à la veille de la rencontre amicale Algérie-Gabon
Saâdane : “Je crains le match contre la Tanzanie”
Lors de la conférence de presse animée, hier, au complexe olympique Mohamed-Boudiaf, le coach national s’est exprimé sur le premier match amical de l’EN après le Mondial, demain face au Gabon, ainsi que sur plusieurs autres points, entre autres son maintien à la tête du staff technique des Verts, la prochaine compagne des éliminatoires de la CAN-2012, le renforcement du staff technique et le cas Chaouchi. Rabah Saâdane a fait savoir que “l’objectif du stage et de la joute amicale de demain est de faire l’évaluation de l’état des joueurs sur le plan médical et de la préparation. Faire tourner l’effectif dans la perspective de préparer le premier match officiel contre la Tanzanie où nous seribs appelés à faire des changements qui dépendront de la forme des joueurs d’ici le jour j”. Jusqu’à hier, 20 joueurs ont rejoint le stage en attendant Abdoun qui arrivera aujourd’hui. L’entraîneur des Verts a décidé de libérer deux joueurs, en l’occurrence Abdelkader Laïfaoui, laissé à la disposition de son équipe sétifienne, et Medhi Lacen qui poursuit des soins à cause d’une pubalgie. À propos du second et, à moins d’un mois de la première sortie officielle contre la Tanzanie, sa participation serait compromise. “Il sera difficile de le récupérer”, selon Saâdane. “Lacen était prédestiné à passer sur le billard. Son club a toutefois jugé utile d’éviter l’opération et de le mettre sous un programme de soins pour le remettre sur pied. On va le laisser le temps qu’il faut pour se rétablir complètement de sa blessure, afin de ne pas commettre la même erreur que d’autres joueurs”, a-t-il expliqué. En parlant d’erreur avec d’autres joueurs, Saâdane a-t-il voulu parler de Megheni ? La question lui a été posée, mais le coach national s’est très vite ressaisi. “Ce n’est pas de Megheni que j’ai voulu parler”, il persiste et signe qu’“il n’y avait pas d’erreur avec Megheni”. Outre la blessure de Lacen, le staff technique des Verts est confronté, à quelques semaines du début des éliminatoires, à un autre problème, celui de la compétitivité des joueurs où un grand nombre d’entre eux n’ont pas débuté la compétition alors que d’autres sont toujours sans club. “La plupart des joueurs n’ont repris le service avec leurs équipes que depuis le 15 juillet. Il est clair que techniquement ils ne seront pas prêts”, a avoué Saâdane, qui ne cache pas ses appréhensions quant à cette première sortie officielle contre la Tanzanie. “Je crains ce premier match qui intervient dans une période difficile pour nous. Le mois de septembre a été toujours le plus difficile pour l’EN. Nous ne serons pas du même niveau que la Coupe du monde. Ça va être très difficile, surtout qu’on aura en face un adversaire tanzanien de très bonne valeur et qu’il va falloir compter avec dans ce groupe des éliminatoires”, affirme le sélectionneur algérien. Et d’ajouter : “Nous allons essayer de gérer cette période très délicate, du mieux que l’on peut”.
“Voilà pourquoi je suis resté”
Rabah Saâdane, qui a été reconduit par la FAF dans son poste jusqu’en 2012, s’est aussi exprimé sur les raisons qui l’ont poussé à poursuivre l’aventure à la tête des Verts. “Il est vrai que c’était décidé pour moi de partir après le Mondial. J’étais fatigué, je l’avoue. Mais le discours du premier responsable de la FAF a été clair. Il ne fallait pas laisser la sélection dans l’expectative, surtout en cette période très difficile”, affirme-t-il. Et de poursuivre : “Après un petit congé, je me suis remis dans le bain. J’avoue qu’aujourd’hui je mesure plus la responsabilité de ma mission qui consiste à préserver la même dynamique. Ce qu’on a pu bâtir jusque-là est le résultat d’un travail de trois saisons. Je sais que je ne suis pas éternel dans ce poste, mais je ne pouvais renoncer à tout ce qu’on a pu faire jusque-là sans marquer une période de transition bien étudiée afin de garantir à l’EN d’avancer dans le bon sens”. À propos de l’objectif qu’il lui a été assigné par l’instance fédérale, à savoir la finale de la CAN-2012, le coach des Verts a une autre vision des choses. “Son” objectif est de sortir indemne et d’arracher la qualification dans un groupe qu’il juge “très difficile” , avant de penser au podium au prochain tournoi continental. “Mon principal objectif est de qualifier l’EN à la prochaine CAN. Il faut savoir que le Mondial fait partie du passé. On doit redescendre sur terre, se remettre sérieusement au travail et préparer comme il se doit ces éliminatoires. Nous avons hérité d’un groupe difficile et nous sommes l’équipe à battre”, met en garde Saâdane qui attend le début des différents championnats afin de reprendre son travail de prospection dans le but d’étoffer l’effectif des Verts et trouver les solutions quant à ses différentes lacunes, notamment dans le côté droit de la défense.
“On n’a pas lésé Chaouchi”
Par ailleurs, le premier responsable technique des Verts s’est étalé sur l’éventualité du renforcement du staff technique après, notamment le départ de son désormais ex-deuxième adjoint, Lamine Kebir, auquel il a rendu hommage. Cette question n’est, décidément, pas une priorité pour le patron technique national. “Depuis la fin du Mondial, il y a eu quelques démissions au niveau de l’EN. On a donc décidé de mettre en place un plan pour réorganiser et étoffer les postes vacants. On prendra le temps pour faire le choix selon la nécessité et le profil recherché”, dira à ce sujet Saâdane, qui met l’accent sur “l’algérinialité du staff”, écartant ainsi toute éventualité de nomination d’un technicien étranger à ses côtés. Concernant la mise à l’écart du gardien Fawzi Chaouchi pour des raisons disciplinaires à cause de son comportement pendant le Mondial : “C’est un gars qui a beaucoup de qualités, mais il doit comprendre qu’en équipe nationale, on n’est pas dans son club. Quand on fait partie d’une sélection, on doit se comporter dignement que ce soit avec ses coéquipiers ou avec ses responsables. S’il veut revenir, il doit changer”, indique Saâdane. Pourquoi Chaouchi est le seul à être sanctionné alors que d’autres joueurs étaient aussi coupables de mauvais comportements en Afrique du Sud ? Saâdane a répondu que “dans toutes les équipes, il se passe des choses pendant une compétition. C’est à nous (staff technique) de juger la gravité des fautes. Je suis en tout cas persuadé qu’on ne l’a pas lésé”, souligne-t-il. L’entraîneur des Verts a, néanmoins, réitéré que “les portes de l’EN seront toujours grandes ouvertes aux joueurs les plus en forme et qui répondent aux critères de sélection”.
Saâdane : “Je crains le match contre la Tanzanie”
Lors de la conférence de presse animée, hier, au complexe olympique Mohamed-Boudiaf, le coach national s’est exprimé sur le premier match amical de l’EN après le Mondial, demain face au Gabon, ainsi que sur plusieurs autres points, entre autres son maintien à la tête du staff technique des Verts, la prochaine compagne des éliminatoires de la CAN-2012, le renforcement du staff technique et le cas Chaouchi. Rabah Saâdane a fait savoir que “l’objectif du stage et de la joute amicale de demain est de faire l’évaluation de l’état des joueurs sur le plan médical et de la préparation. Faire tourner l’effectif dans la perspective de préparer le premier match officiel contre la Tanzanie où nous seribs appelés à faire des changements qui dépendront de la forme des joueurs d’ici le jour j”. Jusqu’à hier, 20 joueurs ont rejoint le stage en attendant Abdoun qui arrivera aujourd’hui. L’entraîneur des Verts a décidé de libérer deux joueurs, en l’occurrence Abdelkader Laïfaoui, laissé à la disposition de son équipe sétifienne, et Medhi Lacen qui poursuit des soins à cause d’une pubalgie. À propos du second et, à moins d’un mois de la première sortie officielle contre la Tanzanie, sa participation serait compromise. “Il sera difficile de le récupérer”, selon Saâdane. “Lacen était prédestiné à passer sur le billard. Son club a toutefois jugé utile d’éviter l’opération et de le mettre sous un programme de soins pour le remettre sur pied. On va le laisser le temps qu’il faut pour se rétablir complètement de sa blessure, afin de ne pas commettre la même erreur que d’autres joueurs”, a-t-il expliqué. En parlant d’erreur avec d’autres joueurs, Saâdane a-t-il voulu parler de Megheni ? La question lui a été posée, mais le coach national s’est très vite ressaisi. “Ce n’est pas de Megheni que j’ai voulu parler”, il persiste et signe qu’“il n’y avait pas d’erreur avec Megheni”. Outre la blessure de Lacen, le staff technique des Verts est confronté, à quelques semaines du début des éliminatoires, à un autre problème, celui de la compétitivité des joueurs où un grand nombre d’entre eux n’ont pas débuté la compétition alors que d’autres sont toujours sans club. “La plupart des joueurs n’ont repris le service avec leurs équipes que depuis le 15 juillet. Il est clair que techniquement ils ne seront pas prêts”, a avoué Saâdane, qui ne cache pas ses appréhensions quant à cette première sortie officielle contre la Tanzanie. “Je crains ce premier match qui intervient dans une période difficile pour nous. Le mois de septembre a été toujours le plus difficile pour l’EN. Nous ne serons pas du même niveau que la Coupe du monde. Ça va être très difficile, surtout qu’on aura en face un adversaire tanzanien de très bonne valeur et qu’il va falloir compter avec dans ce groupe des éliminatoires”, affirme le sélectionneur algérien. Et d’ajouter : “Nous allons essayer de gérer cette période très délicate, du mieux que l’on peut”.
“Voilà pourquoi je suis resté”
Rabah Saâdane, qui a été reconduit par la FAF dans son poste jusqu’en 2012, s’est aussi exprimé sur les raisons qui l’ont poussé à poursuivre l’aventure à la tête des Verts. “Il est vrai que c’était décidé pour moi de partir après le Mondial. J’étais fatigué, je l’avoue. Mais le discours du premier responsable de la FAF a été clair. Il ne fallait pas laisser la sélection dans l’expectative, surtout en cette période très difficile”, affirme-t-il. Et de poursuivre : “Après un petit congé, je me suis remis dans le bain. J’avoue qu’aujourd’hui je mesure plus la responsabilité de ma mission qui consiste à préserver la même dynamique. Ce qu’on a pu bâtir jusque-là est le résultat d’un travail de trois saisons. Je sais que je ne suis pas éternel dans ce poste, mais je ne pouvais renoncer à tout ce qu’on a pu faire jusque-là sans marquer une période de transition bien étudiée afin de garantir à l’EN d’avancer dans le bon sens”. À propos de l’objectif qu’il lui a été assigné par l’instance fédérale, à savoir la finale de la CAN-2012, le coach des Verts a une autre vision des choses. “Son” objectif est de sortir indemne et d’arracher la qualification dans un groupe qu’il juge “très difficile” , avant de penser au podium au prochain tournoi continental. “Mon principal objectif est de qualifier l’EN à la prochaine CAN. Il faut savoir que le Mondial fait partie du passé. On doit redescendre sur terre, se remettre sérieusement au travail et préparer comme il se doit ces éliminatoires. Nous avons hérité d’un groupe difficile et nous sommes l’équipe à battre”, met en garde Saâdane qui attend le début des différents championnats afin de reprendre son travail de prospection dans le but d’étoffer l’effectif des Verts et trouver les solutions quant à ses différentes lacunes, notamment dans le côté droit de la défense.
“On n’a pas lésé Chaouchi”
Par ailleurs, le premier responsable technique des Verts s’est étalé sur l’éventualité du renforcement du staff technique après, notamment le départ de son désormais ex-deuxième adjoint, Lamine Kebir, auquel il a rendu hommage. Cette question n’est, décidément, pas une priorité pour le patron technique national. “Depuis la fin du Mondial, il y a eu quelques démissions au niveau de l’EN. On a donc décidé de mettre en place un plan pour réorganiser et étoffer les postes vacants. On prendra le temps pour faire le choix selon la nécessité et le profil recherché”, dira à ce sujet Saâdane, qui met l’accent sur “l’algérinialité du staff”, écartant ainsi toute éventualité de nomination d’un technicien étranger à ses côtés. Concernant la mise à l’écart du gardien Fawzi Chaouchi pour des raisons disciplinaires à cause de son comportement pendant le Mondial : “C’est un gars qui a beaucoup de qualités, mais il doit comprendre qu’en équipe nationale, on n’est pas dans son club. Quand on fait partie d’une sélection, on doit se comporter dignement que ce soit avec ses coéquipiers ou avec ses responsables. S’il veut revenir, il doit changer”, indique Saâdane. Pourquoi Chaouchi est le seul à être sanctionné alors que d’autres joueurs étaient aussi coupables de mauvais comportements en Afrique du Sud ? Saâdane a répondu que “dans toutes les équipes, il se passe des choses pendant une compétition. C’est à nous (staff technique) de juger la gravité des fautes. Je suis en tout cas persuadé qu’on ne l’a pas lésé”, souligne-t-il. L’entraîneur des Verts a, néanmoins, réitéré que “les portes de l’EN seront toujours grandes ouvertes aux joueurs les plus en forme et qui répondent aux critères de sélection”.