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Festival d'Oran du film arabe

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1cool Festival d'Oran du film arabe Mar 18 Déc - 21:39

olib

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Festival d'Oran du film arabe


Des comédiens égyptiens se disent déterminés à lutter pour leur liberté


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zoom | © El watan
Le comédien égyptien Sameh Al Soreity, lors du festival...

Le comédien égyptien Sameh Al Soreity, lors du festival d'Oran

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Les comédiens égyptiens Rania Farid Chawki, Wafaa Al Hakim et Sameh Al Soreityont déclaré, lundi soir à l'hôtel Royal à Oran, leur détermination à lutter pour la liberté artistique dans leur pays et contre toutes formes de censure.




Oran

De notre envoyé spécial

«Personne ne peut nous empêcher de créer et personne ne peut limiter notre liberté. Je ne pense pas que cette Constitution va aller loin(le référendum sur le projet de la Constitution a eu lieu le 15 décembre, NDR). La volonté du peuple est celle de Dieu. Et le peuple a toujours le dernier mot », a déclaré Sameh Al Soreity lors d'une conférence de presse en marge du sixième Festival d'Oran du film arabe, en présence des jeunes cinéastes Romany Sade ( « Froid de novembre », court métrage) et Hicham Haddad (« Khemssa ou khemissa », court métrage). «Le peuple égyptien s'est révolté pour reconquérir ses droits et ses libertés. Il s'est révolté pour dire non aux erreurs et aux dérives. Il s'est soulevé pour améliorer ses conditions de vie, pour que les gens soient bien soignés, bien éduqués. Qu'on appelle cela comme on veut, mais il y a un changement en Egypte. C'est cela l'essentiel. Sans cette révolte, il n'y aurait pas de « demain » pour les égyptien », a soutenu, pour sa part, Wafaa Al Hakim.

«Les feuilletons télévisés, les films, les pièces de théâtre étaient le carburant de la révolte du 25 janvier 2011. L'art mettait à nue l'ampleur de la corruption et de la répression du régime. J'ai peur que durant la prochaine période l'art sera traité comme il l'a été pendant ces trente dernières années. L'art, depuis l'époque de Djamel Abdelnacer, était considéré comme un moyen de divertissement, une forme d'expression occasionnelle. Seules des initiatives de certains artistes ont permis de tordre le cou à cette vision », a souligné, pour sa part, Sameh Al Soreity. Ceci avant d'ajouter :«Nous avons fait la Révolution pour que l'art retrouve sa véritable place. L'art, qui a aidé à faire chuter un régime répressif, doit participer aujourd'hui à la reconstruction de l'Égypte et à l'unité de la nation arabe . Nous ne craignons rien, car c'est nous même qui construisons notre avenir. Le peuple ne s'est pas soulevé pour que sa révolution bénéficie à une seule faction. Nous n'avons pas peur de « l'ikhwanisation » de l'Etat comme nous n'avions pas eu peur de la « britannisation » ou de la « francisation » de l'État dans le passé. La faction qui n'exprime pas la volonté de tout le peuple finit par chuter».

Le front de défense de la liberté de création est, selon lui, toujours présent sur le terrain. « Nous sommes contre la division du rang des artistes. Nous ne voulons plus entendre parler de « liste noire » comme cela avait existé du temps du régime déchu. Chaque artiste doit avoir la position qu'il veut. Il ne doit être jugé que sur son travail(...) Nous avons aucun crainte de la censure. L'espace de la liberté ne peut pas se réduire après une Révolution provoquée par la quête de la liberté et de la dignité »,a soutenu Sameh Al Soreity. «Nous venons d'Egypte, d'El Tahrir, de la chaleur de la Révolution. Il n'y a pas d'art d'après la révolution. L'art a été la flamme qui a provoqué cette révolution. Les artistes ont toujours l'imagination qui prévoit les choses. Le cinéma égyptien a contribué à éveiller les consciences et a actionné la sonnette d'alarme. Le cinéma, qui a existé avant la révolution, va continuer d'exister après », a enchaîné Wafaa Al Hakim.

Selon elle, l'art post-révolution doit exprimer de nouvelles idées et poursuivre le combat des hommes libres. Rania Farid Chawki, qui visite l'Algérie pour la première fois, s'est dite ravie par la grande considération qu'ont les algériens pour son père. « L'amour des algériens pour Farid Chawki me fait sentir que je ne suis pas du tout étrangère en Algérie. Je suis parmi ma famille », a-t-elle dit. Elle a soutenu avoir plus de préférence pour les feuilletons télévisés que pour le cinéma. « La production cinématographique a chuté en Égypte. Les film produits ne sont pas tous de bonne qualité. On m'a fait des propositions pour des rôles qui ne me plaisent pas. Actuellement, il n'existe aucun pays arabe, où il n'y a pas de télévision. Mais, il y a des pays où des salles de cinéma n'existent pas . En Égypte, les stars du cinéma reviennent à la télévision. La télévision est plus populaire que le cinéma», a ajouté Rania Farid Chawki qui a rencontré un succès d'estime lors du feuilleton « Khatem Souleiman », diffusé durant le Ramadhan 2012.

Elle a joué aux côtés du comédien Khaled Al Sawi. Sameh Al Soreity a regretté la faible présence du cinéma algérien en Égypte. « L'élite égyptienne connait la qualité des films algériens mais le grand public l'ignore. L'État algérien doit, à mon avis, soutenir davantage le cinéma pour que les films voyagent, arrivent au public arabe, en Chine ou ailleurs. Je parle aussi du soutien à la culture algérienne, pas des produits occidentaux faits par des algériens vivant à l'étranger », a-t-il déclaré. «A chaque fois que nous sommes invités par l'Algérie, nous répondons sans réfléchir. La relation entre l'Algérie et l'Égypte est profonde. Nous avons en commun un long parcours de combat. Le patrimoine culturel algérien est dense, servi par la pluralité. Même si l'Algérie n'a pas produit beaucoup de films, son cinéma est particulier. Un cinéma qui a connu le succès », a-t-il ajouté.

Fayçal Métaoui

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