Vincent Riou a réussi mardi soir à récupérer sain et sauf Jean Le Cam, victime du chavirage de son voilier "MV Matériaux" à l'approche du Cap Horn dans le Vendée Globe, la course autour du monde en solitaire sans escale et sans assistance.
"C'est une histoire incroyable qui se termine bien", a déclaré Alain Gautier, le consultant sécurité du Vendée Globe.
Riou, vainqueur de la dernière édition de la course et qui s'était dérouté pour porter secours à Le Cam, a connu une avarie du mât de son voilier PRB lors de cette opération de sauvetage et il n'est pas certain de pouvoir continuer l'épreuve.
"Jean est sorti tout seul de son bateau. Vincent a fait quatre passages pour tenter de le récupérer. Au quatrième passage, le bout de l'outrigger bâbord de PRB s'est pris dans la quille de VM Matériaux et s'est cassé", a détaillé par communiqué la direction de l'épreuve depuis son PC parisien. "Dans la foulée, Jean Le Cam a pu grimper à bord, mais les deux hommes ont dû bricoler pour assurer le gréement et virer de bord rapidement pour éviter que le mât ne tombe. Ils font actuellement cap au 110, tribord amures, avec trois ris dans la grand-voile et rien à l'avant, en attendant de réaliser une réparation de fortune sur le gréement. Armel Le Cléac'h qui était également sur zone, s'est mis en route dans leur sillage."
Vincent Riou, qui s'était détourné de sa trajectoire pour porter secours à Jean Le Cam, avait le premier annoncé que le naufragé était vivant, après de premiers contacts rassurants.
Les opérations de sauvetage menées par la Marine chilienne sont en cours d'annulation. Un remporqueur comprenant une embarcation semi-rigide capable d'accoster l'épave, se dirigeait mardi soir vers la zone du naufrage avec ses plongeurs et devait y parvenir mercredi à 5h GMT (6h en France). Il était aussi prévu que d'ici là, un hélicoptère pourrait intervenir, si les conditions météorologiques difficiles le permettaient.
"Les informations émises par Vincent montrent qu'il faut aller vite", soulignait mardi après midi Alain Gautier. "S'il n'a pu attraper sa combinaison de survie, Jean doit être mouillé. Dans une eau à 5 ou 6 degrés, il ne faut pas traîner, mais ne pas faire n'importe quoi pour ne pas mettre la sécurité des sauveteurs en péril".
"Un délai de 28 heures entre le naufrage et le sauvetage laisse de bons espoirs. On pense que Jean peut résister jusqu'à demain matin 6h", ajoutait-il.
Le Cam, deuxième du Vendée Globe 2004, était apparemment coincé dans la partie avant de la coque, alors que la trappe de sortie située à l'arrière semblait immergée.
Une photo prise par un avion de reconnaissance a montré que le voilier a perdu le bulbe de sa quille, lest d'environ quatre tonnes, qui assure la stabilité de l'embarcation.
Lors de l'arrivée sur zone de Vincent Riou mardi, Le Cam a fait sortir à travers le passe-coque de son voilier -petite ouverture circulaire située devant la quille- un pavillon avec une antenne. Il a aussi répondu par la voix à des appels de son secouriste et a ensuite fait sortir une fusée parachute, toujours par le passe-coque. Le navigateur a ensuite confié avoir froid, a rapporté Riou, cité par le PC de course.
Jean Le Cam avait activé sa balise de détresse mardi à 2h40 (1h40 GMT) alors qu'il se trouvait à environ 200 milles nautiques (370km) du cap Horn. Quelques heures plus tard, la Marine chilienne repérait son monocoque retourné.
Une heure et demie avant l'activation de sa balise, Le Cam avait téléphoné à son équipe à terre pour signaler qu'il connaissait de "gros problèmes" à bord de son monocoque. La communication a ensuite été coupée.
Michel Desjoyeaux (Foncia) est en tête de cette sixième édition du Vendée Globe. Jean Le Cam est le 17e des 30 concurrents au départ des Sables d'Olonne le 9 novembre dernier à avoir abandonné. AP
"C'est une histoire incroyable qui se termine bien", a déclaré Alain Gautier, le consultant sécurité du Vendée Globe.
Riou, vainqueur de la dernière édition de la course et qui s'était dérouté pour porter secours à Le Cam, a connu une avarie du mât de son voilier PRB lors de cette opération de sauvetage et il n'est pas certain de pouvoir continuer l'épreuve.
"Jean est sorti tout seul de son bateau. Vincent a fait quatre passages pour tenter de le récupérer. Au quatrième passage, le bout de l'outrigger bâbord de PRB s'est pris dans la quille de VM Matériaux et s'est cassé", a détaillé par communiqué la direction de l'épreuve depuis son PC parisien. "Dans la foulée, Jean Le Cam a pu grimper à bord, mais les deux hommes ont dû bricoler pour assurer le gréement et virer de bord rapidement pour éviter que le mât ne tombe. Ils font actuellement cap au 110, tribord amures, avec trois ris dans la grand-voile et rien à l'avant, en attendant de réaliser une réparation de fortune sur le gréement. Armel Le Cléac'h qui était également sur zone, s'est mis en route dans leur sillage."
Vincent Riou, qui s'était détourné de sa trajectoire pour porter secours à Jean Le Cam, avait le premier annoncé que le naufragé était vivant, après de premiers contacts rassurants.
Les opérations de sauvetage menées par la Marine chilienne sont en cours d'annulation. Un remporqueur comprenant une embarcation semi-rigide capable d'accoster l'épave, se dirigeait mardi soir vers la zone du naufrage avec ses plongeurs et devait y parvenir mercredi à 5h GMT (6h en France). Il était aussi prévu que d'ici là, un hélicoptère pourrait intervenir, si les conditions météorologiques difficiles le permettaient.
"Les informations émises par Vincent montrent qu'il faut aller vite", soulignait mardi après midi Alain Gautier. "S'il n'a pu attraper sa combinaison de survie, Jean doit être mouillé. Dans une eau à 5 ou 6 degrés, il ne faut pas traîner, mais ne pas faire n'importe quoi pour ne pas mettre la sécurité des sauveteurs en péril".
"Un délai de 28 heures entre le naufrage et le sauvetage laisse de bons espoirs. On pense que Jean peut résister jusqu'à demain matin 6h", ajoutait-il.
Le Cam, deuxième du Vendée Globe 2004, était apparemment coincé dans la partie avant de la coque, alors que la trappe de sortie située à l'arrière semblait immergée.
Une photo prise par un avion de reconnaissance a montré que le voilier a perdu le bulbe de sa quille, lest d'environ quatre tonnes, qui assure la stabilité de l'embarcation.
Lors de l'arrivée sur zone de Vincent Riou mardi, Le Cam a fait sortir à travers le passe-coque de son voilier -petite ouverture circulaire située devant la quille- un pavillon avec une antenne. Il a aussi répondu par la voix à des appels de son secouriste et a ensuite fait sortir une fusée parachute, toujours par le passe-coque. Le navigateur a ensuite confié avoir froid, a rapporté Riou, cité par le PC de course.
Jean Le Cam avait activé sa balise de détresse mardi à 2h40 (1h40 GMT) alors qu'il se trouvait à environ 200 milles nautiques (370km) du cap Horn. Quelques heures plus tard, la Marine chilienne repérait son monocoque retourné.
Une heure et demie avant l'activation de sa balise, Le Cam avait téléphoné à son équipe à terre pour signaler qu'il connaissait de "gros problèmes" à bord de son monocoque. La communication a ensuite été coupée.
Michel Desjoyeaux (Foncia) est en tête de cette sixième édition du Vendée Globe. Jean Le Cam est le 17e des 30 concurrents au départ des Sables d'Olonne le 9 novembre dernier à avoir abandonné. AP