C'était la dernière amortie de sa carrière. Elle a fini dans le filet. Et offert la victoire à Paul-Henri Mathieu, numéro 19 à l'ATP, en trois sets (6-3, 6-4, 6-2). L'ultime rencontre de joueur professionnel de Gustavo Kuerten a duré exactement 1heure et 49 minutes.
En voyant le joueur brésilien, désormais numéro 1.140 au classement ATP, traîner la patte sur le court cet après-midi, se tenir le dos avant chaque service, être incapable de courrir sur les amorties et multiplier les fautes directes, on a du mal à se souvenir du merveilleux joueur qu'il était, triple vainqueur de Roland-Garros (1997, 2000 et 2001).
Si ce n'est sur certains coups de raquette, comme cet amortie magnifique dans le deuxième jeu qui lui permet d'effacer une balle de break, ou cette merveille de revers le long de la ligne qui laisse Mathieu sur place à plusieurs reprises, pas grand-chose à mettre au crédit de Kuerten.
En face, Paul-Henri Mathieu est imperturbable. Tout de blanc vêtu, le Français enchaîne les coups gagnants. Et s'excuse même quand il voit son adversaire grimacer après certains échanges. Après coup, Mathieu concédera que Kuerten «est très limité dans ses déplacements, du fond du court. Mais il a encore un bon service. Comme c'était son dernier match, j'ai fait en sorte qu'il prenne du plaisir».
Le match? A sens unique. Mathieu gère tranquillement son adversaire, prend son service une fois dans le premier set et remporte la manche 6-3. A 5-4 dans le deuxième set, le Brésilien, dont la démarche est de plus en plus boitillante, fait intervenir le kiné. Il lui masse le bas du dos, à droite, du côté de sa hanche meurtrie, qui le contraint à arrêter sa carrière à 31 ans. Mais dès que le Brésilien sort un de ses coups de raquette de génie, le public exhulte. «C'est vrai que si j'avais pu crier Guga, je l'aurais fait aussi», plaisante PHM après match. Peu rancunier envers le public: «C'est un joueur extraordinaire, une légende du tennis. L'accueil que lui a réservé le public est normal.»
Cela ne change pas grand-chose: Kuerten perd le jeu suivant et la manche (6-4) en 41 minutes. La fin de la rencontre est du même accabit: Mathieu remporte la troisième manche (6-2) et le match. Le public du court Philippe-Chatrier se lève alors et réserve une standing ovation au Brésilien. «L'ambiance était incroyable. J'avais l'impression de jouer une finale», concèdera Mathieu après match. Le Brésilien fond en larmes. Il se cache sous sa serviette. Et remercie le public avant de quitter le court pour la dernière fois.
«Mon tournoi commence vraiment maintenant», déclare de son côté Paul-Henri Mathieu. Au prochain tour, mercredi, il sera opposé au vainqueur du match entre l'Espagnol Oscar Hernandez et le Tchèque Ivo Minar.
En voyant le joueur brésilien, désormais numéro 1.140 au classement ATP, traîner la patte sur le court cet après-midi, se tenir le dos avant chaque service, être incapable de courrir sur les amorties et multiplier les fautes directes, on a du mal à se souvenir du merveilleux joueur qu'il était, triple vainqueur de Roland-Garros (1997, 2000 et 2001).
Si ce n'est sur certains coups de raquette, comme cet amortie magnifique dans le deuxième jeu qui lui permet d'effacer une balle de break, ou cette merveille de revers le long de la ligne qui laisse Mathieu sur place à plusieurs reprises, pas grand-chose à mettre au crédit de Kuerten.
En face, Paul-Henri Mathieu est imperturbable. Tout de blanc vêtu, le Français enchaîne les coups gagnants. Et s'excuse même quand il voit son adversaire grimacer après certains échanges. Après coup, Mathieu concédera que Kuerten «est très limité dans ses déplacements, du fond du court. Mais il a encore un bon service. Comme c'était son dernier match, j'ai fait en sorte qu'il prenne du plaisir».
Le match? A sens unique. Mathieu gère tranquillement son adversaire, prend son service une fois dans le premier set et remporte la manche 6-3. A 5-4 dans le deuxième set, le Brésilien, dont la démarche est de plus en plus boitillante, fait intervenir le kiné. Il lui masse le bas du dos, à droite, du côté de sa hanche meurtrie, qui le contraint à arrêter sa carrière à 31 ans. Mais dès que le Brésilien sort un de ses coups de raquette de génie, le public exhulte. «C'est vrai que si j'avais pu crier Guga, je l'aurais fait aussi», plaisante PHM après match. Peu rancunier envers le public: «C'est un joueur extraordinaire, une légende du tennis. L'accueil que lui a réservé le public est normal.»
Cela ne change pas grand-chose: Kuerten perd le jeu suivant et la manche (6-4) en 41 minutes. La fin de la rencontre est du même accabit: Mathieu remporte la troisième manche (6-2) et le match. Le public du court Philippe-Chatrier se lève alors et réserve une standing ovation au Brésilien. «L'ambiance était incroyable. J'avais l'impression de jouer une finale», concèdera Mathieu après match. Le Brésilien fond en larmes. Il se cache sous sa serviette. Et remercie le public avant de quitter le court pour la dernière fois.
«Mon tournoi commence vraiment maintenant», déclare de son côté Paul-Henri Mathieu. Au prochain tour, mercredi, il sera opposé au vainqueur du match entre l'Espagnol Oscar Hernandez et le Tchèque Ivo Minar.