A la fin du match, il faisait quasiment nuit. Regrettez-vous que le match n'ait pas été interrompu ?
ROGER FEDERER: "C'était impossible de jouer. C'est dur pour moi, de perdre le plus grand tournoi du monde sur une question de lumière. Mais c'est comme ça... (...) Je ne voyais presque plus contre qui je jouais."
Comment expliquez-vous avoir manqué autant de balles de break dans les deux premiers sets (1 sur 12)?
R.F: "Je n'ai pas été heureux des points que j'ai joués dans les deux premiers sets. J'ai souffert en début de match, dans des conditions difficiles et parfois, Rafa a fait des coups formidables."
Ce match restera comme un des plus grands matches de l'histoire, sinon le plus grand...
R.F: "Ce n'est pas à moi de juger si c'est le meilleur match. Cela a été une dure bataille, âpre. On a joué serré jusqu'au bout. Mais il faut un vainqueur et un perdant. Il n'y a pas de match nul."
Est-ce une immense déception?
R.F: "C'est de loin ma plus dure défaite."
Que ressentez-vous, en ce moment?
R.F: (Larmes aux yeux) "Rien. Pas grand chose."
Et perdre contre un joueur comme Nadal, ce n'est pas une consolation?
R.F: "Non. Zéro. Le match est fini, je suis déçu, je suis cassé. C'était sans doute un très beau match à voir. Mais là... Il faut laisser un peu de temps et essayer de recommencer à bien jouer dans le futur."
Vous êtes encore plus déçus qu'après votre défaite à Paris?
R.F: "Il n'y a pas de comparaison possible. Ici, c'est le désastre. A Paris, c'était rien. Au contraire. Vous êtes peut-être contents du match. Pas moi..."
Désormais, Nadal menace votre statut de N.1...
R.F: "Ecrivez ce que vous voulez. Moi je vais essayer de recommencer à bien jouer, de gagner les jeux Olympiques et l'US Open."