Pour la cinquième fois en sept ans, la troisième consécutive et la 21e de son histoire, le FC Barcelone a été sacré champion d'Espagne en décrochant le match nul à Levante (1-1), mercredi soir lors de la 36e journée. Un nouveau sacre mérité pour les Catalans et Eric Abidal, titularisé à Valence, qui vont à présent se tourner vers la finale de la Ligue des champions.
Ils n'avaient besoin que d'un point. Un petit point, après les 91 (!) déjà obtenus en championnat par ces Barcelonais à l'heure d'aborder la 36e et antépénultième journée, un déplacement à Levante qui leur rappelait forcément de bons souvenirs. Car c'est sur cette même pelouse du stade Ciutat de València que Carles Puyol et les siens avaient reconquis le titre en 2005. Alors entraînés par Frank Rijkaard, ils avaient décroché un match nul (1-1) qui avait déjà suffi à leur bonheur. Près de six années plus tard, les Catalans n'ont pas fait dans l'originalité, obtenant exactement le même résultat au terme d'un match qui ne marquera pas l'histoire par son niveau de jeu mais plutôt par ses conséquences.
Car c'est un sacre évidemment logique qui en découle pour Pep Guardiola et ses hommes, le cinquième en sept ans et le 21e de l'histoire du club (qui ne compte désormais plus "que" dix titres de champion de moins que le rival madrilène), et surtout le troisième consécutif pour un technicien qui ne peut faire aujourd'hui que l'unanimité. Ses hommes n'ont pourtant pas livré leur meilleure prestation de la saison mercredi soir, loin de là même, mais ils ont assuré l'essentiel lors d'une rencontre qui marquait le grand retour dans le onze de départ d'un Eric Abidal chaudement accueilli par le public valencian.
Opéré à la mi-mars d'une tumeur au foie, l'international tricolore aura cette fois joué un peu plus d'une heure. Rassurant après sa poignée de minutes européennes face au Real et suffisamment pour livrer un duel de costauds à Caicedo, et même s'offrir une montée inspirée et une frappe enchaînée (36e), quelques minutes après l'ouverture du score de Keita, de la tête à la réception d'une splendide ouverture de Xavi (1-0, 27e). Caicedo, qui aura lui fait vivre un supplice à un Piqué visiblement ailleurs, se voyait récompensé juste avant le repos, égalisant d'un but de chasseur (1-1, 40e).
Malgré un incroyable slalom dont il a le secret conclu par un tir sur le poteau (57e), Lionel Messi ne réussira quant à lui pas à marquer son 32e but de la saison en Liga et ne rattrapera donc probablement pas Ronaldo au classement du pichichi, le Portugais comptant 36 buts à deux journées de la fin. L'Argentin pourra toujours se consoler avec son bilan général (52 réalisations toutes compétitions confondues en comptabilisant la Supercoupe d'Espagne), qu'il pourra toujours soigner en Ligue des champions, lors d'une finale qui promet face à Manchester United, le 28 mai à Wembley. Le point final d'une nouvelle saison historique ?
Ils n'avaient besoin que d'un point. Un petit point, après les 91 (!) déjà obtenus en championnat par ces Barcelonais à l'heure d'aborder la 36e et antépénultième journée, un déplacement à Levante qui leur rappelait forcément de bons souvenirs. Car c'est sur cette même pelouse du stade Ciutat de València que Carles Puyol et les siens avaient reconquis le titre en 2005. Alors entraînés par Frank Rijkaard, ils avaient décroché un match nul (1-1) qui avait déjà suffi à leur bonheur. Près de six années plus tard, les Catalans n'ont pas fait dans l'originalité, obtenant exactement le même résultat au terme d'un match qui ne marquera pas l'histoire par son niveau de jeu mais plutôt par ses conséquences.
Car c'est un sacre évidemment logique qui en découle pour Pep Guardiola et ses hommes, le cinquième en sept ans et le 21e de l'histoire du club (qui ne compte désormais plus "que" dix titres de champion de moins que le rival madrilène), et surtout le troisième consécutif pour un technicien qui ne peut faire aujourd'hui que l'unanimité. Ses hommes n'ont pourtant pas livré leur meilleure prestation de la saison mercredi soir, loin de là même, mais ils ont assuré l'essentiel lors d'une rencontre qui marquait le grand retour dans le onze de départ d'un Eric Abidal chaudement accueilli par le public valencian.
Opéré à la mi-mars d'une tumeur au foie, l'international tricolore aura cette fois joué un peu plus d'une heure. Rassurant après sa poignée de minutes européennes face au Real et suffisamment pour livrer un duel de costauds à Caicedo, et même s'offrir une montée inspirée et une frappe enchaînée (36e), quelques minutes après l'ouverture du score de Keita, de la tête à la réception d'une splendide ouverture de Xavi (1-0, 27e). Caicedo, qui aura lui fait vivre un supplice à un Piqué visiblement ailleurs, se voyait récompensé juste avant le repos, égalisant d'un but de chasseur (1-1, 40e).
Malgré un incroyable slalom dont il a le secret conclu par un tir sur le poteau (57e), Lionel Messi ne réussira quant à lui pas à marquer son 32e but de la saison en Liga et ne rattrapera donc probablement pas Ronaldo au classement du pichichi, le Portugais comptant 36 buts à deux journées de la fin. L'Argentin pourra toujours se consoler avec son bilan général (52 réalisations toutes compétitions confondues en comptabilisant la Supercoupe d'Espagne), qu'il pourra toujours soigner en Ligue des champions, lors d'une finale qui promet face à Manchester United, le 28 mai à Wembley. Le point final d'une nouvelle saison historique ?