Ittihad de Tripoli 1- JSK 1 : Les Canaris sauvent les meubles
En arrachant le match nul grâce à Bensaïd, la JSK a assuré l’essentiel, c’est-à-dire sauver l’honneur et ne pas terminer à la dernière place de cette première édition de la coupe nord-africaine des clubs champions. En effet, les hommes de Lang ont réussi à accrocher les Libyens chez eux, malgré leur hostilité.
C’est avec une équipe pratiquement new-look que la JSK a réalisé cette performance. Il faut dire que Lang, en faisant confiance à des joueurs qui n’ont pratiquement pas joué depuis le début de la saison, avait bien compris que ces derniers allaient se surpasser. C’est ce qu’ils ont fait, et ce, malgré une période de flottement au cours des 25 premières minutes de jeu. Un flottement que les Libyens ont mis à profit pour prendre un léger ascendant qu’ils ont concrétisé par un but de Ali Khalifa Rahouma, suite à une mauvaise appréciation du gardien Berrefane, qui a été trompé par une bosse de la pelouse. Piqués dans leur amour propre, les camarades de Achiou se sont portés dans le camp adverse pour inquiéter le gardien Meftah Ghazala.
Une première fois par Berramla, dont le tir a été stoppé en deux temps par le portier libyen (32’) et une seconde fois, lorsque Bensaïd, sur un service de Boukria, avait raté l’immanquable, alors que les buts étaient grand ouverts (42’). En seconde période, les Algériens avaient pris le match à leur compte, grâce à l’excellent travail fourni au milieu du terrain par le quatuor Achiou, Berramla, Dehouche et surtout Nabil Hamouda. Obligeant de ce fait les camarades de Snanou à défendre et tenter des contres par Coulibaly. Les Kabyles, à force d’insister, ont fini par être récompensés pour leurs efforts par Bensaïd. On jouait la 79’, lorsque Bensaïd a réussi à marquer un but. Toutefois et sur un contre, Rabie Meftah, rentré en cours de jeu, commettra l’irréparable en stoppant sèchement son vis-à-vis dans la surface de vérité. Le penalty justement accordé par l’arbitre tunisien a été magnifiquement arrêté par Berrefane.
La rencontre, s’est achevée pour ainsi dire en queue de poisson, tant personne ne connaissait la suite à accorder à ce nul. Alors que l’on s’attendait à des prolongations ou à la série de tirs au but, les deux équipes avaient gentiment regagné les vestiaires laissant sur leur faim les millions de téléspectateurs qui avaient suivi la partie. On apprendra par la suite qu’il n’y avait ni vainqueur ni vaincu et que le pactole mis en jeu, à savoir les 120 000 $US, allaient être équitablement partagés, alors qu’il était prévu 70 000 pour le vainqueur du jour et 50 000 pour le malheureux vaincu. Au-delà de l’aspect financier, Lang a surtout découvert qu’il n’avait pas trop de soucis à se faire quant à son effectif, car les habitués des seconds rôles ont prouvé ce dont ils étaient capables. A lui de gérer désormais toutes les envies de jouer des uns et des autres.
Par M. R.
En arrachant le match nul grâce à Bensaïd, la JSK a assuré l’essentiel, c’est-à-dire sauver l’honneur et ne pas terminer à la dernière place de cette première édition de la coupe nord-africaine des clubs champions. En effet, les hommes de Lang ont réussi à accrocher les Libyens chez eux, malgré leur hostilité.
C’est avec une équipe pratiquement new-look que la JSK a réalisé cette performance. Il faut dire que Lang, en faisant confiance à des joueurs qui n’ont pratiquement pas joué depuis le début de la saison, avait bien compris que ces derniers allaient se surpasser. C’est ce qu’ils ont fait, et ce, malgré une période de flottement au cours des 25 premières minutes de jeu. Un flottement que les Libyens ont mis à profit pour prendre un léger ascendant qu’ils ont concrétisé par un but de Ali Khalifa Rahouma, suite à une mauvaise appréciation du gardien Berrefane, qui a été trompé par une bosse de la pelouse. Piqués dans leur amour propre, les camarades de Achiou se sont portés dans le camp adverse pour inquiéter le gardien Meftah Ghazala.
Une première fois par Berramla, dont le tir a été stoppé en deux temps par le portier libyen (32’) et une seconde fois, lorsque Bensaïd, sur un service de Boukria, avait raté l’immanquable, alors que les buts étaient grand ouverts (42’). En seconde période, les Algériens avaient pris le match à leur compte, grâce à l’excellent travail fourni au milieu du terrain par le quatuor Achiou, Berramla, Dehouche et surtout Nabil Hamouda. Obligeant de ce fait les camarades de Snanou à défendre et tenter des contres par Coulibaly. Les Kabyles, à force d’insister, ont fini par être récompensés pour leurs efforts par Bensaïd. On jouait la 79’, lorsque Bensaïd a réussi à marquer un but. Toutefois et sur un contre, Rabie Meftah, rentré en cours de jeu, commettra l’irréparable en stoppant sèchement son vis-à-vis dans la surface de vérité. Le penalty justement accordé par l’arbitre tunisien a été magnifiquement arrêté par Berrefane.
La rencontre, s’est achevée pour ainsi dire en queue de poisson, tant personne ne connaissait la suite à accorder à ce nul. Alors que l’on s’attendait à des prolongations ou à la série de tirs au but, les deux équipes avaient gentiment regagné les vestiaires laissant sur leur faim les millions de téléspectateurs qui avaient suivi la partie. On apprendra par la suite qu’il n’y avait ni vainqueur ni vaincu et que le pactole mis en jeu, à savoir les 120 000 $US, allaient être équitablement partagés, alors qu’il était prévu 70 000 pour le vainqueur du jour et 50 000 pour le malheureux vaincu. Au-delà de l’aspect financier, Lang a surtout découvert qu’il n’avait pas trop de soucis à se faire quant à son effectif, car les habitués des seconds rôles ont prouvé ce dont ils étaient capables. A lui de gérer désormais toutes les envies de jouer des uns et des autres.
Par M. R.