La menace n’avait jamais été aussi pressante. Dans le sillage de Roger Federer, installé à la place de numéro un mondial depuis 234 semaines, l’ombre de Rafael Nadal grossit à mesure que les tournois s’enchaînent. Balayant dimanche Nicolas Kiefer en finale à Toronto (6-3 ; 6-2), le Majorquin s’est rapproché à seulement 300 points du «Maître», au classement ATP. Mathématiquement, le passage d’arme tant annoncé pourrait intervenir dès cette semaine, lors du Master Series de Cincinnati, en cas de victoire de l’Espagnol et d’une nouvelle contre-performance de Federer.
A Toronto, le Suisse a laissé revenir Nadal dans ses pas en se faisant surprendre par Gilles Simon dès le premier tour. Il est désormais condamné à atteindre les demi-finales du tournoi américain pour ne pas voir son dauphin le détrôner. Car depuis le début de l’été, le Taurillon de Manacor ne laisse rien en route. Auteur du premier doublé Roland Garros – Wimbledon depuis Bjorn Borg, il reste sur une série de 29 succès consécutifs, sur trois surfaces différentes, et fait figure de grand favori du tournoi olympique.
La fin de quatre ans et demi de règne
Sur le circuit, même s’il est hautement prévisible, le changement de patron marquerait la fin d’une ère, un séisme tennistique. Quatre ans et demi de domination suisse effacés par la soif de vaincre d’un corsaire au bras gauche surpuissant. Mais à ce jour, aucun joueur n’est en mesure de contrarier sa marche victorieuse. La dernière défaite de «Rafa», qui remonte au 7 mai lors du 2e tour du tournoi de Rome, face à son compatriote Juan Carlos Ferrero, est à mettre sur le compte d’un pied gauche écorché par les ampoules.
L’échéance est donc toute proche, même si l’intéressé ne semble pas pressé: «Tous les joueurs rêvent de devenir numéro un mondial, avouait-il après sa victoire au Canada sur le site de l’ATP. Mais pour l’instant, je suis numéro deux. Et je suis très heureux de l’être. Grâce à mes titres et à mes points, dans une situation normale, j’aurais pu être numéro un bien avant. Devant moi, il y a un joueur incroyable qui est encore le meilleur.» Sûrement plus pour très longtemps.
A Toronto, le Suisse a laissé revenir Nadal dans ses pas en se faisant surprendre par Gilles Simon dès le premier tour. Il est désormais condamné à atteindre les demi-finales du tournoi américain pour ne pas voir son dauphin le détrôner. Car depuis le début de l’été, le Taurillon de Manacor ne laisse rien en route. Auteur du premier doublé Roland Garros – Wimbledon depuis Bjorn Borg, il reste sur une série de 29 succès consécutifs, sur trois surfaces différentes, et fait figure de grand favori du tournoi olympique.
La fin de quatre ans et demi de règne
Sur le circuit, même s’il est hautement prévisible, le changement de patron marquerait la fin d’une ère, un séisme tennistique. Quatre ans et demi de domination suisse effacés par la soif de vaincre d’un corsaire au bras gauche surpuissant. Mais à ce jour, aucun joueur n’est en mesure de contrarier sa marche victorieuse. La dernière défaite de «Rafa», qui remonte au 7 mai lors du 2e tour du tournoi de Rome, face à son compatriote Juan Carlos Ferrero, est à mettre sur le compte d’un pied gauche écorché par les ampoules.
L’échéance est donc toute proche, même si l’intéressé ne semble pas pressé: «Tous les joueurs rêvent de devenir numéro un mondial, avouait-il après sa victoire au Canada sur le site de l’ATP. Mais pour l’instant, je suis numéro deux. Et je suis très heureux de l’être. Grâce à mes titres et à mes points, dans une situation normale, j’aurais pu être numéro un bien avant. Devant moi, il y a un joueur incroyable qui est encore le meilleur.» Sûrement plus pour très longtemps.