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Les joueurs de l’EN agressés au Caire

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olib

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A 48h du match face à l’equipe egyptienne
Les joueurs de l’EN agressés au Caire



Le bus de l'équipe nationale algérienne est tombé jeudi après midi dans un véritable traquenard Caire. Trois joueurs ont été blessés. Rafik Saifi a été légèrement touché à la main Rafik Halliche et khaled Lemouchia ont été blessés à la tête.


Les vitres du bus ont été défoncées par des pavés lancés par des supporteurs égyptiens malgré l’escorte des services de sécurité Le ministre algérien des affaires étrangère Mourad Medelci a qualifié cette attaque de grave et a demandé aux autorités égyptiennes de prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité des joueurs de l’équipe national et des supporteurs algériens présents en Egypte. L’ambassadeur d’Egypte en Algérie a été convoqué jeudi soir au siège du ministère des affaires étrangères à Alger pour donner des explications sur cet incident. L’Algérie a condamné cet acte et a manifesté sa réprobation. Le président de la république Abdelaziz Bouteflika suit personnellement l’évolution de cette affaire. Une décision de la FIFA est attendue aujourd’hui vendredi concernant l’incident dont ont étaient victime les joueurs de l’équipe nationale Algérienne.

olib

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Après le guet-apens contre les verts : Le ton monte entre Alger et Le Caire
Après l’agression des Verts hier entre l’aéroport du Caire et l’hôtel par des supporters égyptiens, le ton est monté d’un cran entre Alger et Le Caire. Mourad Medelci, le ministre des Affaires étrangères, a qualifié cette attaque de « grave » et a sommé les Egyptiens de « garantir la sécurité de l’équipe algérienne et de ses supporters ». Le gouvernement algérien n’a pas attendu la decision de la FIFA qui doit être annoncée aujourd’hui pour convoquer l’ambassadeur égyptien, Abdelaziz Chouki Sif Nasr.




Le Caire (Égypte) : De notre envoyé spécial

Le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, Madjid Bouguerra, lui a fait part de « la consternation des autorités algériennes devant cet incident qui a causé des blessures graves à certains joueurs de l’équipe nationale et de la profonde préoccupation des autorités algériennes à ce sujet. » En guise de réponse, les Egyptiens ont à leur tour appelé Abdelkader Hadjar, l’ambassadeur algérien. Ce dernier, qui se trouvait dans la voiture qui suivait le bus attaqué, en compagnie d’El Hachemi Djiar, le ministre de la Jeunesse et des Sports, a raconté la scène de l’agression par trois groupes de supporters égyptiens et a accusé les responsables de la fédération égyptienne d’être « des menteurs ». Mourad Medelci a, de son côté, déclaré « être prêt à toute éventualité. » « Que chacun prenne ses responsabilités. La justice prendra les décisions appropriées », a-t-il ajouté. Vers 22h30, le commissaire au match, le Soudanais Kamel Haddad, le commissaire de la sécurité de la FIFA, Walter Gagg et le contrôleur de la FIFA, le Marocain Mohammed Bahou sont arrivés à l’hôtel pour discuter avec les joueurs et la délégation algérienne. Si l’annulation du match d’aujourd’hui semble peu probable, la FIFA devrait lancer un avertissement à la fédération égyptienne de football et la sanctionner d’une amende. El Hachemi Djiar a quant à lui voulu rassurer les supporters en déclarant que les joueurs « se portent bien » et que le moral de la sélection est au « beau fixe ».

Rappel
Le président de la FAF, M. Raouraoua, a indiqué, en début de semaine, avoir examiné avec son homologue égyptien, Samir Zaher et avec le président du Conseil national égyptien du sport, Hassen Saqr, les voies et moyens pour assurer un bon déroulement de cette rencontre qui devrait se dérouler, malgré son importance, dans le meilleur esprit sportif et au-dessus de tout chauvinisme. Le président Bouteflika avait, par le biais de son représentant, Abdelaziz Belkhadem, dépêché à Charm El Cheikh, avait envoyé un message aux Egyptiens : « Les relations entre les deux peuples sont profondes et ne doivent pas être ternies par un match de football ». Les faits d’hier soir démontrent que les appels au calme n’ont pas été pris en considération. Les supporters des deux camps ont trouvé sur internet un terrain d’affrontement propice avant un match décisif pour la qualification au Mondial 2010 de football, au point que les autorités à Alger, comme celles du Caire, ont multiplié les appels au calme et à la responsabilité.


Les joueurs de l’EN agressés au Caire Arton1431979c7b9

Par Yazid Ouahib

kaouther

kaouther
Roi (reine) du forum
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mais ga3 rahoum ygoulou belli les agraissions chej3ouhoum ktar ils veront les egyptiens

olib

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kaouther a écrit:mais ga3 rahoum ygoulou belli les agraissions chej3ouhoum ktar ils veront les egyptiens
ahh oui c'est vrai, ca donne de la rage de la hargne pour gagner. mai sj'ai jamais pu croire que les egyptiens peuvent etres salauds a ce point. Evil or Very Mad Evil or Very Mad Evil or Very Mad klekh

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Quatre joueurs blessés lors de l’attaque du bus de l’E.N. par des hooligans égyptiens
Ce qui s’est réellement passé à l’entrée de l’Iberotel



Bouillonnante plaine mais inattendu lieu de haine, la petite place qui sépare l’aéroport international du Caire de l’Iberotel aura été, l’espace d’une courte randonnée aux mille dangers, le terrain d’un terrible traquenard dont a été victime l’équipe nationale au cours de son expéditif trajet vers son Q. G.

Arrivée au Caire à 16 heures en provenance de Florence, la sélection nationale n’a d’ailleurs pas tardé à quitter la grande enceinte aéroportuaire par la porte 4, celle réservée habituellement aux V. I. P.
À l’abri des regards indiscrets puisque coupés du monde extérieur comme l’ont souhaité du reste les responsables de la Fédération algérienne de football, les coéquipiers de Rafik Saïfi étaient très loin de se douter qu’au moment où ils se prêtaient aux rapides formalités douanières d’usage, la vingtaine de journalistes et photographes représentant les différents organes de presse algériens ayant dépêché au Caire leurs envoyés spéciaux étaient en train de vivre un véritable cauchemar en plein jour. Déjà que pour arriver à proximité de cette porte 4 du gigantesque aérodrome cairote, les envoyés spéciaux de la presse algérienne ont dû montrer patte blanche aux responsables de l’impressionnant cordon sécuritaire mis en place pour… empêcher ces professionnels “algériens” d’approcher leur équipe nationale.

Les journalistes attaqués à l’aéroport, un enfant matraqué
Le mot d’ordre était, en fait, de tenir ces journalistes éloignés des Verts. À ce black-out qui n’avait pourtant pas lieu d’être est venu s’ajouter, outre une rigidité de ce service d’ordre cairote, la menace rampante d’un hétéroclite groupe de supporters égyptiens qui se tenait non loin des Algériens.
Le pire faillit même se produire lorsque cette grappe humaine, dont le nombre dépassait aisément les 500, entreprit de sauter la barrière qui séparait les deux “camps” pour “charger” les journalistes algériens au milieu desquels une dizaine de supporters des verts s’étaient glissé, le tout dans un climat de tension symbolisé par ces chants très hostiles à tout ce qui se rapporte au DZ. “C’est de la provocation et une honte ! Comment osez-vous les laisser faire alors que l’un de vos agents est allé même jusqu’à frapper cet enfant âgé à peine d’une dizaine d’années ? Regardez cet hématome à l’épaule ! Regardez bien, car vos hommes qui lui ont fait cela !” s’emporte d’ailleurs l’un de ces supporters algériens venus accueillir les Verts, en montrant l’épaule d’un gamin qu’il tenait par la main, avant d’entonner, en chœur avec les autres membres de ce groupe réduit d’inconditionnels de l’EN, l’hymne national à la face du dispositif sécuritaire égyptien. Mais alors qu’ils avaient fait preuve d’intransigeance avec les Algériens en les entourant d’un cordon de sécurité qui les empêchait même d’avancer ou de reculer dans un périmètre réduit, les éléments de l’ordre égyptien ont, par contre, été très coopératifs avec leurs compatriotes en leur laissant la liberté de faire (presque) tout ce qu’ils voulaient.

Fumigènes égyptiens contre l’hymne algérien !
C’est ainsi que quelques durs sont allés même jusqu’à escalader un grand pylône en haut duquel trônait une grande affiche publicitaire pour hisser les couleurs égyptiennes avant de dégoupiller un fumigène qui allait rapidement être suivi d’un autre. À ce moment, l’autocar transportant les poulains de Rabah Saâdane avait déjà quitté son arrêt du devant de ladite porte V. I. P. pour foncer à vive allure vers l’établissement hôtelier qui devait servir de quartier général en attendant le jour J. Mais bien qu’au passage éclair de la délégation algérienne, d’où l’on pouvait juste voir un drapeau national brandi à même la vitre par le gardien de but remplaçant Fawzi Chaouchi, le ton soit vite monté chez cette grappe humaine égyptienne qui s’est alors déchaînée, on pensait que c’en était fini de cet accueil si spécial et tellement xénophobe dont les journalistes, photographes algériens et supporters algériens ont souffert beaucoup plus que les joueurs. Mais c’était mal connaître les “frères” égyptiens et leurs méthodes d’intimidation à l’occasion desquelles ils rivalisent de machiavélisme. En fait, au moment où ce groupe qui avait visiblement à charge de “souhaiter”, à sa manière, la bienvenue à nos compatriotes, un autre groupe, qui se tenait à quelques mètres seulement de l’entrée principale de l’hôtel, était déjà en place et n’attendait que les Verts pour mettre à exécution son plan de bataille.

Portail fermé, sécurité affaiblie et rafales de pierres enchaînées
Sitôt arrivé à hauteur de l’Iberotel après avoir fait le rond-point qu’un jet de pierre séparait de l’aéroport, l’autocar transportant la délégation nationale a ainsi été, au moment même où il avait ralenti devant le portail de l’hôtel étrangement fermé, pris sous un déluge de grosses pierres, lancées à bout portant par un groupe d’ultras égyptiens qui s’étaient scindés en deux pour occuper les deux parties de la chaussée et ne rater aucune cible, en l’absence énigmatique d’un quelconque cordon sécuritaire.
Sous ces coups de boutoir en forme d’une violente et incessante rafale de grosses pierres, presque toutes les vitres de l’autocar des Verts volèrent en éclats.
Dénombrant quatre blessés, mais surtout paniquée et sous le choc d’une telle attaque par surprise, l’équipe nationale venait d’avoir un réel avant-goût de ce que sera son séjour en terre égyptienne. Au black-out imposé par l’impossibilité d’accéder à l’intérieur de l’hôtel et de s’enquérir de visu de l’état ou de la gravité des blessures des sociétaires de l’EN, “sur décision de votre fédération”, insiste la “garde” égyptienne, les représentants des différents organes de presse seront, dans le même cadre spatio-temporel, confrontés à l’inflexibilité du service de sécurité local, subitement redevenu efficace, sitôt “l’attaque préméditée” contre les coéquipiers de Mourad Meghni exécutée.

Halliche, Lemouchia, Saïfi et Belhadj, victimes d’une agression calculée
La nouvelle relative à l’identité des blessés que sont le milieu de terrain Khaled Lemouchia (trois points de suture derrière la tête), le défenseur central Rafik Halliche (deux points de suture au front), l’attaquant Rafik Saïfi au bras ainsi que l’entraîneur des gardiens de but Salem Belhadj s’étant confirmée, l’interrogation principale des journalistes algériens couvrant l’événement tournait autour de l’état d’esprit dans lequel se trouvait justement la composante humaine des Verts, dont la majorité est composée de professionnels n’ayant certainement jamais vécu pareille mésaventure dans leurs clubs respectifs.
Une communication officielle émanant des responsables de l’EN devenait de plus en plus nécessaire, d’où l’insistance des envoyés spéciaux des médias algériens auprès de ceux qui veillaient au grain et qui scrutaient tout ce qui bouge devant l’imposant portail sur glissière faisant office de premier barrage “policier” à l’entrée de l’espace hôtelier.
Mais au moment où une intervention de Mohamed Raouraoua semblait inévitable pour donner, côté algérien, une interprétation officielle à ce cauchemar égyptien, c’est contre toute attente que le ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Hachemi Djiar, ira à la rencontre des journalistes pour un bulletin d’information oral sous la forme d’un point de presse improvisé sur… le trottoir !

Ballet diplomatique à l’Iberotel
Voulant relativiser, rassurant et faisant preuve d’une grande retenue, Hachemi Djiar répondra aux interrogations qui lui ont été posées, non sans inviter à son tour ses interlocuteurs à en faire autant et à ne pas donner des proportions alarmantes ou alarmistes à propos de ce qui venait de se passer. Les minutes s’égrenaient et la tension ne baissait toujours pas, maintenue qu’elle l’aura été par ces informations de montée du mercure populaire au bled, où la nouvelle de “l’agression caractérisée et préméditée” dont a été victime l’équipe nationale aura déjà fait le tour des chaumières, des cafés maures, des places sportives et des fiefs d’inconditionnels d’El-Khadra.
20h17 exactement, un autre ministre, celui des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci en l’occurrence, arriva à son tour, visiblement en urgence, au lieu d’hébergement des Verts. Premiers pas en sautant de voiture et déjà premiers mots dénotant un grand dépit. “Désolant, vraiment désolant... ”, sera ainsi l’expression lancée par un Medelci pressant le pas sous la pression de sa garde rapprochée qui ne souhaitait, apparemment pas qu’il rate la réunion d’urgence regroupant à l’intérieur de l’hôtel toutes les hautes sphères dirigeantes algériennes. À sa sortie, M. Medelci sera, par contre, plus explicite en levant le voile sur la position de “l’Algérie officielle” vis-à-vis de cette arrivée mouvementée et maculée de sang. Le ballet diplomatique se poursuivra, aux portes de l’hôtel, avec l’aller-retour de l’ambassadeur algérien au Caire, M. Abdelkader Hadjar, dont les propos, plus virulents et plus tranchants, n’ont laissé place à aucune ambiguïté.
Question de battre en brèche à force d’arguments les affirmations fabulatrices du président de la Fédération égyptienne de football Samir Zaher qui, dès son entrée à l’Ibrotel, lancera à la face des responsables algériens un message qui n’a de cohérent et de logique que son absurdité.

Fabulation de Zaher et ce chauffeur qui accuse un ministre !
“Nous avons établi un rapport et nous détenons même des preuves qui démontrent que ce sont les supporters algériens qui ont attaqué votre bus. D’ailleurs, ces supporters qui vous ont pris pour cible avaient des fumigènes en main. Et sur ce point, vous savez très bien que ce genre de trucs sont étrangers aux mœurs égyptiennes !” annonce, à ce sujet, en toute déraison, Samir Zaher.
Pour avoir, assurément, le même don pour les calomnies, le chauffeur égyptien du car ayant transporté l’EN affirme, lui, que “ce sont les joueurs algériens qui ont brisé les vitres de l’intérieur”. “Même leur ministre (de la Jeunesse et des Sports, ndlr) m’a agressé et m’a subtilisé la clef du véhicule”, témoigne-t-il aux différents éléments du service d’ordre local, dont des “experts” de la police scientifique.
N’ayant, selon toute vraisemblance, aucunement tardé à faire la part des choses et à revenir dans le monde réel après un intermède “horreur et frayeur”, fort heureusement sans dégâts consistants, les poulains de Rabah Saâdane, loin de l’inquiétude qui avait soufflé un vent de panique sur toute l’Algérie, ont, de l’autre côté de l’ex-hôtel Movambic, retrouvé même leur esprit de compétiteurs dans l’âme, effectuant, pour l’anecdote, une séance d’entraînement assez légère dans le jardin de l’hôtel où ils séjourneront tout au long de leur cinquantaine d’heures de présence en terre cairote.

Les Verts se galvanisent, s’entraînent et scandent “vive l’Algérie !”
Mais avant de rechausser leurs crampons, certains joueurs, à l’image de Rafik Saïfi, se sont fait un devoir de transmettre leurs téléphones portables à des amis intermédiaires proches de quelques supports médiatiques afin de faire circuler, sur le net, les vidéos montrant l’attaque dont ils ont été victimes quelques minutes auparavant.
Une preuve irréfutable montrant, en temps réel, l’attaque de l’intérieur de l’autocar de l’EN ainsi que les éléments blessés. Un témoignage filmé qui contraste on ne peut plus clairement avec les preuves abstraites et qui ne tiennent même pas la route du sieur Samir Zaher.
Un devoir de vérité que se sont ainsi fait les Saïfi and co avant d’aller se changer les idées à l’occasion d’une séance qui s’est déroulée dans une ambiance décontractée, croit-on d’ailleurs savoir.
Il ne pouvait, du reste, en être autrement, venant de la part d’un groupe qui, en dépit du guet-apens dont il a été victime quelques minutes plutôt, pénétra à l’hôtel, non pas en courant baissant la tête ou se couvrant le visage, mais plutôt en conquérants, la tête bien haute et en reprenant en chœur le fameux et indémodable “One, two, three, viva l’Algérie”.
Une manière de s’exorciser contre cette malédiction des arrivées piégées d’équipes algériennes au Caire, dont un nouveau, inattendu et tellement incroyable chapitre est venu noircir davantage le tableau et envenimer une relation réciproque qui n’a, version foot, absolument rien à voir avec une quelconque fraternité.

R. B.

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Le match égypte-Algérie maintenu pour aujourd’hui
La main molle de la Fifa



Le suspense n’aura duré finalement que quelques heures. Le match Égypte-Algérie aura bel et bien lieu aujourd’hui à partir de 18h30 (heure algérienne) au stade du Caire et ce, malgré l’agression sauvage dont a été victime la délégation algérienne à son arrivée, jeudi, dans la capitale égyptienne.

Ainsi en a décidé la puissante fédération internationale de football (Fifa), même si cette dernière reconnaît en filigrane la véracité des accusations algériennes. En fait, la Fifa a préféré se limiter à adresser une mise en demeure, certes caustique, aux autorités égyptiennes, dans laquelle elle indique qu’elle prend acte de l’agression perpétrée par des supporters égyptiens contre l’équipe nationale algérienne, sur la foi des rapports qui lui ont été adressés par ses membres présents au Caire.
La Fifa invite donc les dirigeants locaux à assurer la sécurité totale des Algériens durant leur séjour en Égypte et les avertit contre toute récidive. Dans le cas où un incident similaire viendrait à se reproduire, écrit la Fifa dans sa correspondance envoyée à la fédération égyptienne, elle n’hésiterait pas à décréter l’annulation pure et simple de la rencontre avec les conséquences que cela engendrerait.
Autrement dit, dans le cas où les Verts viendraient à être ne serait-ce que perturbés de nouveau, la Fifa sera appelée à donner match gagné sur tapis vert à l’Algérie.
La mise en garde de l’instance mondiale du football ne s’arrête cependant pas là, puisqu’elle a exigé hier “des garanties officielles de la part des plus hautes autorités pour qu’aucun incident ne se produise avant, pendant et après le match”.
Ces garanties devaient être envoyées hier avant 18 heures à la Fifa sous peine de décisions plus radicales de la part de celle-ci.
Cette décision satisfait-elle la partie algérienne ? Sans doute non, car le ministre de la jeunesse et des sports, M. Hachemi Djiar, lors de son point de presse jeudi soir, avait laissé entendre que la rencontre pouvait être annulée. Un lapsus qui, en fait, trahissait son souhait de voir le match reprogrammé en dehors de l’Égypte.
Pourquoi donc n’a-t-elle pas franchi le Rubicon en reportant sine die la rencontre ?
La question mérite d’être posée, lorsqu’on sait que devant des situations pareilles, elle avait pris déjà des décisions plus sévères. On se rappelle le fameux match Égypte-Zimbabwe de 1993 qui, en dépit de la victoire des locaux par deux buts à un, a été rejoué, à huis clos, en terrain neutre, plus précisément à Lyon suite à la blessure à la tête du célèbre gardien zimbabwéen Bruce Grobelaar par un projectile lancé des tribunes. Le Zimbabwe l’avait alors remporté 1 à 0 au stade Gerland et avait, ainsi, passé ce tour des éliminatoires du mondial-1994 aux dépens des Pharaons.
D’ailleurs, le code disciplinaire de la Fifa prévoit le déroulement de la rencontre sur terrain neutre (article 66 du CD) en cas d’infraction grave. Du coup, on déduit que la Fifa a estimé que l’agression perpétrée contre les Algériens n’est pas suffisamment grave pour décider le report du match

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Les précédents cairotes


L’accueil scandaleux réservé par les supporters cairotes à notre équipe nationale n’est pas un fait nouveau pour les égyptiens. Les menaces, les intimidations, voire les agressions physiques, ont été, depuis belle lurette “l’arme de guerre” que les égyptiens n’ont jamais hésité à utiliser pour tenter de déstabiliser leurs adversaires avant et pendant le match. Ces pratiques d’un autre âge ont privé le football de ce pays d’une deuxième participation de suite pour le mondial-1994. Tout le monde se souvient du fameux match Égypte-Zimbabwe, disputé en juin 1993, comptant pour le 1er tour des éliminatoires du mondial américain, et ce fumigène lancé par le public cairote sur le gardien Grobbelaar. Le match s’était terminé sur la victoire des pharaons 2 à 1. Cependant, la Fifa avait décidé de faire rejouer la rencontre en France, à Lyon, et les pharaons s’étaient fait battre 2 à 1 et du coup étaient éliminés de la course pour le mondial. Le guet-apens de jeudi n’est donc pas nouveau dans le comportement d’un peuple qu’on dit héritier d’une civilisation millénaire.
Plusieurs sélections l’avaient connu avant nous sur le sol égyptien. L’orgue ivoirien, emmené par la star Didier Drogba, l’a vérifié à ses dépens, lui qui a fait l’objet d’intimidation avant la finale de la CAN-2006. On se rappelle le buteur du club anglais de Chelsea qui avait dénoncé le traitement hostile réservé aux siens par les égyptiens et les menaces dont ils avaient fait l’objet par les supporters tout au long de la route vers le stade. C’est dire qu’aucun adversaire, quel que soit son standing, ne peut échapper à la furia des ultra-égyptiens dont l’hostilité augmente davantage lorsqu’il s’agit d’adversaire maghrébin. Le Maroc et la Tunisie avaient, eux aussi, connu pareilles mésaventures lors de leur passage en terre égyptienne

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Témoignage d’un membre de la fédération de Blatter


Un membre de la Fédération internationale de football (Fifa) présente au Caire, M. Walter Gagg, raconte à l'AFP avoir vu “des bris de verre et des taches de sang” sur le plancher du bus de l'équipe d'Algérie, attaquée jeudi par des jets de pierres entre l'aéroport et son hôtel. M. Gagg n'a pas assisté au caillassage du bus deux jours avant le match décisif entre l'Égypte et l'Algérie pour la qualification au Mondial-2010, mais a immédiatement recueilli les éléments factuels pour rédiger le rapport de la Fifa sur l'incident.
“Nous étions à l'aéroport, et nous l’avons quitté quand l'équipe d'Algérie est montée dans son bus, commence M. Gagg. L'hôtel se trouve à 400-500 mètres à vol d'oiseau. Nous n'avons pas pu voir ce qui s'est passé derrière nous.”
“Le président de la Fédération algérienne nous a appelés pour nous dire qu'il se passait quelque chose et qu'il y avait des joueurs blessés, poursuit-il. À l'hôtel, nous avons constaté que le bus devant l'hôtel était dans un très mauvais état, avec toutes les vitres cassées et sur le plancher des bris de verre et des taches de sang.” “Nous sommes montés au 4e étage pour voir la délégation algérienne, continue le représentant de la Fifa. Nous avons constaté que trois joueurs avaient été blessés : Kaled Lemmouchia au cuir chevelu, Rafik Halliche au-dessus de l'œil, à l'arcade sourcilière, et Rafik Saïfi au bras. L'entraîneur des gardiens a été commotionné.” “Ils ont été soignés par le médecin de l'équipe nationale. On ne peut pas parler de blessés superficiels. Avec les points de suture, il faut voir si ces joueurs peuvent jouer de la tête. Le médecin doit encore se prononcer”, précise-t-il.

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L’arbitre Damon a oublié son équipement à Addis-Abeba


Aussi invraisemblable que cela puisse paraître, l’arbitre sud-africain M. Jérôme Darmon, qui dirigera aujourd'hui dans le chaudron Cairo Stadium, le choc Égypte-Algérie, a oublié ses bagages à Addis-Abeba, la capitale éthiopienne. En effet, la FIFA lui a réservé l’itinéraire suivant : Johannesburg-Addis-Abeba-Le Caire. Durant son transit par l’Éthiopie, il a embarqué vers Le Caire sans son sac qui contient son équipement sportif et les accessoires. Une fois sur place, il s’est rendu compte que son sac est resté à Addis-Abeba.

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L’affaire des supporters sans billets
Toujours pas de solution



L’affaire des supporters algériens, qui sont présents ici au Caire mais sans billets d’entrée au Cairo Stadium, a failli dégénérer lors de la journée de jeudi.

Quelques supporters se sont rassemblés au siège de l’ambassade d’Algérie au Caire pour réclamer une solution à leur situation désolante. “Cela fait trois jours que nous venons au siège de l’ambassade dans l’espoir de trouver une solution mais nous ne voyons rien venir. Les responsables ici nous ont promis pourtant de récupérer 150 billets sur les 2 000 qui avaient été rapatriés lundi à Alger. Mais rien n’y fit, et aujourd’hui, ils nous disent qu’ils ne peuvent rien faire pour nous. C’est rageant. Notre représentation diplomatique a le devoir de venir en aide aux Algériens à l’étranger, elle est faite pour ça”, nous dira un supporter dépité.
Au niveau de l’ambassade, un responsable rétorquera qu’il na jamais été question de vendre des billets ici au Caire, mais que “nous cherchons toujours une solution à ce problème avec les autorités égyptiennes auxquelles nous avons effectivement demandé un quota de billets pour ces supporters et nous attendons toujours”.
Les 2 000 billets d’entrée au stade ont été “rapatriés” à Alger sur décision des autorités algériennes pour être vendus sur le sol algérien. Lundi, les 2 000 billets ont été en effet remis par l’ambassade d’Algérie au Caire à Air Algérie qui les a donc acheminés vers Alger. Mais le plus grave dans cette affaire est qu’ils sont nombreux ces Algériens arrivés au Caire pour voir la rencontre de football en espérant acheter le billet sur place. Or, il faut savoir que les autorités égyptiennes ont décidé qu’en dehors des 2 000 billets réservés à la partie algérienne, aucun sésame ne sera cédé aux Algériens. Même ceux qui s’aventureront à l’acheter au marché noir risquent d’être refoulés le jour du match au stade.
Omar, rencontré devant l’agence d’Air Algérie, est désarçonné. “Je suis venu d’Alger pour voir le match et là je découvre que les billets seront vendus à Alger, ce n’est pas normal. J’ai déboursé mes économies pour voir l’équipe de mon pays et voilà que je risque de rater l’évènement. Que vais-je faire ? Dois-je retourner à Alger pour ramener le billet ?” dit-il sur un ton amer. Il attend des nouvelles de l’ambassade pour trouver une solution. “L’ambassade a promis de nous aider, nous attendons ; dans le pire des cas, je vais acheter le billet chez les Égyptiens et je vais entrer au stade en harraga”, ajoute-t-il.
Un fan des Verts de Relizane avoue qu’il n’a rien compris à la situation. “Je ne sais pourquoi ils ont pris cette décision de vendre les billets à Alger, alors que le match se déroule au Caire. Nous avons été pris au dépourvu, il fallait dire ça bien avant. Maintenant, c’est trop tard, j’espère juste qu’il n’y aura pas de passe-droit”, souligne-t-il.

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Les joueurs de l’EN agressés au Caire 154vn

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