Le Royaume-Uni ouvre
ses archives sur les ovnis
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Crédits photo : Chris BROWN/REA
Le ministère britannique de la Défense a publié mercredi tous les documents sur les observations d'objets volants non identifiés entre 1978 et 1987 au Royaume-Uni.
Deux petits hommes verts qui tentent d'enlever un pêcheur, une soucoupe volante au-dessus de Waterloo Bridge à Londres et des lumières colorées se déplaçant dans le ciel au-dessus de Liver­pool. Entre 1978 et 1987, le Royaume-Uni a reçu la visite d'étranges visiteurs, si l'on en croit les cen­taines de témoignages dévoilés hier à l'occasion de l'ouverture des archives secrètes du ministère de la Défense britannique sur les ovnis.
Les documents concernés ont été déclassifiés et sont désormais disponibles sur le site Internet des Archives nationales britanniques. Ils seront accessibles gratuitement pendant un mois.
L'initiative n'est pas une première. En mars 2007, le Centre national d'études spatiales (Cnes), en France, avait déjà mis en ligne ses dossiers sur les phénomènes aérospatiaux non identifiés (PAN). Selon les officiels du ministère de la Défense britannique, 90 % des té­moignages sont liés à des phénomènes relativement banals, comme des ballons météorolo­giques, la pleine lune ou des nuages lumineux dans la haute at­mosphère, mais 10 % résistent à l'explication. Malheureusement, ce n'est pas dans ces archives que l'on trouvera matière à les élu­cider. En effet, ces témoignages n'étaient collectés que pour des questions liées à la défense.
Lumières rouges et vertes
Dès que les militaires étaient sûrs qu'il ne s'agissait pas d'un prototype d'avion secret soviétique, «ils ne s'y intéressaient plus du tout» raconte David Clarke, du département de journalisme et de communication à l'Université de Sheffield, qui a rédigé une in­troduction sur les dossiers mis en ligne. Ce passionné d'UFO (ovni en anglais) a aussi relevé que le nombre de dépositions avait doublé en 1978 et 1979, après le film de Spielberg sur les ovnis, Ren­contres du troisième type, sorti en 1977.
Seule une poignée de dépo­sitions ont fait l'objet d'une en­quête de la part des autorités. Quelques-unes sont assez farfelues. Le 21 février 1982, des clients sortant d'un pub rapportent avoir vu des lumières rouges et vertes clignoter dans le ciel. La direction des sources lumineuses correspondait exactement à la position de… l'aéroport londonien de Gat­wick !
Certains des documents consignés par les militaires sont des courriers de particuliers envoyés aux autorités. Un individu a par exemple demandé quel était le plan des armées britanniques en cas d'invasion extraterrestre. Un autre, prêt à rendre service, a en­voyé des schémas dessinés à la main censés expliquer comment fonctionnent les vaisseaux extraterrestres.
Mais certaines dépositions ré­sistent encore à toute explication, comme les étranges signaux ra­dars enregistrés par la Royal Air Force et des contrôleurs aériens civils.
ses archives sur les ovnis
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Crédits photo : Chris BROWN/REA
Le ministère britannique de la Défense a publié mercredi tous les documents sur les observations d'objets volants non identifiés entre 1978 et 1987 au Royaume-Uni.
Deux petits hommes verts qui tentent d'enlever un pêcheur, une soucoupe volante au-dessus de Waterloo Bridge à Londres et des lumières colorées se déplaçant dans le ciel au-dessus de Liver­pool. Entre 1978 et 1987, le Royaume-Uni a reçu la visite d'étranges visiteurs, si l'on en croit les cen­taines de témoignages dévoilés hier à l'occasion de l'ouverture des archives secrètes du ministère de la Défense britannique sur les ovnis.
Les documents concernés ont été déclassifiés et sont désormais disponibles sur le site Internet des Archives nationales britanniques. Ils seront accessibles gratuitement pendant un mois.
L'initiative n'est pas une première. En mars 2007, le Centre national d'études spatiales (Cnes), en France, avait déjà mis en ligne ses dossiers sur les phénomènes aérospatiaux non identifiés (PAN). Selon les officiels du ministère de la Défense britannique, 90 % des té­moignages sont liés à des phénomènes relativement banals, comme des ballons météorolo­giques, la pleine lune ou des nuages lumineux dans la haute at­mosphère, mais 10 % résistent à l'explication. Malheureusement, ce n'est pas dans ces archives que l'on trouvera matière à les élu­cider. En effet, ces témoignages n'étaient collectés que pour des questions liées à la défense.
Lumières rouges et vertes
Dès que les militaires étaient sûrs qu'il ne s'agissait pas d'un prototype d'avion secret soviétique, «ils ne s'y intéressaient plus du tout» raconte David Clarke, du département de journalisme et de communication à l'Université de Sheffield, qui a rédigé une in­troduction sur les dossiers mis en ligne. Ce passionné d'UFO (ovni en anglais) a aussi relevé que le nombre de dépositions avait doublé en 1978 et 1979, après le film de Spielberg sur les ovnis, Ren­contres du troisième type, sorti en 1977.
Seule une poignée de dépo­sitions ont fait l'objet d'une en­quête de la part des autorités. Quelques-unes sont assez farfelues. Le 21 février 1982, des clients sortant d'un pub rapportent avoir vu des lumières rouges et vertes clignoter dans le ciel. La direction des sources lumineuses correspondait exactement à la position de… l'aéroport londonien de Gat­wick !
Certains des documents consignés par les militaires sont des courriers de particuliers envoyés aux autorités. Un individu a par exemple demandé quel était le plan des armées britanniques en cas d'invasion extraterrestre. Un autre, prêt à rendre service, a en­voyé des schémas dessinés à la main censés expliquer comment fonctionnent les vaisseaux extraterrestres.
Mais certaines dépositions ré­sistent encore à toute explication, comme les étranges signaux ra­dars enregistrés par la Royal Air Force et des contrôleurs aériens civils.