Chanel aérien parmi les éoliennes
Karl Lagerfeld voit le printemps/été 2013 sous le signe de la légèreté. Sur le podium aux allures de panneaux solaires, 80 silhouettes ont défilé parmi les éoliennes. Un show voltaïque.
<1234>
Après le cockpit, le voltaïque. « Une question de volumes et de légèreté » : c’est ainsi que Karl Lagerfeld a résumé mardi sa collection pour Chanel, présentée sur un podium aux allures de panneaux solaires sur lequel étaient plantées 13 éoliennes géantes, sous la grande verrière du Grand Palais à Paris.
Chanel tête de file des écologistes ? La mode est-elle un recyclage permanent ? Karl Lagerfeld ne se prétend pas « écologiste » mais « si je faisais construire une maison, je voudrais avoir cela dans mon jardin. Je ferais une maison moderne à la Tadao Ando » (architecte japonais qui utilise beaucoup le béton, ndlr), s’est exclamé le couturier à l’issue du défilé. « Personne n’a critiqué les moulins à vent en Hollande alors ? Moi je trouve cela génial », a poursuivi Karl Lagerfeld, qui estime que les panneaux solaires sont « très beaux ».
Côté podium, près de 70 mannequins et 80 modèles ont défilé devant la star américaine Jennifer Lopez, le rappeur Kanye West, aperçu dans presque toutes les grandes maisons parisiennes, mais aussi les actrices Lou Doillon, Laetitia Casta, Maiwenn ou encore la danseuse Aurélie Dupont.
« On ne pouvait pas faire quelque chose d’intimiste dans un endroit pareil. 140m de podium c’est long », a détaillé M. Lagerfeld. « Ici c’est no smoking ! » s’est-il aussi exclamé, allusion aux nombreux smokings proposés tout au long de la semaine de la mode parisienne. « Chez Chanel on vient pour autre chose ! » a ajouté le créateur.
Au menu apparaissent des vestes noires ou blanches dans lesquelles le vent semble s’être engouffré, ponctuées de fausses grosses perles. Un manteau coquelicot doublé de grands carreaux écossais noir et blanc attend la fraîcheur d’une nuit d’été.
Une robe noire se recouvre d’un voile cage léger. Des fleurs multicolores aussi légères que de l’organza tombent d’un ensemble tunique pantalon où dans les années 70 on aurait choisi des plumes d’autruche.
Plus près du corps, les tulles de coton très ajourés - – « mais on ne voit presque pas à travers », souligne M. Lagerfeld-- apportent une touche de jeunesse à une robe, surtout quand elle se termine par une micro veste au tweed souligné de petits carreaux.
Côté accessoires, une avalanche de fausses perles, au cou et aux poignets. Mais « pas de chaînes, pas de camélias, pas de galons, pas de logo sauf sur un sac. On a éliminé tout cela et malgré tout cela reste Chanel ! », explique le couturier, qui s’est amusé à présenter des capelines en Rhodoïd transparentes ou recouvertes de tulle de couleur.
Interrogé par ailleurs sur son sentiment sur les nouvelles générations de créateurs, il a indiqué aimer Riccardo Tisci chez Givenchy, Stella McCartney, Martin Margiela et ajouté « bien aimer Raf Simons », aujourd’hui chez Dior. Mais aucune référence à Hedi Slimane, que Lagerfeld a longtemps soutenu, qui présentait lundi soir sa première collection pour Saint Laurent et pour laquelle un grand nombre de designers s’étaient déplacés.
AFP
Karl Lagerfeld voit le printemps/été 2013 sous le signe de la légèreté. Sur le podium aux allures de panneaux solaires, 80 silhouettes ont défilé parmi les éoliennes. Un show voltaïque.
<1234>
Après le cockpit, le voltaïque. « Une question de volumes et de légèreté » : c’est ainsi que Karl Lagerfeld a résumé mardi sa collection pour Chanel, présentée sur un podium aux allures de panneaux solaires sur lequel étaient plantées 13 éoliennes géantes, sous la grande verrière du Grand Palais à Paris.
Chanel tête de file des écologistes ? La mode est-elle un recyclage permanent ? Karl Lagerfeld ne se prétend pas « écologiste » mais « si je faisais construire une maison, je voudrais avoir cela dans mon jardin. Je ferais une maison moderne à la Tadao Ando » (architecte japonais qui utilise beaucoup le béton, ndlr), s’est exclamé le couturier à l’issue du défilé. « Personne n’a critiqué les moulins à vent en Hollande alors ? Moi je trouve cela génial », a poursuivi Karl Lagerfeld, qui estime que les panneaux solaires sont « très beaux ».
Côté podium, près de 70 mannequins et 80 modèles ont défilé devant la star américaine Jennifer Lopez, le rappeur Kanye West, aperçu dans presque toutes les grandes maisons parisiennes, mais aussi les actrices Lou Doillon, Laetitia Casta, Maiwenn ou encore la danseuse Aurélie Dupont.
« On ne pouvait pas faire quelque chose d’intimiste dans un endroit pareil. 140m de podium c’est long », a détaillé M. Lagerfeld. « Ici c’est no smoking ! » s’est-il aussi exclamé, allusion aux nombreux smokings proposés tout au long de la semaine de la mode parisienne. « Chez Chanel on vient pour autre chose ! » a ajouté le créateur.
Au menu apparaissent des vestes noires ou blanches dans lesquelles le vent semble s’être engouffré, ponctuées de fausses grosses perles. Un manteau coquelicot doublé de grands carreaux écossais noir et blanc attend la fraîcheur d’une nuit d’été.
Une robe noire se recouvre d’un voile cage léger. Des fleurs multicolores aussi légères que de l’organza tombent d’un ensemble tunique pantalon où dans les années 70 on aurait choisi des plumes d’autruche.
Plus près du corps, les tulles de coton très ajourés - – « mais on ne voit presque pas à travers », souligne M. Lagerfeld-- apportent une touche de jeunesse à une robe, surtout quand elle se termine par une micro veste au tweed souligné de petits carreaux.
Côté accessoires, une avalanche de fausses perles, au cou et aux poignets. Mais « pas de chaînes, pas de camélias, pas de galons, pas de logo sauf sur un sac. On a éliminé tout cela et malgré tout cela reste Chanel ! », explique le couturier, qui s’est amusé à présenter des capelines en Rhodoïd transparentes ou recouvertes de tulle de couleur.
Interrogé par ailleurs sur son sentiment sur les nouvelles générations de créateurs, il a indiqué aimer Riccardo Tisci chez Givenchy, Stella McCartney, Martin Margiela et ajouté « bien aimer Raf Simons », aujourd’hui chez Dior. Mais aucune référence à Hedi Slimane, que Lagerfeld a longtemps soutenu, qui présentait lundi soir sa première collection pour Saint Laurent et pour laquelle un grand nombre de designers s’étaient déplacés.
AFP