EL DJAZAÏR
• Sur les ruines du petit port d' ICOSIUM, qu'occupait la tribu berbère des BENI MEZGHANA, le prince ZIRIDE BOLOGHIN fonda, dans la deuxième moitié du Xème siècle, la ville à qui ses quatre îlots rocheux valurent le nom d' EL DJAZAÏR. Au début du XVIéme siècle elle est occupée par les TURCS.
• Les TURCS augmentèrent les FORTIFICATIONS et construisirent une nouvelle CITADELLE au-dessus de l'ancien PALAIS BERBERE.
LES REMPARTS
• L'ENCEINTE est longue de 2.500 mètres.
• Elle forme un triangle ayant pour sommet la CITADELLE DE LA CASBAH et pour base LA MER.
• Les REMPARTS du côté de BAB AZOUN, au SUD, sont longs de750 mètres,
• Les REMPARTS du côté de BAB EL OUED, au NORD, sont longs de900 mètres,
• Les REMPARTS sont composés d'un mur à l’antique de 11 à 13 mètres de hauteur, fait de briques crues, réunies par du mortier composé de chaux grasse, de terre rouge et de sable de carrière et reposant sur un soubassement de tuf .
• Leur sommet est couronné de 16 BASTIONS .
• Un FOSSE borde le mur extérieur.
• Du COTE DE LA MER, de nombreuses constructions sont établies sur le mur d'enceinte.
LES PORTES
SEPT PORTES étaient percées dans les murailles. Le soir elles étaient fermées et les clés remises au CAÏD EL BAB.
1- BAB TRIQ ES SOUR, Porte du Chemin du Rempart, dite PORTE DU TRESOR par corruption.
• Elle était située au NORD OUEST de la CASBAH BERBERE
• Seuls les SOLDATS de la MILICE l'empruntaient.
• Elle disparut lors de la construction de la NOUVELLE CITADELLE.
2- LA PORTE DE LA CASBAH
• C'était le seul accès à la NOUVELLE CITADELLE.
• La PORTE à double battants, revêtue de tôle peinte en vert, encadrée de marbre blanc était située dans un angle formé par la réunion de deux rues.
• Au-dessus de la PORTE une peinture représentaient deux lions, emblème de la puissance d’ALGER, surmontés d’une inscription.
• Une galerie en bois, de style mauresque, où brûlait un fanal et se déployait un drapeau, la surplombait.
• Sous la voûte d’entrée une fontaine jaillissait d’une vasque de marbre.
• De l’auvent qui la recouvrait, pendait une chaîne à trois branches en forme d’ancre.
Quiconque, poursuivi par la justice, parvenait à toucher les chaînes en criant : « Justice de Dieu ! », au moment où le Dey se tenait à sa fenêtre, voyait la porte s’ouvrir toute grande et se refermer aussitôt sur lui. Dès lors il était en sécurité et la citadelle devenait un asile pour lui. Si il ne parvenait pas à s’accrocher aux chaînes, il retombait sur des pointes acérées où il s’enferrait.
3- BAB AZOUN, la Porte d'Azoun, au SUD .
• Elle comprenait en réalité deux portes distinctes, disposées en chicane. Une seule était en communication avec l'extérieur.
• La porte BAB AZOUN était la porte du ravitaillement de la ville.
• De là partaient deux routes : l’une longeant la mer et gagnant la KABYLIE et le CONSTANTINOIS, l’autre, la route d’en haut, mettant ALGER en communication avec la MITIDJA et le SUD .
• Elle donnait accès au BORDJ BAB AZOUN.
• En 1541, CHARLES QUINT essaya en vain de pénétrer dans la cité par cette ouverture.
• Le porche de l'ancienne porte BAB AZOUN fut démoli en 1846.
Les CONDAMNÉS A MORT étaient «lancés aux ganches », appareil formé de grands crochets de fer fixés sur les remparts et situé de part et d'autre de la porte.
4- BAB EL DJAZIRA, la Porte des Iles, à l' EST
• Située à l'entrée de la rue de la MARINE, c'était la seule communication entre le PORT et lecœur de la ville, le PALAIS de la JENINA.
• Construite par le Maître MOUSSA, en 1627.
• Dénommée également BAB EL DJIHAD, la porte de la Guerre Sainte
• Auprès de la porte, se trouvaient une fontaine où les MARINS venaient boire avant de partir en expédition.
• En 1708, des cloches rapportées d’ ORAN seront installées au sommet de la PORTE.
• En 1870, BAB EL DJAZIRA, dénommée depuis 1830, PORTE de FRANCE, disparaît lors de l’achèvement du boulevard de la RÉPUBLIQUE.
5. BAB EL BEHAR, la Porte de la Mer, située sous Djamâ el Djedid, porte de la douane et des pêcheurs.
• Elle était située sous DJAMÂ EL DJEDID, la Mosquée Neuve
• On l'appelait également BAB EL HOUT, la porte du Poisson. Les pêcheurs l'empruntaient pour regagner leurs embarcations.
• La petite MOSQUEE DES PECHEURS s'élevait à droite de la porte.
• L'ensemble disparut lors de l'aménagement de la PLACE DU GOUVERNEMENT, après 1830.
6-BAB EL OUED, la Porte du Ruisseau au NORD
• Elle permettait l’accès aux CIMETIÈRES,au BORDJ BAB EL OUED. au BORDJ EL ZOUBIA, aux FOURS A CHAUX et aux CARRIERES.
• Elle ouvrait le chemin menant au JARDIN du DEY
• Au-delà de la porte s'étendait une petite place où l’on brûlait les Juifs et les Chrétiens condamnés à mort. La porte étant très étroite et ne permettant pas le passage des chariots qui allaient et venaient aux carrières, elle fut remplacée, en 1841, par une porte de plus grandes dimensions qui disparut en 1896.
• En 1841, la porte, trop étroite pour permettre le passage des chariots qui allaient et venaient aux carrières, est remplacée par une porte plus grande.
7- BAB EL DJEDID, la Porte Neuve au SUD OUEST
• Elle fut ouverte au XVIème siècle, dans la partie sud-ouest de l’enceinte. A cette époque le quartier était couvert de jardins.
• Elle ouvrait la route de au BORDJ SULTAN KALASSI, FORT L'EMPEREUR.
• Une fontaine était située près de la porte.
• Le 5 juillet 1830, les troupes françaises pénètrent dans la ville par cette porte.
• En 1866, elle est détruite pour raison de voirie.
[b]
• Sur les ruines du petit port d' ICOSIUM, qu'occupait la tribu berbère des BENI MEZGHANA, le prince ZIRIDE BOLOGHIN fonda, dans la deuxième moitié du Xème siècle, la ville à qui ses quatre îlots rocheux valurent le nom d' EL DJAZAÏR. Au début du XVIéme siècle elle est occupée par les TURCS.
• Les TURCS augmentèrent les FORTIFICATIONS et construisirent une nouvelle CITADELLE au-dessus de l'ancien PALAIS BERBERE.
LES REMPARTS
• L'ENCEINTE est longue de 2.500 mètres.
• Elle forme un triangle ayant pour sommet la CITADELLE DE LA CASBAH et pour base LA MER.
• Les REMPARTS du côté de BAB AZOUN, au SUD, sont longs de750 mètres,
• Les REMPARTS du côté de BAB EL OUED, au NORD, sont longs de900 mètres,
• Les REMPARTS sont composés d'un mur à l’antique de 11 à 13 mètres de hauteur, fait de briques crues, réunies par du mortier composé de chaux grasse, de terre rouge et de sable de carrière et reposant sur un soubassement de tuf .
• Leur sommet est couronné de 16 BASTIONS .
• Un FOSSE borde le mur extérieur.
• Du COTE DE LA MER, de nombreuses constructions sont établies sur le mur d'enceinte.
LES PORTES
SEPT PORTES étaient percées dans les murailles. Le soir elles étaient fermées et les clés remises au CAÏD EL BAB.
1- BAB TRIQ ES SOUR, Porte du Chemin du Rempart, dite PORTE DU TRESOR par corruption.
• Elle était située au NORD OUEST de la CASBAH BERBERE
• Seuls les SOLDATS de la MILICE l'empruntaient.
• Elle disparut lors de la construction de la NOUVELLE CITADELLE.
2- LA PORTE DE LA CASBAH
• C'était le seul accès à la NOUVELLE CITADELLE.
• La PORTE à double battants, revêtue de tôle peinte en vert, encadrée de marbre blanc était située dans un angle formé par la réunion de deux rues.
• Au-dessus de la PORTE une peinture représentaient deux lions, emblème de la puissance d’ALGER, surmontés d’une inscription.
• Une galerie en bois, de style mauresque, où brûlait un fanal et se déployait un drapeau, la surplombait.
• Sous la voûte d’entrée une fontaine jaillissait d’une vasque de marbre.
• De l’auvent qui la recouvrait, pendait une chaîne à trois branches en forme d’ancre.
Quiconque, poursuivi par la justice, parvenait à toucher les chaînes en criant : « Justice de Dieu ! », au moment où le Dey se tenait à sa fenêtre, voyait la porte s’ouvrir toute grande et se refermer aussitôt sur lui. Dès lors il était en sécurité et la citadelle devenait un asile pour lui. Si il ne parvenait pas à s’accrocher aux chaînes, il retombait sur des pointes acérées où il s’enferrait.
3- BAB AZOUN, la Porte d'Azoun, au SUD .
• Elle comprenait en réalité deux portes distinctes, disposées en chicane. Une seule était en communication avec l'extérieur.
• La porte BAB AZOUN était la porte du ravitaillement de la ville.
• De là partaient deux routes : l’une longeant la mer et gagnant la KABYLIE et le CONSTANTINOIS, l’autre, la route d’en haut, mettant ALGER en communication avec la MITIDJA et le SUD .
• Elle donnait accès au BORDJ BAB AZOUN.
• En 1541, CHARLES QUINT essaya en vain de pénétrer dans la cité par cette ouverture.
• Le porche de l'ancienne porte BAB AZOUN fut démoli en 1846.
Les CONDAMNÉS A MORT étaient «lancés aux ganches », appareil formé de grands crochets de fer fixés sur les remparts et situé de part et d'autre de la porte.
4- BAB EL DJAZIRA, la Porte des Iles, à l' EST
• Située à l'entrée de la rue de la MARINE, c'était la seule communication entre le PORT et lecœur de la ville, le PALAIS de la JENINA.
• Construite par le Maître MOUSSA, en 1627.
• Dénommée également BAB EL DJIHAD, la porte de la Guerre Sainte
• Auprès de la porte, se trouvaient une fontaine où les MARINS venaient boire avant de partir en expédition.
• En 1708, des cloches rapportées d’ ORAN seront installées au sommet de la PORTE.
• En 1870, BAB EL DJAZIRA, dénommée depuis 1830, PORTE de FRANCE, disparaît lors de l’achèvement du boulevard de la RÉPUBLIQUE.
5. BAB EL BEHAR, la Porte de la Mer, située sous Djamâ el Djedid, porte de la douane et des pêcheurs.
• Elle était située sous DJAMÂ EL DJEDID, la Mosquée Neuve
• On l'appelait également BAB EL HOUT, la porte du Poisson. Les pêcheurs l'empruntaient pour regagner leurs embarcations.
• La petite MOSQUEE DES PECHEURS s'élevait à droite de la porte.
• L'ensemble disparut lors de l'aménagement de la PLACE DU GOUVERNEMENT, après 1830.
6-BAB EL OUED, la Porte du Ruisseau au NORD
• Elle permettait l’accès aux CIMETIÈRES,au BORDJ BAB EL OUED. au BORDJ EL ZOUBIA, aux FOURS A CHAUX et aux CARRIERES.
• Elle ouvrait le chemin menant au JARDIN du DEY
• Au-delà de la porte s'étendait une petite place où l’on brûlait les Juifs et les Chrétiens condamnés à mort. La porte étant très étroite et ne permettant pas le passage des chariots qui allaient et venaient aux carrières, elle fut remplacée, en 1841, par une porte de plus grandes dimensions qui disparut en 1896.
• En 1841, la porte, trop étroite pour permettre le passage des chariots qui allaient et venaient aux carrières, est remplacée par une porte plus grande.
7- BAB EL DJEDID, la Porte Neuve au SUD OUEST
• Elle fut ouverte au XVIème siècle, dans la partie sud-ouest de l’enceinte. A cette époque le quartier était couvert de jardins.
• Elle ouvrait la route de au BORDJ SULTAN KALASSI, FORT L'EMPEREUR.
• Une fontaine était située près de la porte.
• Le 5 juillet 1830, les troupes françaises pénètrent dans la ville par cette porte.
• En 1866, elle est détruite pour raison de voirie.
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