DE LA BRASSE AU PAPILLON
La "brasse papillon" comme on l'appelle aussi, est un culte: elle impressionne et inspire le respect, elle fait un peu peur, parait inaccessible au nageur débutant et hors d'atteinte au nageur de niveau moyen, même s'il s'estime bien maitriser des nages comme la brasse ou le crawl et pourtant, la nage papillon n'est pas particulièrement difficile à nager techniquement, mais c'est certainement la nage la plus athlétique, c'est à dire celle qui réclame le plus de force et de tonus, ajoutés à une grande souplesse et à une synchronisation parfaite.
Un peu d'histoire...
Le papillon est né de l'évolution technique de la brasse. L'imprécision du règlement quant au retour ds bras vers l'avant à permis l'apparition de cette nage particulière, la papillonneur.
LA PAPILLONNEUR
En 1927, lors d'une épreuve brasse, l'allemand Erich RADEMANDER exécute un retour aérien des bras à la fin de chaque longueur de bassin. Il vient de réaliser les premiers mouvements de brasse-papillon. Cette technique, qui consiste à effectuer des ciseaux avec les jambes et de ramener les bras en avant, hors de l'eau.
En 1933, deux américains utilisent, sur la totalité du parcours, cette technique. L'un d'eux améliore les records mondiaux de la brasse. Puis en 1948, aux Jeux Olympiques de Londres, le 200m brasse est remporté par le "papillonneur" américain VERDEUR. Dès 1951, toutes les compétitions importantes de brasse mettent en concurrence les meilleurs utilisateurs de la papillonneur et en 1952, aux Jeux Olympiques d'Helsinki, tous les finalistes du 200m brasse sont des papillonneurs.
A cette date, certains nageurs abandonnent les ciseaux car ils sont trop freinateurs et laissent traîner leurs jambes en mouvement de dauphin.
LE PAPILLON DAUPHIN
En 1953, la FINA (Fédération Internationale de Natation) révise le règlement de la brasse papillon. Cette annéelà, cette nage est reconnue officiellement comme la 4ème nage de la natation (avec la brasse, le crawl et le dos). Sa réglementation n'impose nullement le mouvement de jambes ype ondulation, ni même le ciseau. Elle stipule seulement linterdiction des mouvements alternatifs.
Entre 1953 et 1955, le hongrois TEMPECK réalise des ondulations très amples. Très vite, le mouvement en dauphin s'impose comme la propulsion la plus efficace Et aux JO de Melbourne en 1956, ont lieu les premières courses de papillon-dauphin. On y voit toutes les techniques et beaucoup de variations dans:
- Le nombre d'ondulations,
- La longueur des immersions,
- L'amplitude des ondulations
En 1960, l'américain TROY remporte le 200m aux JO de Rome grâce à:
- des ondulations très faibles,
- une position du corps presque plat,
- un important travail de bras.
La motricité revient aux bras et les jambes ne font que suivre les mouvements du buste.
LE PAPILLON AUJOURD'HUI
Progressivement, l'utilisation de deux ondulations par cycle de bras s'est généralisée. Mark SPITZ est, dans l'histoire de la natation, le plus parfait utilisateur et démonstrateur de cette technique, employée universellement aujourd'hui.
La "brasse papillon" comme on l'appelle aussi, est un culte: elle impressionne et inspire le respect, elle fait un peu peur, parait inaccessible au nageur débutant et hors d'atteinte au nageur de niveau moyen, même s'il s'estime bien maitriser des nages comme la brasse ou le crawl et pourtant, la nage papillon n'est pas particulièrement difficile à nager techniquement, mais c'est certainement la nage la plus athlétique, c'est à dire celle qui réclame le plus de force et de tonus, ajoutés à une grande souplesse et à une synchronisation parfaite.
Un peu d'histoire...
Le papillon est né de l'évolution technique de la brasse. L'imprécision du règlement quant au retour ds bras vers l'avant à permis l'apparition de cette nage particulière, la papillonneur.
LA PAPILLONNEUR
En 1927, lors d'une épreuve brasse, l'allemand Erich RADEMANDER exécute un retour aérien des bras à la fin de chaque longueur de bassin. Il vient de réaliser les premiers mouvements de brasse-papillon. Cette technique, qui consiste à effectuer des ciseaux avec les jambes et de ramener les bras en avant, hors de l'eau.
En 1933, deux américains utilisent, sur la totalité du parcours, cette technique. L'un d'eux améliore les records mondiaux de la brasse. Puis en 1948, aux Jeux Olympiques de Londres, le 200m brasse est remporté par le "papillonneur" américain VERDEUR. Dès 1951, toutes les compétitions importantes de brasse mettent en concurrence les meilleurs utilisateurs de la papillonneur et en 1952, aux Jeux Olympiques d'Helsinki, tous les finalistes du 200m brasse sont des papillonneurs.
A cette date, certains nageurs abandonnent les ciseaux car ils sont trop freinateurs et laissent traîner leurs jambes en mouvement de dauphin.
LE PAPILLON DAUPHIN
En 1953, la FINA (Fédération Internationale de Natation) révise le règlement de la brasse papillon. Cette annéelà, cette nage est reconnue officiellement comme la 4ème nage de la natation (avec la brasse, le crawl et le dos). Sa réglementation n'impose nullement le mouvement de jambes ype ondulation, ni même le ciseau. Elle stipule seulement linterdiction des mouvements alternatifs.
Entre 1953 et 1955, le hongrois TEMPECK réalise des ondulations très amples. Très vite, le mouvement en dauphin s'impose comme la propulsion la plus efficace Et aux JO de Melbourne en 1956, ont lieu les premières courses de papillon-dauphin. On y voit toutes les techniques et beaucoup de variations dans:
- Le nombre d'ondulations,
- La longueur des immersions,
- L'amplitude des ondulations
En 1960, l'américain TROY remporte le 200m aux JO de Rome grâce à:
- des ondulations très faibles,
- une position du corps presque plat,
- un important travail de bras.
La motricité revient aux bras et les jambes ne font que suivre les mouvements du buste.
LE PAPILLON AUJOURD'HUI
Progressivement, l'utilisation de deux ondulations par cycle de bras s'est généralisée. Mark SPITZ est, dans l'histoire de la natation, le plus parfait utilisateur et démonstrateur de cette technique, employée universellement aujourd'hui.