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LA SOLIDARITE INNEE DES ABEILLES

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1LA SOLIDARITE INNEE DES ABEILLES Empty LA SOLIDARITE INNEE DES ABEILLES Jeu 11 Juin - 22:40

chahirman



Introduction

J’ai eu l’idée de composer cette nouvelle sur la vie des abeilles en leur attribuant une dimension à leur juste valeur qui émanait de la magnificence de leur travail que nous qualifions, à juste titre, de gigantesque. Je l’avais rédigé , le mois de septembre 2007, dans le cadre d’un concours initié par le centre des arts et culture d’Alger , suite à une annonce parue dans le quotidien El watan. Malheureusement , cette modeste œuvre n’a pas eu le résultat escompté , n’ayant pas acquis le privilège de faire l’objet d’un choix de la part du comité de lecture.
Aussi , je vous en fais profiter en vous souhaitant bonne lecture.

1) Le meilleur exemple de consensus communautaire


La disparition de la Reine mère

La vieille reine semblait dormir dans son opercule, entourée par les ouvrières qui manifestaient par les battements de leurs ailes, leur tristesse , voire leur désespoir parce que certaines d’entre elles tentaient de la faire relever mais la rigidité de son corps leur confirmait ce qu’elles craignaient. Hélas ! Cette dernière avait rendu le dernier soupir après toute une existence qu’elle avait vécue en assumant son rôle de procréatrice pour assurer la survie de l’espèce et la pérennité de la colonie. Ses filles s’activaient à instaurer le calme au sein de la ruche en laissant l’une des jeunes reines à sortir de son alvéole pour prendre la place de la défunte. Auparavant, celle-ci recevait des coups de dard de la part des ouvrières qui lui refusaient la sortie de sa cellule parce qu’elle n’était pas encore destinée à régner sur ses congénères et maintenant que la mère avait disparu, elle a été choisie pour maintenir l’équilibre de la vie communautaire.
Pendant ce temps, leur propriétaire, debout en face de l’habitat des abeilles, se posait des questions sur ce bruit qui provenait de l’intérieur et qui lui semblait anormal. Aurait-il fait quelque chose s’il avait su que la ruche avait perdu sa souveraine ? Sûrement, non ! C’est à la communauté de prendre les décisions qui s’imposaient pour éviter que leur société ne subisse l’extinction.


2) Le meilleur exemple de fidélité


Le choix de la nouvelle élue
La jeune reine, récemment élue, commença à jouer son rôle et laissa les ouvrières s’occuper d’elle en lui servant l’alimentation qui lui convenait pour remplir son rôle de génitrice. Les ouvrières nourrices passaient en revue la ruche et constatèrent qu’il faisait froid à l’intérieur. Alors des appels incessants se firent entendre, et elles s’amassaient peu à peu en grappes après s’être donné le signal pour son réchauffement immédiat. Dehors, la pluie et le froid sévissaient terriblement avec parfois des rafales de vent qui faisaient tournoyer les choses les plus légères, empêchant ainsi les insectes et les animaux de sortir sous peine d’être emportés au loin. Heureusement que dans la ruche, des provisions de miel ont été prévues par ces mêmes ouvrières et son stockage a été planifié en fonction de la durée de la saison froide et de la densité de la population. Le temps s’écoulait lentement dans la morosité et la grisaille des lendemains, obligeant les abeilles à supporter leur situation de recluse dans l’attente des beaux jours. Les abeilles ouvrières se mettaient en quatre pour être fréquemment au service de la souveraine comme si elles craignaient de subir encore un autre choc avec la disparition de cette dernière.




3) Le meilleur exemple de patriotisme


Le commencement du règne
La jeune reine inspectait une fois de plus le couvain que la disparue avait disposé en laissant un espace assez important pour le stockage du miel et en organisant les alvéoles où elle avait déposé les œufs de façon à permettre la manipulation de la ruche , sans provoquer l’écrasement du couvain , lors de l’ouverture pour la récolte du miel par l’homme.
Les petites larves, issues de ces œufs, sont immédiatement prises en charge par les abeilles nourrices qui leur seraient la nourriture et parvenaient à assouvir leur appétit vorace.
Bientôt, le printemps ! Déjà les ouvrières « éclaireuses » prenaient le risque de mettre la tête dehors pour voir ce qui se passait. Lorsqu’elles constataient que le temps n’était pas propice pour s’aventurer au dehors, elles avisaient aussitôt leurs sœurs .Puis un jour, elles commençaient à sortir de la ruche autour de laquelle, elles tournoyaient comme si elles fêtaient leur liberté. Ces rondes leur permettaient de voir l’état de la ruche et l’environnement tout autour pour s’orienter afin de retrouver facilement le chemin du retour. Sur un signal lancé par on ne sait où et par qui, elles faisaient battre leurs ailes avant de s’envoler pour une destination lointaine, à la recherche du nectar désiré. Elles étaient heureuses de voler en agitant avec joie leurs ailes qui s’étaient quelque peu engourdies par le froid hivernal et l’inactivité. Chacune d’elles avait pris une direction opposée, en se laissant entraîner par cet instinct inné qu’elle se découvrait au fil des jours, à travers les obligations qu’elle assumait sans coup férir, même au péril de leur vie. Il arrivait souvent qu’elles soient confrontées à un danger provenant d’une invasion de frelons affamés qui se mettaient à encercler la ruche ; alors l’une d’elles, sans attendre, s’en allait informer les ouvrières qui n’attendirent pas une seconde pour prendre la décision qui s’imposait : celle de défendre la reine et la communauté toute entière.


4) Le meilleur exemple de dévouement professionnel

En quête du nectar

Les éclaireuses reprirent leur prospection en quête du nectar salutaire. Cette prospection pouvait durer des heures mais elle était toujours fructueuse parce que l’une d’elles, débouchant sur un verger, refit le chemin du retour en émettant des sons que percevaient ces autres coeurs auxquelles elle annonça aussitôt la bonne nouvelle en réalisant des rondes autour de ces dernières pour leur indiquer la source d’une richesse inattendue.
Elles retournèrent à la ruche et effectuèrent de nouveau leur danse frénétique, cette fois-ci devant leurs soeurs ouvrières en marquant des cercles et en s’arrêtant parfois pour reprendre sur une autre rythme ces mouvements agités. Et leurs sœurs,par cette danse, après avoir évalué la distance et l‘orientation,s’accordèrent un instant de répit pour se mettre d’accord sur l’effectif qui devait rester pour garder le couvain et veiller sur la reine , ainsi que pour s’occuper du stockage des provisions de nectar. Elles sortirent précipitamment de leur habitat, avec à leur suite, les autres ouvrières chargées de la collecte et du transport de la denrée nourricière. Avant de commencer à cueillir le pollen les ouvrières se touchaient et se frottaient l’une contre l’autre avant de se disperser, tels des avions de combat fonçant chacun sur l’objectif choisi.
Dans leur jabot, se trouvait un peu de miel qu’elles avaient pris de la ruche pour qu’au moment de la récolte, elles collent ce dernier entre les poils de leur corps puis successivement, à l’aide de leurs pattes, elles conçoivent des pelotes de pollen qu’elles laissent tomber dans la corbeille située en les jambes de chacune d’elles et qui ressemble à un petit sac.
Cette opération qui nous parait tout aussi simple est en réalité un travail de longue haleine nécessitant beaucoup d’énergie et des efforts où l’endurance et la persévérance sont les facteurs clés.




5) Le meilleur exemple cité par notre Seigneur Allah dans le Coran


L’évocation de cette société dans le Coran
Arrêtons-nous pour louer les bienfaits de Notre Seigneur –Allah le Tout puissant en signalant que cette récolte de pollen favorise également la fécondation avec l’intervention des abeilles qui provoquent ainsi le processus de mise en liberté des éléments polliniques. Une fois la fécondation réalisée, l’évolution de l’organe femelle fécondé devra se dérouler sans anicroche. La semence atteignant la maturité sera le fruit qui est le résultat de la transformation de l’ovaire et de la graine qui provient de la métamorphose de l’ovule.
Dans le chapitre 16 du Coran intitulé : « les abeilles » (versets 68 et 69 ) , Allah a dit :
« Ton Seigneur a suggéré ceci à l’abeille : installe ta demeure dans les montagnes, les arbres et les treilles »
« Nourris-toi de tourtes les fleurs, voltige en tous sens. Le corps des abeilles secrète une liqueur de nuance variée qui sert de remède aux hommes. Leur vie n’est elle pas un signe pour qui médite ».
Dans ces versets, nous pouvons comprendre que ces frêles insectes ont été inspirés pour mener une existence saine et riche en évènements et que le fruit de leur travail profiterait aux hommes.
Si leur vie a été mentionnée dans notre livre saint, c’est parce qu’elle symbolise la solidarité dans l’instauration du bien pour eux-mêmes, pour la flore et pour les hommes.


A SUIVRE



Dernière édition par chahirman le Jeu 11 Juin - 23:06, édité 1 fois

chahirman



6) Le meilleur exemple de préservation de l’équilibre du biotope


La constitution d’un essaim
Pendant ce temps, la ruche commençait à gronder de l’intérieur par un surpeuplement provoqué par la naissance des mâles. Les abeilles ont déjà préparé les grandes cellules devant accueillir les jeunes reines. Tous ceux et celles qui allaient émigrer avec la vieille reine s’étaient identifiés. La colonie était prêt prête pour le départ avant la naissance de la jeune reine qui devrait prendre ainsi la relève et à laquelle allait lui incomber le devenir et l’essor de la ruche. Puis par un beau jour, la vieille reine et ses sujets sortirent de la ruche en un essaim un peu dispersé qui retrouva vite son organisation grâce à la découverte d’une nouvelle ruche qu’avait installée l’apiculteur, ce dernier avait devancé l’essaim pour lui éviter d’aller trop loin et de porter son choix sur le fait d’un arbre où il lui serait difficile de le déloger.
La vielle reine se sentait perdue au milieu de ses sujets qui manifestaient leur joie. Elle s’aperçut du vide laissé par la reine mère et subitement, elle réalisa à quel point le fardeau était lourd à porter. Les ouvrières affectées à son service qui avaient manifesté une impatience pour former le cortège nuptial, retournaient à la ruche en émettant des sons décourageants qui interdisaient l’envol à cause d’un orage qui s’annonçait et qui risquerait de les désorienter et d’empêcher cette copulation. La nuit commençait à tomber et tout le monde s’était résigné dans l’attente d’un lendemain meilleur afin de réaliser cette union dont dépendra le devenir de la communauté. Le matin, dès que le soleil fut au zénith, les éclaireuses entamèrent une danse frénétique , incitant les mâles à sortir de la ruche en les piquant avec leurs dards parce que leur jeune reine était déjà à l’extérieur , dépassant le trou d’ouverture de l’habitat. Dès que tous furent rassemblés, elle prit son envol et monta en battant des ailes, prenant de la hauteur ayant à ses trousses plusieurs prétendants.

7)Le meilleur exemple de monogamie

Le mariage de la nouvelle reine
Au fur et à mesure qu’ils prenaient de l’altitude, certains mâles, déjà exténués, se laissaient choir, happés par le vide. La jeune souveraine volait de plus en plus haut de sorte qu’elle s’aperçût qu’il ne subsistât du groupe qu’un seul rescapé, le plus persévérant qui n’avait pas lâché prise. Elle le laissait arriver à sa hauteur pour sceller leur union dont il ne sortit pas indemne. Elle retourna ensuite à la ruche seule, portant dans ses entrailles la semence qui allait assurer la multiplication de son espèce, en assumant avec dévouement son unique fonction : celle de pondre en moyenne deux mille œufs toutes les vingt quatre heures.


8) Le meilleur exemple de contrôle des naissances


Le choix du sexe par la reine
C’est à la reine qu’incombe le rôle de féconder les œufs pour donner des ouvrières (femelles) et lorsqu’elle empêche les spermatozoïdes de tomber dans le conduit, les œufs ne sont pas fécondés et d’où sortiront des mâles.
Ces œufs vont éclore au cinquième jour, donnant ainsi naissance à des larves qui seront alimentées par les ouvrières dont les tâches quotidiennes consisteront à veiller sur la température interne de la ruche, à assurer la ventilation par temps chaud et à produire de la chaleur par temps froid, de même qu’elles se soucieront de la propreté de la ruche en se débarrassant des cadavres et en luttant contre les intrus.

9) Le meilleur exemple d’organisation « organigramme »

Le choix du rang social par les ouvrières
Les ouvrières « nourrices » chargées de servir à manger à leurs congénères optait pour le choix d’élever un certain nombre de reines en donnant un suc spécial (la gelée royale) riche en substances nutritives. Ce nombre demeurait tributaire du choix de ces travailleuses car pour ces dernières, obtenir plusieurs reines pour n’en retenir qu’une seule préserverait la survie de l’essaim au cas où la reine élue mourrait subitement. L’élection soudaine d’une autre déjà reconnue éviterait la catastrophe d’un essaim esseulé et une longue attente pour préparer « une larve » dans une longue métamorphose en vue d’assurer la succession qui s’avèrerait impérative au risque de voir la population s’effriter et disparaître à jamais.

Epilogue :

J’ai toujours été fasciné par les abeilles et depuis ma prime enfance, je ne cessais de vouer une adoration et une grande affection pour ces insectes si fragiles dont je chantais les louanges à mes copains du quartier en m’amusant à les interroger suer la nature de leur excrétion.
Il m’est souvent arrivé de recevoir une piqûre très douloureuse et je me rappelle du premier coup de dard que j’ai reçu et qui m’a fait ressentir une terrible souffrance. Mais je ne m’étais pas lament é sur mon sort car une autre souffrance, bien plus lancinante me faisait sortir des larmes en voyant la pauvre abeille s’agiter sur le sol à côté de moi dans des sursauts d’agonie malgré tous mes efforts de la remettre sur ses pattes pour la voir s’envoler de nouveau. Je ne savais pas encore, ce jour là, que son dard était resté dans une partie de ma main et en voulant la retirer elle s’était déchirée la poitrine.
Grâce à cette union, les abeilles au sein de la ruche ou en dehors d’elle, continuent de vivre en parfaite harmonie avec toutes ces situations et manœuvres symbiotiques qui régissent l’ordre et l’organisation. Leur comportement que nous devrions leur envier repose sur une communication dont certains modes sont complexes et variés mais qui ont une incidence directe sur l’existence de toute la communauté et surtout son devenir au milieu d’un biotope parfois cruel et toxique.
Le miel constitue un remède efficace contre plusieurs maux. Il est le produit de l’union de toute une société organisée et hiérarchisée où chaque membre représente le maillon d’une chaîne pour l’instauration du bien et la prospérité au sein de la ruche.
Peut être , est-ce pour cela que le miel possède une valeur sacrée qui ne cesse de croître et qui n’a jamais perdu de son prestige parce qu’il demeure un produit béni jusqu’à la fin des temps .
Lorsque les hommes auront compris la magnificence de la vie de ces insectes pour tenter de mener une existence pareille ; alors ce jour là, l’humanité aura gagné en magnanimité et perdu en égoïsme, convaincue de cette vérité sur ce bonheur qui ne serait en vérité qu’un état d’esprit plus qu’un état de choses.

**************************************
A.D



Dernière édition par chahirman le Sam 13 Juin - 23:37, édité 1 fois

olib

olib
Admin
Admin

Merci beaucoup, c'est un formidable travail, et je comprend pas comment il n'a pas ete adopte......pas grave l'essentiel la participation.

c'est un insecte sacre puisque cite dans le Saint Coran, et quel PRECISION dans le travail de ce petit insecte un travail que je qualifie 'd'intelligent' d'une armee , que peut on dire sauf Sobhane Allah .

les bienfaits du miel, pollen, etc l'utilisation de la cire dans les industries,

ce qui est deplorable est que pour maximiser la production de miel les apiculteurs qui mettent a leurs dispositions des bassines de sucre au lieu de les laisser piquer ici et la le fruit original de la nature "les fleurs', donc de nos jours pour trouver du miel purement pur c'est difficile et il faut etre sur de la source.

et dans votre texte, il y'a tout chaque role est bien defini et nous donne a reflechir sur une societe 'disociee' qui perd ses normes, ses principes, ses vertues.

olib

olib
Admin
Admin

j'ai fusionne les 2 topics puisqu'il s'ajit du meme texte.

chahirman



Merci de tout coeur pour votre contribution .Pour ce qui concerne ces insectes , ils ont été créés pour permettre à l'humanité de prendre exemple sur eux...Toutes leurs actions convergent vers un seul but : savoir vivre en symbiose dans un parfait altruisme.Pour ce dernier, nous ne cessons pas de le chercher partout à travers un sourire bienveillant , une parole gentille , une aide bénévole et salutaire, un appui affectif qui ferait d'un méchant enfant un bon citoyen. Nous sommes dans les remous d'un siècle où le "MOI l'emporterait sur toutes les formes de littérature.Pour les animaux , je les ai cotoyés dans l'exercice de mes fonctions en ce sens que je n'ai jamais douté de leur reconnaissance.
Salutations amicales

olib

olib
Admin
Admin

ahh le monde animale... c'est mon univers. je ne peux pas vivre sans. a chaque fois l'animal quel qu'il soit donne a l'humain un ebonne lecon de vie mais ce dernier reste sourd et aveugle. l'animal est le sommet de la generosite et de la reconnaissance.

il exprime sa joie quand on lui fait plaisir mais l'humain prend sans donner et sans remercier en faisant du mal par dessus cela.

l'animal a donne une lecon il y'a des siecles...je ne sais pas si vous connaissez l'histoire,... des 2 fils de notre Pere et Prophete Adam, quand un a tue son frere, il ne savait pas quoi faire de sa depouille, pendant des jours et des jours jusqu'a ce que Dieu lui envois un corbeau qui creuse la terre et enterre un autre corbeau mort , devant lui, alors il a appris ce qu'il devait faire.

comme j'ai toujours dis " il leur manque la parole c'est tout' mais leur atout en plus de nous est qu'ils nous comprennent mais nous les comprenons pas.

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