamed Khalfane al-Rimithi, est convaincu que “le Qatar, qui avait réussi auparavant à organiser de grandes manifestations sportives, va réussir avec excellence en accueillant le Mondial 2022”. à Zurich, le président de la Fifa, Joseph Blatter, partisan de la mondialisation du ballon rond, s'est dit “heureux, car il est question de développement du football”. Pour sa part, le sélectionneur espagnol, Vicente Del Bosque, a exprimé ses félicitations au Qatar pour sa désignation comme pays organisateur du Mondial 2022. L'ex-star du football anglais, David Beckham, ambassadeur de la candidature de l'Angleterre, malgré sa déception après l'échec de la candidature de son pays, a lui aussi rendu hommage aux Qataris pour leur victoire. “C'est un pays important. Je suis sûr que la Fifa en sera fière.” Au Qatar, dès l'annonce des résultats, des embouteillages monstres se sont formés sur la route longeant la corniche, particulièrement illuminée en début soirée. “En organisant une Coupe du monde, le Qatar aura fait honneur à tous les Arabes.”
La qualité comme choix
La désignation du Qatar, petit pays arabe du Golfe, pour organiser le Mondial 2022 de football est une victoire de la “qualité” sur la “quantité”, a dit, jeudi à l'AFP, le ministre d'état qatari des Affaires étrangères. “C'est la première fois qu'un pays arabe, qu'un pays du Moyen-Orient sera hôte d'un Mondial. Cela montre que nous faisons partie du monde et pouvons contribuer de façon positive”, a déclaré Ahmed Ben Abdallah Al-Mahmoud, en marge d'une réunion à Khartoum, au Soudan. Cette victoire “n'est pas une question de taille ou de quantité, mais de qualité. Si vous comparez, vous allez vous rendre compte qu'il y a plusieurs petits pays qui ont fait de grandes choses pour la communauté internationale. Et c'est ce que nous voulons au Qatar”, a-t-il ajouté. “Du monde musulman aux citoyens du Qatar, tout le monde est heureux” de cette désignation, a encore dit le ministre, tout sourire. En choisissant ce minuscule pays du Moyen-Orient (11 427 km2, 1,7 million d'habitants), devenu en quelques années un acteur majeur de la région dans le domaine du sport et de la culture, la Fifa a opté pour l'audace et continué à défricher de nouveaux territoires, après avoir ouvert la porte à l'Asie en 2002 (Japon-Corée du Sud) et à l'Afrique en 2010 (Afrique du Sud). Le ministre d'état des Affaires étrangères du Qatar, pays hôte du processus de paix pour le Darfour (ouest du Soudan), effectue actuellement une tournée au Soudan avec le médiateur en chef Djibril Bassolé afin de prendre le pouls de la population sur les pourparlers de paix. “Pareil”, note Robert Khoury, un Libanais de 25 ans.