L'histoire de la poterie remonte à l'an 670 de notre ère. Cette période coïncide avec la création de la ville de Kaïrouan, première ville musulmane d'Afrique du Nord, symbole du triomphe définitif de l'invasion arabe.
A partir de cette date et jusqu'au XIème siècle. tous les principes civilisationnels vont provenir uniquement de l'0rient.
Au milieu de ce siècle, nous verrons alors déferler sur la Berbérie Orientale un flot d'envahisseurs nomades envoyés par le calife du Caire. cela restera un événement capital qui ne manquera pas de bouleverser la physionomie du pays.
Mais cette série d'invasions va changer les principes civilisateurs qui proviendront désormais de l'occident.
Un art complexe va voir le jour, «l'hispano-mauresque» s'ajoutera aux thèmes déjà connus en les supplantant pendant près de quatre siècles jusqu'à la domination turque qui rétablira ainsi un courant initial «Est-Ouest».
L'art de la Berbérie va s'enrichir des notions turques et vice-versa. Ce qui éclaircira bien des zones d'ombres concernant le problème des parentés de l'art africain en général.
Contrairement à ce que l'on pourrait penser, la poterie n'est pas à proprement parler un métier. C"est une des tâches de la maîtresse de maison comme le travail de la laine; d'ailleurs le fuseau pourra servir à l'occasion à filer des vêtements aussi bien que pour polir un plat en terre cuite.
A l'origine. les poteries ont été réalisées en famille pour être échangées ensuite entre les voisines.
Dans les Aurès on dit que l'argile, source du monde: «appartient à la femme». C'est pour cela que l'on réserve souvent à celle-ci le revêtement du foyer. de la terrasse ou de l'aire à battre le blé. Les potières restent. dans un souci constant de perfection. liées aux croyances qui réfèrent aux influences réciproques de la terre féconde. en symbiose avec la nature féminine des choses dans une harmonie qui donne la vie.
La poterie joue avec le feu, avec la terre et avec cet élément vital qu'est l'eau.
Elle entre ainsi en relation avec des forces mystérieuses qui lui inspirent des secrets et des interdits.
A partir de cette date et jusqu'au XIème siècle. tous les principes civilisationnels vont provenir uniquement de l'0rient.
Au milieu de ce siècle, nous verrons alors déferler sur la Berbérie Orientale un flot d'envahisseurs nomades envoyés par le calife du Caire. cela restera un événement capital qui ne manquera pas de bouleverser la physionomie du pays.
Mais cette série d'invasions va changer les principes civilisateurs qui proviendront désormais de l'occident.
Un art complexe va voir le jour, «l'hispano-mauresque» s'ajoutera aux thèmes déjà connus en les supplantant pendant près de quatre siècles jusqu'à la domination turque qui rétablira ainsi un courant initial «Est-Ouest».
L'art de la Berbérie va s'enrichir des notions turques et vice-versa. Ce qui éclaircira bien des zones d'ombres concernant le problème des parentés de l'art africain en général.
Contrairement à ce que l'on pourrait penser, la poterie n'est pas à proprement parler un métier. C"est une des tâches de la maîtresse de maison comme le travail de la laine; d'ailleurs le fuseau pourra servir à l'occasion à filer des vêtements aussi bien que pour polir un plat en terre cuite.
A l'origine. les poteries ont été réalisées en famille pour être échangées ensuite entre les voisines.
Dans les Aurès on dit que l'argile, source du monde: «appartient à la femme». C'est pour cela que l'on réserve souvent à celle-ci le revêtement du foyer. de la terrasse ou de l'aire à battre le blé. Les potières restent. dans un souci constant de perfection. liées aux croyances qui réfèrent aux influences réciproques de la terre féconde. en symbiose avec la nature féminine des choses dans une harmonie qui donne la vie.
La poterie joue avec le feu, avec la terre et avec cet élément vital qu'est l'eau.
Elle entre ainsi en relation avec des forces mystérieuses qui lui inspirent des secrets et des interdits.