Léonard de Vinci en cure à Spa
PRÈS DE CINQ SIÈCLES après sa mort, le génie toscan tiendra la vedette d’avril à la fin août dans la cité thermale.
Le pouhon Pierre le Grand héberge un gigantesque tableau peint par Antoine Fontaine représentant une centaine des curistes les plus célèbres qui ont fréquenté Spa au temps de sa splendeur. Le tsar Pierre le Grand, Victor Hugo, Alexandre Dumas (père), le duc de Wellington figurent notamment sur cette toile longue de neuf mètres. De son vivant, Léonard de Vinci n’a jamais mis les pieds dans la ville d’eaux mais, près de cinq siècles après sa mort, il va y séjourner pendant presque cinq mois (du 3 avril au 30 août) par le biais d’une exposition qui s’intitulera « Leonardo da Vinci, le maître de l’eau (1) ».
Touche-à-tout de génie, le célébrissime Toscan fut à la fois anatomiste, botaniste, ingénieur, urbaniste, inventeur, sculpteur, philosophe, poète et peintre. « Il s’est aussi beaucoup intéressé à l’eau, notamment pour pouvoir la représenter au mieux dans ses œuvres. Il a également conçu un système d’égouttage qui a desservi la ville de Milan », souligne René Schyns, le commissaire de l’ASBL « Collections&Patrimoines » qui figure avec « Impact Diffusion » et l’office du tourisme de Spa parmi les organisateurs de l’expo. Ces trois partenaires peuvent se targuer d’avoir engrangé beaucoup d’expérience dans l’organisation d’événements de grande envergure. L’office du tourisme et « Impact Diffusion » jouent ainsi un rôle important dans le déroulement des Francofolies spadoises. Depuis une petite vingtaine d’années, « Collections&Patrimoines » a conçu des expos qui ont attiré le grand public : « Tout Hergé », à Welkenraedt (250.000 visiteurs), « Tout Simenon », à Liège (200.000 visiteurs), « J’avais 20 ans en 45 », à Bruxelles (750.000 visiteurs) ou encore « Leonardo da Vinci, the European Genius » qui, d’août 2007 à mars 2008, a drainé 350.000 visiteurs à la basilique de Koekelberg.
« L’offre touristique de Spa s’est étoffée avec les Francofolies et l’ouverture du complexe thermal d’Annette et Lubin, mais il lui manquait encore un événement culturel accessible pendant plusieurs mois à la bonne saison. Cette expo devrait combler cette lacune », explique Charles Gardier, premier échevin et échevin qui estime que cette évocation du « maître de l’eau » devrait attirer entre 40.000 et 50.000 visiteurs au pouhon qui sera ensuite soumis à des travaux de rénovation.
L’expo spadoise sera évidemment moins dense que celle de Koekelberg. Elle sera donc essentiellement axée sur l’eau dont Léonard de Vinci n’avait pas manqué de remarquer que « sans elle, rien n’aurait vie parmi nous ». Si certaines pièces seront les mêmes (comme, par exemple, une reconstitution sur tableau de la fresque de la dernière Cène qui se trouve, elle, à Milan) qu’à Koekelberg, d’autres seront inédites.
« On trouvera des reproductions à l’identique, réalisées à tirage très limité par une maison d’édition italienne, de l’ensemble des codex, c’est-à-dire des carnets dans lesquels Léonard accumulait ses notes et ses croquis », précise Jean-Christophe Hubert, le directeur artistique de l’expo. Les visiteurs pourront aussi admirer une vingtaine de maquettes d’engins construits d’après les croquis et schémas de l’inventeur florentin : le bateau à pales, le pont tournant, l’écluse et même un parachute et un spécimen de char d’assaut ! L’exposition présentera aussi une soixantaine de fac-similés d’œuvres de Léonard comme son autoportrait, l’adoration des mages ou encore le projet de la Joconde.
Les prochaines années, le pouhon dont la cure de jouvence sera terminée devrait accueillir lors de chaque saison touristique d’autres expositions de prestige.
PRÈS DE CINQ SIÈCLES après sa mort, le génie toscan tiendra la vedette d’avril à la fin août dans la cité thermale.
Le pouhon Pierre le Grand héberge un gigantesque tableau peint par Antoine Fontaine représentant une centaine des curistes les plus célèbres qui ont fréquenté Spa au temps de sa splendeur. Le tsar Pierre le Grand, Victor Hugo, Alexandre Dumas (père), le duc de Wellington figurent notamment sur cette toile longue de neuf mètres. De son vivant, Léonard de Vinci n’a jamais mis les pieds dans la ville d’eaux mais, près de cinq siècles après sa mort, il va y séjourner pendant presque cinq mois (du 3 avril au 30 août) par le biais d’une exposition qui s’intitulera « Leonardo da Vinci, le maître de l’eau (1) ».
Touche-à-tout de génie, le célébrissime Toscan fut à la fois anatomiste, botaniste, ingénieur, urbaniste, inventeur, sculpteur, philosophe, poète et peintre. « Il s’est aussi beaucoup intéressé à l’eau, notamment pour pouvoir la représenter au mieux dans ses œuvres. Il a également conçu un système d’égouttage qui a desservi la ville de Milan », souligne René Schyns, le commissaire de l’ASBL « Collections&Patrimoines » qui figure avec « Impact Diffusion » et l’office du tourisme de Spa parmi les organisateurs de l’expo. Ces trois partenaires peuvent se targuer d’avoir engrangé beaucoup d’expérience dans l’organisation d’événements de grande envergure. L’office du tourisme et « Impact Diffusion » jouent ainsi un rôle important dans le déroulement des Francofolies spadoises. Depuis une petite vingtaine d’années, « Collections&Patrimoines » a conçu des expos qui ont attiré le grand public : « Tout Hergé », à Welkenraedt (250.000 visiteurs), « Tout Simenon », à Liège (200.000 visiteurs), « J’avais 20 ans en 45 », à Bruxelles (750.000 visiteurs) ou encore « Leonardo da Vinci, the European Genius » qui, d’août 2007 à mars 2008, a drainé 350.000 visiteurs à la basilique de Koekelberg.
« L’offre touristique de Spa s’est étoffée avec les Francofolies et l’ouverture du complexe thermal d’Annette et Lubin, mais il lui manquait encore un événement culturel accessible pendant plusieurs mois à la bonne saison. Cette expo devrait combler cette lacune », explique Charles Gardier, premier échevin et échevin qui estime que cette évocation du « maître de l’eau » devrait attirer entre 40.000 et 50.000 visiteurs au pouhon qui sera ensuite soumis à des travaux de rénovation.
L’expo spadoise sera évidemment moins dense que celle de Koekelberg. Elle sera donc essentiellement axée sur l’eau dont Léonard de Vinci n’avait pas manqué de remarquer que « sans elle, rien n’aurait vie parmi nous ». Si certaines pièces seront les mêmes (comme, par exemple, une reconstitution sur tableau de la fresque de la dernière Cène qui se trouve, elle, à Milan) qu’à Koekelberg, d’autres seront inédites.
« On trouvera des reproductions à l’identique, réalisées à tirage très limité par une maison d’édition italienne, de l’ensemble des codex, c’est-à-dire des carnets dans lesquels Léonard accumulait ses notes et ses croquis », précise Jean-Christophe Hubert, le directeur artistique de l’expo. Les visiteurs pourront aussi admirer une vingtaine de maquettes d’engins construits d’après les croquis et schémas de l’inventeur florentin : le bateau à pales, le pont tournant, l’écluse et même un parachute et un spécimen de char d’assaut ! L’exposition présentera aussi une soixantaine de fac-similés d’œuvres de Léonard comme son autoportrait, l’adoration des mages ou encore le projet de la Joconde.
Les prochaines années, le pouhon dont la cure de jouvence sera terminée devrait accueillir lors de chaque saison touristique d’autres expositions de prestige.