Exposition des “fleurs de cerisier” au Palais de la Culture
La culture japonaise à l’honneur
“Les fleurs de cerisier et la version Heisei de Genji Monogatari” est l’intitulé d’une exposition japonaise organisée par le comité de l’organisation de l’exposition des arts traditionnels du Japon vers le XIXe siècle. Inaugurée samedi dernier par la ministre de la Culture Khalida Toumi, avec l’ambassadeur du Japon Takeshi Kamitani, cette exposition se poursuivra jusqu’au
6 mai prochain, au palais de la culture Moufdi-Zakaria.
Une trentaine d’œuvres exposées sont des peintures en rouleau calligraphique représentant des fleurs de cerisiers. C’est une fleur sacrée dans la culture japonaise : elle symbolise le pays et le printemps, la joie et la mélancolie de ce peuple qui a su préserver une culture immatérielle à travers des siècles.
ہ ce propos, Khalida Toumi a déclaré : “Le Japon constitue la nation qui a su sauvegarder un patrimoine culturel immatériel.” Ces calligraphies sont peintes au pinceau avec de l’ancre de Chine. Ces œuvres sont écrites en deux caractères différents, l’un en kanji, un caractère chinois très ancien duquel les Japonais se sont énormément inspirés, l’autre, le kana, est une écriture japonaise très ancienne réalisée des fois sur du papier en soie. L’artiste Horie Kyoko est une passionnée de la calligraphie, elle a commencé depuis son plus jeune âge. “La calligraphie est un art de haut niveau, j’ai commencé à exercer cet art il y a très longtemps. Je me suis inspirée de ces fleurs, car elles représentent le printemps, le bonheur. Cela dure depuis 2004, où j’ai tourné un peu partout dans le monde, notamment au Maroc, en France, en Tunisie et en Argentine”, ajoute l’artiste. Cette fleur, qui semble anodine pour nous, est considérée comme une fleur parsemée du paradis, depuis des siècles, elle inspire les poètes, les écrivains, les peintres et les amours. Un public de tous âges, fort nombreux, semblait apprécier énormément cette culture entièrement différente de la nôtre. Ces rouleaux calligraphiques véhiculaient de l’émotion aux personnes présentes. Sur la traduction on pouvait lire : “Vous ne pouvez trouver la beauté des fleurs de cerisier que dans la floraison, celle de la lune dans la plaine lune.” Une dame émue témoigna : “C’est magnifique, l’artiste a pu transmettre un message rempli d’amour, que le public reçoit comme une flèche dans le cœur.” Durant l’exposition, le public a pu découvrir une très belle histoire peinte à l’huile sur des rouleaux, dont la première représente les personnages et l’autre écrite en calligraphie.
Et c’est l’histoire de Genji Monogatari vivant dans un monde aristocratique entouré de femmes d’un esprit supérieur.
Durant l’inauguration, Horie Kyoko a présenté la cérémonie du thé. “Apparu au XVe siècle, il était seulement réservé aux hommes, mais maintenant ce sont les femmes qui le préparent pour leur époux.” La cérémonie se compose du laque (la boîte à thé), l’orfèvrerie (la bouilloire et le four à chaleur), l’art en bambou et les produits céramiques. Cette fête est réalisée pour apaiser les êtres au plus profond d’eux-mêmes, selon la culture japonaise. Après la préparation, place à la dégustation. Le public était ravi de goûter cette boisson connue surtout pour ses bienfaits médicinaux. Pour clôturer, une présentation d’habits traditionnels a eu lieu, de superbes kimonos qui étaient portés par la bourgeoisie japonaise.
Cette exposition a permis au public de faire une petite escale au pays du Soleil Levant et de découvrir les merveilles que peut offrir ce peuple.
D’autre part, la ministre de la Culture a révélé une coopération culturelle entre les deux pays à l’avenir, puisque “l’Algérie compte organiser des journées culturelles au Japon avec l’aide de l’ambassadeur”.
La culture japonaise à l’honneur
“Les fleurs de cerisier et la version Heisei de Genji Monogatari” est l’intitulé d’une exposition japonaise organisée par le comité de l’organisation de l’exposition des arts traditionnels du Japon vers le XIXe siècle. Inaugurée samedi dernier par la ministre de la Culture Khalida Toumi, avec l’ambassadeur du Japon Takeshi Kamitani, cette exposition se poursuivra jusqu’au
6 mai prochain, au palais de la culture Moufdi-Zakaria.
Une trentaine d’œuvres exposées sont des peintures en rouleau calligraphique représentant des fleurs de cerisiers. C’est une fleur sacrée dans la culture japonaise : elle symbolise le pays et le printemps, la joie et la mélancolie de ce peuple qui a su préserver une culture immatérielle à travers des siècles.
ہ ce propos, Khalida Toumi a déclaré : “Le Japon constitue la nation qui a su sauvegarder un patrimoine culturel immatériel.” Ces calligraphies sont peintes au pinceau avec de l’ancre de Chine. Ces œuvres sont écrites en deux caractères différents, l’un en kanji, un caractère chinois très ancien duquel les Japonais se sont énormément inspirés, l’autre, le kana, est une écriture japonaise très ancienne réalisée des fois sur du papier en soie. L’artiste Horie Kyoko est une passionnée de la calligraphie, elle a commencé depuis son plus jeune âge. “La calligraphie est un art de haut niveau, j’ai commencé à exercer cet art il y a très longtemps. Je me suis inspirée de ces fleurs, car elles représentent le printemps, le bonheur. Cela dure depuis 2004, où j’ai tourné un peu partout dans le monde, notamment au Maroc, en France, en Tunisie et en Argentine”, ajoute l’artiste. Cette fleur, qui semble anodine pour nous, est considérée comme une fleur parsemée du paradis, depuis des siècles, elle inspire les poètes, les écrivains, les peintres et les amours. Un public de tous âges, fort nombreux, semblait apprécier énormément cette culture entièrement différente de la nôtre. Ces rouleaux calligraphiques véhiculaient de l’émotion aux personnes présentes. Sur la traduction on pouvait lire : “Vous ne pouvez trouver la beauté des fleurs de cerisier que dans la floraison, celle de la lune dans la plaine lune.” Une dame émue témoigna : “C’est magnifique, l’artiste a pu transmettre un message rempli d’amour, que le public reçoit comme une flèche dans le cœur.” Durant l’exposition, le public a pu découvrir une très belle histoire peinte à l’huile sur des rouleaux, dont la première représente les personnages et l’autre écrite en calligraphie.
Et c’est l’histoire de Genji Monogatari vivant dans un monde aristocratique entouré de femmes d’un esprit supérieur.
Durant l’inauguration, Horie Kyoko a présenté la cérémonie du thé. “Apparu au XVe siècle, il était seulement réservé aux hommes, mais maintenant ce sont les femmes qui le préparent pour leur époux.” La cérémonie se compose du laque (la boîte à thé), l’orfèvrerie (la bouilloire et le four à chaleur), l’art en bambou et les produits céramiques. Cette fête est réalisée pour apaiser les êtres au plus profond d’eux-mêmes, selon la culture japonaise. Après la préparation, place à la dégustation. Le public était ravi de goûter cette boisson connue surtout pour ses bienfaits médicinaux. Pour clôturer, une présentation d’habits traditionnels a eu lieu, de superbes kimonos qui étaient portés par la bourgeoisie japonaise.
Cette exposition a permis au public de faire une petite escale au pays du Soleil Levant et de découvrir les merveilles que peut offrir ce peuple.
D’autre part, la ministre de la Culture a révélé une coopération culturelle entre les deux pays à l’avenir, puisque “l’Algérie compte organiser des journées culturelles au Japon avec l’aide de l’ambassadeur”.