Coupe du monde : à deux semaines de la rencontre décisive contre l’égypte
Saâdane dit craindre pour la vie de sa famille !
À quelques jours du big derby face à l’Égypte, le sélectionneur national, Rabah Saâdane, est apparu sous pression, en atteste ses sanglots à l’issue de la conférence de presse animée hier à l’hôtel Hilton. Le premier responsable des Verts redoute, en effet, que les choses tournent mal pour sa petite famille en cas de mauvais résultats contre les pharaons. “J’ai peur pour ma famille”, a déclaré Saâdane, la gorge nouée. Et d’ajouter : “Je crains qu’on s’en prenne à ma famille. J’ai vécu ce genre de mésaventure par le passé et je ne souhaite à personne de vivre de telles situations.” Saâdane garde toujours en mémoire ce qu’il a enduré après la sortie prématurée de l’équipe nationale au Mondial de Mexico en 1986. “Vous savez, j’ai toujours honoré mes engagements jusqu’au bout en essayant à chaque fois de donner le meilleur de moi-même pour le bien de l’équipe nationale. Je n’ai pas peur pour moi, mais pour ma famille. Mon fils passe le baccalauréat le 11 juin prochain, et je crains qu’il ne subisse d’éventuelles pressions qui risquent de l’affecter mentalement. Figurez-vous que je suis en train de préparer mon fils psychologiquement pour parer à toute mauvaise surprise. C’est dur et difficile de gérer une telle situation !” poursuit Saâdane toujours en pleurs. “Je ne circule pas avec des gardes du corps pour être tranquille, j’habite dans un quartier populaire. C’est dire que je vis sur le qui-vive. Je ne vous apprends rien : il est extrêmement difficile pour un homme public de circuler librement sans ennuis. En effet, il ne se passe pas un jour sans que je ne sois interpellé par des gens qui me parlent de ce match. Et cela devient très difficile à supporter.”
“J’ai demandé à la FAF de me loger dans une résidence sécurisée”
Poursuivant sa discussion, Saâdane révèle avoir demandé à la Fédération algérienne de football de mettre à sa disposition une maison sécurisée. “Dans le souci d’éviter d’éventuels risques, j’avais demandé à la FAF de me loger dans une résidence sécurisée justement pour ne pas mettre la vie de mes proches en péril, mais jusqu’à présent ce problème n’est pas encore réglé”, indique Saâdane. Et d’ajouter : “Je sais qu’on m’attend au tournant. À la moindre erreur, au moindre échec, je serai descendu en flammes, j’en suis même persuadé.
Il faut savoir que je suis un technicien qui n’a jamais fui ses responsabilités. J’ai toujours servi l’équipe nationale et je le ferai sans hésitation. Mais à l’approche du rendez-vous contre l’Égypte, je ne vous cache pas que je trouve bizarre et incompréhensible que certaines personnes placent la barre haut en exigeant une qualification au Mondial-2010. C’est trop demander lorsqu’on sait que l’équipe nationale vient tout juste de voir le bout du tunnel après une période de disette. Il ne faut pas se voiler la face, le chemin menant au Mondial sud-africain sera semé d’embûches. Donc, au lieu de s’enflammer, le mieux est de laisser les joueurs travailler dans la sérénité. Ils savent ce qu’ils ont à faire sur le terrain. Une chose est certaine, il faut savoir toutefois que nous allons jouer à fond nos chances dans ces éliminatoires.”
“L’Égypte est et restera le favori du groupe”
S’agissant du rendez-vous face aux champions d’Afrique en titre le 7 juin prochain, Saâdane a préféré jouer la prudence. Pour lui, ce n’est pas le nul concédé à domicile contre la Zambie, lors de la première journée des éliminatoires, qui va décourager les Pharaons pour décrocher le ticket menant au Mondial-2010. “Je le dis et je le répète, l’Égypte est et restera le favori du groupe. Ce n’est pas le semi-échec enregistré contre les Zambiens qui va freiner l’élan de l’Égypte qui est capable de faire la différence dans n’importe quel match. Donc, le mieux est de prendre ce rendez-vous très au sérieux. Nous allons faire le maximum afin de réaliser une bonne opération”, affirme-t-il. Concernant l’effectif retenu lors des deux prochaines confrontations, Saâdane déclare avoir opté pour des éléments compétitifs, mais surtout qui correspondent le mieux à ce genre de rencontres. “J’ai convoqué 25 éléments dont 4 gardiens de but. J’ai agi en mon âme et conscience car j’estime que les joueurs convoqués sont les plus aptes à défendre les couleurs du pays. D’ailleurs, vous avez constaté qu’il y a des nouvelles têtes, à l’image de Chaouchi qui s’est beaucoup assagi et veut maintenant devenir le gardien de but numéro 1 de l’EN”, dira-t-il. Et d’enchaîner : “Si j’ai décidé de faire appel à quatre gardiens de but, c’est pour parer à toute éventualité. Gaouaoui est sous le coup d’une menace de suspension et j’ai préféré retenir un quatrième gardien au cas où…”, précise le conférencier, qui regrette le fait que Hadj Aïssa n’a pas eu un temps de jeu suffisant lors des dernières confrontations de l’ESS. “Il est vrai que Hadj Aïssa ne joue pas souvent avec l’Entente, mais c’est un élément imprévisible qui est en mesure de rebondir. Soyez en sûrs que je n’hésiterai pas un seul instant à écarter les joueurs qui ne donneront pas satisfaction lors du stage de préparation dans le sud de la France”, révèle-t-il.
Il convient de signaler que l’équipe nationale s’envolera demain à destination de Marseille, Aubagne, pour effectuer un stage de préparation d’une durée de 10 jours. Son retour n’est prévu que pour le 5 juin, soit à 48 heures du match face à l’Égypte.
Saâdane dit craindre pour la vie de sa famille !
À quelques jours du big derby face à l’Égypte, le sélectionneur national, Rabah Saâdane, est apparu sous pression, en atteste ses sanglots à l’issue de la conférence de presse animée hier à l’hôtel Hilton. Le premier responsable des Verts redoute, en effet, que les choses tournent mal pour sa petite famille en cas de mauvais résultats contre les pharaons. “J’ai peur pour ma famille”, a déclaré Saâdane, la gorge nouée. Et d’ajouter : “Je crains qu’on s’en prenne à ma famille. J’ai vécu ce genre de mésaventure par le passé et je ne souhaite à personne de vivre de telles situations.” Saâdane garde toujours en mémoire ce qu’il a enduré après la sortie prématurée de l’équipe nationale au Mondial de Mexico en 1986. “Vous savez, j’ai toujours honoré mes engagements jusqu’au bout en essayant à chaque fois de donner le meilleur de moi-même pour le bien de l’équipe nationale. Je n’ai pas peur pour moi, mais pour ma famille. Mon fils passe le baccalauréat le 11 juin prochain, et je crains qu’il ne subisse d’éventuelles pressions qui risquent de l’affecter mentalement. Figurez-vous que je suis en train de préparer mon fils psychologiquement pour parer à toute mauvaise surprise. C’est dur et difficile de gérer une telle situation !” poursuit Saâdane toujours en pleurs. “Je ne circule pas avec des gardes du corps pour être tranquille, j’habite dans un quartier populaire. C’est dire que je vis sur le qui-vive. Je ne vous apprends rien : il est extrêmement difficile pour un homme public de circuler librement sans ennuis. En effet, il ne se passe pas un jour sans que je ne sois interpellé par des gens qui me parlent de ce match. Et cela devient très difficile à supporter.”
“J’ai demandé à la FAF de me loger dans une résidence sécurisée”
Poursuivant sa discussion, Saâdane révèle avoir demandé à la Fédération algérienne de football de mettre à sa disposition une maison sécurisée. “Dans le souci d’éviter d’éventuels risques, j’avais demandé à la FAF de me loger dans une résidence sécurisée justement pour ne pas mettre la vie de mes proches en péril, mais jusqu’à présent ce problème n’est pas encore réglé”, indique Saâdane. Et d’ajouter : “Je sais qu’on m’attend au tournant. À la moindre erreur, au moindre échec, je serai descendu en flammes, j’en suis même persuadé.
Il faut savoir que je suis un technicien qui n’a jamais fui ses responsabilités. J’ai toujours servi l’équipe nationale et je le ferai sans hésitation. Mais à l’approche du rendez-vous contre l’Égypte, je ne vous cache pas que je trouve bizarre et incompréhensible que certaines personnes placent la barre haut en exigeant une qualification au Mondial-2010. C’est trop demander lorsqu’on sait que l’équipe nationale vient tout juste de voir le bout du tunnel après une période de disette. Il ne faut pas se voiler la face, le chemin menant au Mondial sud-africain sera semé d’embûches. Donc, au lieu de s’enflammer, le mieux est de laisser les joueurs travailler dans la sérénité. Ils savent ce qu’ils ont à faire sur le terrain. Une chose est certaine, il faut savoir toutefois que nous allons jouer à fond nos chances dans ces éliminatoires.”
“L’Égypte est et restera le favori du groupe”
S’agissant du rendez-vous face aux champions d’Afrique en titre le 7 juin prochain, Saâdane a préféré jouer la prudence. Pour lui, ce n’est pas le nul concédé à domicile contre la Zambie, lors de la première journée des éliminatoires, qui va décourager les Pharaons pour décrocher le ticket menant au Mondial-2010. “Je le dis et je le répète, l’Égypte est et restera le favori du groupe. Ce n’est pas le semi-échec enregistré contre les Zambiens qui va freiner l’élan de l’Égypte qui est capable de faire la différence dans n’importe quel match. Donc, le mieux est de prendre ce rendez-vous très au sérieux. Nous allons faire le maximum afin de réaliser une bonne opération”, affirme-t-il. Concernant l’effectif retenu lors des deux prochaines confrontations, Saâdane déclare avoir opté pour des éléments compétitifs, mais surtout qui correspondent le mieux à ce genre de rencontres. “J’ai convoqué 25 éléments dont 4 gardiens de but. J’ai agi en mon âme et conscience car j’estime que les joueurs convoqués sont les plus aptes à défendre les couleurs du pays. D’ailleurs, vous avez constaté qu’il y a des nouvelles têtes, à l’image de Chaouchi qui s’est beaucoup assagi et veut maintenant devenir le gardien de but numéro 1 de l’EN”, dira-t-il. Et d’enchaîner : “Si j’ai décidé de faire appel à quatre gardiens de but, c’est pour parer à toute éventualité. Gaouaoui est sous le coup d’une menace de suspension et j’ai préféré retenir un quatrième gardien au cas où…”, précise le conférencier, qui regrette le fait que Hadj Aïssa n’a pas eu un temps de jeu suffisant lors des dernières confrontations de l’ESS. “Il est vrai que Hadj Aïssa ne joue pas souvent avec l’Entente, mais c’est un élément imprévisible qui est en mesure de rebondir. Soyez en sûrs que je n’hésiterai pas un seul instant à écarter les joueurs qui ne donneront pas satisfaction lors du stage de préparation dans le sud de la France”, révèle-t-il.
Il convient de signaler que l’équipe nationale s’envolera demain à destination de Marseille, Aubagne, pour effectuer un stage de préparation d’une durée de 10 jours. Son retour n’est prévu que pour le 5 juin, soit à 48 heures du match face à l’Égypte.