Des Hollandais l’avaient achetée à des Indiens, il y a 400 ans
New York était vendue pour… 24 dollars ca alors...
Toute l'île de Manhattan pour 24 dollars, c'est une affaire que Wall Street ne verra jamais passer par la suite. Pourtant la vente a eu lieu il y a près de 400 ans, les vendeurs étaient des Indiens, les acheteurs des Hollandais. Le seul témoignage écrit de la transaction est une lettre, rarement exposée, témoignant de la fondation de la Nouvelle Amsterdam, une colonie hollandaise indigente sur laquelle les Anglais n'allaient pas tarder à mettre la main. La Nouvelle Amsterdam comptait si peu aux yeux de l'empire hollandais que le fameux document datant de 1626 et surnommé “le certificat de naissance de New York”, mentionne son achat comme s'il s'agissait d'un détail. “Ils ont acheté l'île Manhattes aux Indiens pour 60 florins” (environ 24 dollars), rapporte la lettre adressée à des responsables hollandais, au milieu d'informations sur les naissances de la colonie et sur une cargaison de fourrures. Les traces de la Nouvelle Amsterdam vont petit à petit s'effacer, ne subsistant plus que dans quelques toponymes : c'est ainsi que la rue Brede-Wegh est devenue Broadway.
New York était vendue pour… 24 dollars ca alors...
Toute l'île de Manhattan pour 24 dollars, c'est une affaire que Wall Street ne verra jamais passer par la suite. Pourtant la vente a eu lieu il y a près de 400 ans, les vendeurs étaient des Indiens, les acheteurs des Hollandais. Le seul témoignage écrit de la transaction est une lettre, rarement exposée, témoignant de la fondation de la Nouvelle Amsterdam, une colonie hollandaise indigente sur laquelle les Anglais n'allaient pas tarder à mettre la main. La Nouvelle Amsterdam comptait si peu aux yeux de l'empire hollandais que le fameux document datant de 1626 et surnommé “le certificat de naissance de New York”, mentionne son achat comme s'il s'agissait d'un détail. “Ils ont acheté l'île Manhattes aux Indiens pour 60 florins” (environ 24 dollars), rapporte la lettre adressée à des responsables hollandais, au milieu d'informations sur les naissances de la colonie et sur une cargaison de fourrures. Les traces de la Nouvelle Amsterdam vont petit à petit s'effacer, ne subsistant plus que dans quelques toponymes : c'est ainsi que la rue Brede-Wegh est devenue Broadway.